As stated by Omar Cissé and Olivier Furdelle in the edito of the 10th newsletter published by Investisseurs & Partenaires, "access to finance shoult not be an obstacle to entrepreneurship in Africa". The founders of the Senegalese investment fund Teranga Capital explain why it is necessary to finance and support young enterprises with high growth and impact potential. 

This is precisely the reason why I&P and several partners published a practical handbook on SME investment. The document aims to foster the development of early-stage SME investment in Africa and encourage the rise of new investors on the continent.

 

The case of Siatol and its founder, Marcel Ouédraogo, presented in the newsletter, is a good illustration of the dynamism and impact potential of the young enterprises on the African continent.

 

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Edito of Omar Cissé and Olivier Furdelle


 

O. Cissé & O. FurdelleOmar Cissé and Olivier Furdelle of Teranga Capital, an investment fund dedicated to Senegalese SMEs and start-ups, reflect on their motivations and objectives.

Both of them benefit from a solid and complementary experience in SME investment and support. Omar Cissé was managing CTIC Dakar, a start-up incubator that has supported over 100 entrepreneurs over the past years. Olivier Furdelle worked as a consultant for SMEs in Africa and is specialized in private equity. (photo credit: Samir Adbdelkrim/StartupBRICS.com)

 

Together with the team of Investisseurs & Partenaires, we came to the conclusion that entrepreneurship in Senegal was gravely impeded by the lack of support and financing solutions provided to Small and Medium Enterprises. The limited access to finance has indeed been identified as the main obstacle to business development by Senegalese entrepreneurs (as demonstrated in a recent study on SME financing in Senegal, published in 2010). In its annual ‘’Doing Business” Report, the World Bank rates Senegal at the 131st position in the category ‘’credit access’’.

 

 

Following from our respective professional experience, we aimed at setting up an innovative system, combining equity funding and close support to high-potential companies. Teranga Capital targets SMEs with high growth and impact potential, with financing needs comprised between 50 and 200 million FCFA. The project has sparked the interest of both investors and entrepreneurs, which clearly demonstrates the relevance of this model in Senegal.

 

Teranga has worked with I&P more than 18 months on the field to implement the project. I&P has shared with us its experience but also its network, which proved particularly useful in the fundraising process. The partnership allowed us to benefit from the tools set up by I&P throughout the different steps of the project. Beyond investment, Investisseurs & Partenaires is a true business partner to Teranga Capital on the long run.

 

We were honored to share our own experience in the handbook ‘’Investing in Small and Growing Business in Africa”. We hope that our contribution will encourage the creation of new investment funds in Africa, so that access to finance will not be an obstacle to entrepreneurship in the years to come.

 

 

Comme l'affirment Omar Cissé et Olivier Furdelle dans l'édito de la 10e newsletter d'Investisseurs & Partenaires, "le financement ne doit plus être un obstacle à l'entrepreneuriat en Afrique". Les fondateurs et gérants du fonds d'investissement sénégalais Teranga Capital, reviennent sur la nécessité de soutenir financièrement et d'accompagner les petites entreprises à fort potentiel de croissance et d'impact.

C'est ce même constat qui a conduit I&P, avec plusieurs partenaires, à publier un guide pratique destiné à encourager la création de fonds d'investissement dédiés aux petites et moyennes entreprises.

Le cas de Siatol et de son fondateur, Marcel Ouédraogo, dont nous présentons le parcours dans la rubrique "portrait d'entrepreneur", fournit d'ailleurs un exemple éloquent du dynamisme et du potentiel d'impact des jeunes entreprises sur le continent africain.

 

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L'édito d'Omar Cissé et Olivier Furdelle


 

O. Cissé & O. FurdelleOmar Cissé et Olivier Furdelle, fondateurs de Teranga Capital, reviennent sur les motivations et objectifs les ayant conduit à créer un fonds d’investissement entièrement dédié aux petites entreprises sénégalaises.

Tous deux ont acquis une expérience solide et complémentaire dans l’accompagnement des petites entreprises. Avant d’initier le projet Teranga, Omar Cissé était à la tête du premier incubateur de start-up technologiques du Sénégal, CTIC Dakar, qui a en quelques années accompagné une centaine d’entrepreneurs. Olivier Furdelle, consultant auprès de PME en Afrique, est spécialisé sur le capital-investissement. (Crédit Photo: Samir Adbdelkrim/ StartupBRICS.com)

"Ensemble avec les équipes d’Investisseurs & Partenaires, nous avons fait le constat, comme beaucoup d’acteurs au Sénégal, que l’accompagnement des entrepreneurs et le financement des PME étaient des maillons faibles de la chaine de l’entreprenariat au Sénégal. L’accès au financement est ainsi identifié comme le principal obstacle à l’essor des entreprises sénégalaises, comme le révélait une récente étude sur l’offre et la demande de financement des PME au Sénégal (2010). Dans son rapport annuel ‘’Doing Business’’, la Banque Mondiale classe le Sénégal à la 131e position mondiale pour l’accès au crédit. 

Nos parcours professionnels respectifs, très complémentaires, nous ont encouragés à mettre en place un dispositif novateur, alliant financement au capital et accompagnement rapproché des petites entreprises. Teranga Capital cible ainsi les PME à fort potentiel de croissance et d’impacts, dans tous les secteurs, dont les besoins en fonds propres se situent entre 50 et 200 millions FCFA. L’intérêt que ce projet suscite auprès des investisseurs mais aussi des porteurs de projets confirme la pertinence d’un tel outil dans l’environnement sénégalais.

Cela a nécessité plus de 18 mois de travail de terrain dans un esprit entrepreneurial avec un accompagnement rapproché d’I&P qui a mis  à contribution son équipe, son expérience dans le montage de projets similaires mais aussi son réseau, notamment dans la levée de fonds. Au-delà de sa participation en capital, I&P est aussi le partenaire métier de Teranga Capital. Cette collaboration nous a notamment permis de bénéficier des outils d’I&P dans les différentes phases de conception du projet, de prendre en charge certaines dépenses  et de partager des bureaux. I&P continuera à accompagner Teranga Capital sur le long terme.

Nous avons été honorés d’avoir pu partager notre expérience de démarrage dans le guide ‘’Investir dans les PME en Afrique’’. Nous espérons que cette contribution pourra servir aux lecteurs et que dans les années à venir d’autres véhicules d’investissement verront le jour afin que le financement ne soit plus un obstacle à l’entrepreunariat en Afrique."

 

 

 

Since 2011, I&P has committed to compensate for its carbon footprint. For the 2013-2014 period, I&P has chosen a project promoted by ECOSUR in Ivory Coast to offset its carbon emissions.

I&P carbon emissions represent 515 tons of CO2, 90% of them coming from plane travels. I&P offset these emissions with a project based in Abidjan and called "Soutra Fourneau". It consists in replacing traditional cook stoves with efficient and affordable cook stoves. The stoves result in charcoal saving up to 60%, which directly contribute to alleviate deforestation and reduce CO2 emissions. Beyond the environmental impact, there are several advantages: increase of purchasing power, minimize harmful smoke and reduce significantly the cooking time. Find out more.

 

I&P has also supported one of its investees, Voltacars Rental Services (VRs), in the implementation of a carbon offset strategy. Find out More

 

Engagée depuis 2011 dans une démarche de compensation de ses émissions carbone, I&P a choisi un projet d’ECOSUR en Côte d’Ivoire pour la compensations des émissions induites par ses activités en 2013 et en 2014.

Les émissions d’I&P représentent 515 tonnes de CO2 et sont liées à 90% aux déplacements de l’équipe en avion. Les crédits de carbone, base de cette compensation, sont générés grâce à la dissémination de foyers de cuisson efficaces en Côte d’Ivoire.  Ces foyers permettent de réduire la consommation de charbon de bois des utilisateurs (restaurants, cantines,..), l’une des principales source de déforestation et d’émissions CO2 en Afrique de l’Ouest. Au-delà de l’aspect environnemental, les bénéfices induits sont nombreux : redistribution de pouvoir d’achat aux consommateurs, diminution des fumées nocives, temps de préparation réduit de moitié. En savoir plus

 

I&P a également joué un rôle dans la mise en place de la première transaction de crédits carbone impliquant un vendeur et un acheteur en Afrique de l’ouest, en proposant cette même solution de compensation à une entreprise de son portefeuille, Voltacars Rental Services (VRS), loueur de voitures dans la sous-région. Cette opération permet aux clients de VRS de compenser les émissions CO2 des véhicules loués selon les motorisations et kilomètres parcourus, et ce sur la base d’un relevé trimestriel agrégé pour l’ensemble de la flotte concernée. En savoir plus

 

Siatol is a young soybean processing company founded in 2010 by Marcel Ouédraogo. He worked ten years in the sector of soy production before devoting himself exclusively to Siatol, with the objective of developing new opportunities for small producers and strengthening the national production of soya oil.

Siatol is the first investment of Sinergi Burkina, an investment fund dedicated to small enterprises and start-ups in Burkina Faso. The fund, managed by Hervé Hien, was sponsored by Investisseurs & Partenaires as part of its project IPDEV 2, which aims to establish a network of 10 African investment funds targeting Small Growing Businesses with needs below EUR 300,000.

 

A talented and experienced entrepreneur

Graduated from the Université Polytechnique of Bobo Dioulasso, Marcel Ouédraogo is an agro-economic engineer, specialized on rural development issues. In December 2004, he joins the CIDR (International Center of Development and Research), a French association implementing development programs in several Sub-Saharan countries. Marcel Ouédraogo notably works on the ESOP program, focused on the Burkinabe soy production sector.

From this experience, he gains an extensive knowledge of the sector. He works on several entrepreneurial projects and supports the creation of three cooperatives selling soya products. From 2008, the CIDR partners with the NGO APME2A, founded in 2004 and dedicated to agricultural SMEs in Burkina.

Alongside his work within the NGO, Marcel Ouédraogo is developing an economical model that would be better suited for small producers, while competition in the soya sector becomes stronger in Burkina: “the very small enterprises promoted by the programme could not produce soybean oil, considering the technical constraints and the quality requirements to be satisfied. Our objective with Siatol is to remove entry barriers and ensure outlets to small producers”.

 

A competitive positioning to consolidate  

Siatol processes soybeans into two high-value products: soya cake, sold to poultry producers, and soya oil, for household consumption. Siatol soya oil is known for its gustatory and nutritional qualities (the oil is made without GMO and is free of cholesterol). Siatol is the only company in Burkina to locally produce soya oil.  

Siatol currently works with more than 2,000 smallholders and strengthens the support program set up by APME2A by providing seeds and small equipment to producers, by allowing technical follow-up and setting up evaluation meetings.

Marcel Ouédraogo meets Hervé Hien in December 2013, through Investisseurs & Partenaires. One year later, Siatol becomes the first investment of Sinergi Burkina. Several objectives have been set, as explained by Marcel Ouédraogo: “It is first necessary to improve the structure of the company and develop a “corporate culture” specific to Siatol. We also aim to reinforce the production chain and improve the productivity of the producers we are working with”. In the medium term, Siatol could work with 10,000 local producers, building upon its strengths to widen its lead in the soya market in Burkina.

Siatol est une jeune entreprise de transformation de soja, créée en 2010 à l’initiative de Marcel Ouédraogo.Ce dernier a travaillé près de dix ans dans la filière soja au Burkina avant de se consacrer pleinement à Siatol, dans l’optique d’ouvrir des débouchés aux petits producteurs et renforcer la position de la filière sur le marché national.

Siatol est le premier investissement de Sinergi Burkina, une société d’investissement dédiée aux petites entreprises du Burkina Faso. Sinergi Burkina est gérée par Hervé Hien et sponsorisée par Investisseurs & Partenaires dans le cadre de son projet IPDEV2, qui vise à établir un réseau de dix fonds  d’investissement africains.

 

Un entrepreneur talentueux et bon connaisseur de la filière soja

Diplômé de l’Université Polytechnique de Bobo Dioulasso, Marcel Ouédraogo est un ingénieur agro économiste spécialisé sur les questions de développement rural. En décembre 2004, il rejoint le CIDR (Centre International de Développement et de Recherche), association française créée en 1961 mettant en œuvre des programmes de développement dans plusieurs pays africains. Marcel Ouédraogo travaille notamment sur le programme ESOP (Entreprises de Services et Organisations de Producteurs), spécialisé dans la structuration de la filière soja au Burkina.

Cette première expérience lui permet d’acquérir une très bonne connaissance du secteur. Il travaille ainsi sur plusieurs projets d’appui à la création de PME agricoles et accompagne la création de trois coopératives de commercialisation de soja. A partir de 2008, le CIDR noue un partenariat avec l’ONG APME2A (Agence pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise Agriculture et Artisanat), une association de professionnels créée en 2004 et dédiée au soutien de l’entrepreunariat agricole au Burkina Faso.

En parallèle de ses fonctions au sein de l’ONG, Marcel Ouédraogo réfléchit à un modèle économique mieux adapté et plus accessible aux petits producteurs, alors que la concurrence sur la filière soja devient de plus en plus forte au Burkina : ‘’les très petites entreprises promues par le programme peuvent difficilement produire de l’huile de soja, compte tenu des contraintes techniques et de l’exigence de qualité. Avec Siatol, l’objectif est de lever les barrières à l’entrée et de sécuriser les débouchés pour les petits producteurs burkinabés’’. 

 

Un positionnement privilégié à consolider

C’est en appuyant un réseau de 2000 petits producteurs de soja que M. Ouédraogo a construit sa vision : afin d’assurer des débouchés durables aux producteurs paysans, il a cherché à développer des produits à forte valeur ajoutée à base de soja à destination du marché national et régional. C’est ainsi qu’il crée Siatol avec un capital d’1 million FCFA et le soutien de l’ONG APME2A et du CIDR.

En trois ans, Siatol a calibré ses machines, développé ses produits et dégagé des cash-flow pour acheter ses premiers équipements. Siatol est aujourd’hui le leader dans la transformation du soja au Burkina et fabrique deux produits à forte valeur ajoutée : le tourteau de soja « Protos 50 » et l’huile de soja « Trésor ».

  • Le tourteau de soja est vendu aux aviculteurs. Avec une teneur en protéines de 50%, Protos 50 est l’élément protéiné privilégié des aviculteurs du Burkina Faso.
  • L’huile de soja est une alternative de qualité, sans OGM ni cholestérol, aux autres huiles végétales présentes sur le marché (huile de coton et huile de palme). Positionnée comme un produit de grande qualité à un prix moyen de gamme, l’huile Trésor s’adresse aux ménages de la classe moyenne.

Tirant parti du réseau développé par le programme ESOP, Siatol travaille à ce jour avec plus de 2 000 producteurs. L’entreprise reprend ainsi le travail d’accompagnement de la filière auparavant réalisé par APME2A en fournissant les semences et les petits équipements aux producteurs, en assurant le suivi technique de la production et en tenant les réunions d’évaluation.

 

Marcel Ouédraogo rencontre Hervé Hien par l’intermédiaire d’Investisseurs & Partenaires, en décembre 2013. Un an plus tard, Siatol devient le premier investissement de Sinergi Burkina. Grâce à l’investissement, à hauteur de 150 000 euros, Siatol acquiert une raffinerie d’huile qui lui permet de contrôler l’ensemble du processus de production et d’augmenter ses volumes. Les objectifs de ce partenariat sont multiples, comme l’explique M. Ouedraogo : ‘’Nous devons d’une part améliorer la structuration de l’entreprise et développer notre ‘culture d’entreprise’, tant auprès des employés que des clients. Nous souhaitons également renforcer la chaîne de production, en développant la commercialisation de notre huile de soja et en augmentant la productivité des producteurs partenaires’’.  Sur le moyen terme, Siatol pourrait ainsi travailler avec près de 10 000 producteurs au Burkina Faso afin d’asseoir sa position sur le marché local. 

 

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Investisseurs & Partenaires welcomes a new company in its portfolio IPAE: the agribusiness company SCRIMAD, located in Madagascar. Visit their Website

This is the third investment of the Fund I&P Afrique Entrepreneurs in Madagascar, after IOT (aquaculture) et ACEP Madagascar (Microfinance).

 

 

Founded in 1993 and managed by Simon Rakotondrahova, SCRIMAD is specialized in the collect and export of litchi production, among other fruits and spices (vanilla, black pepper, cinnamon, etc.). The partnership with I&P aims to help the company diversify its activities and ensure stable income to the partner farmer organisations.

 

SCRIMAD is also associated with ETHIQUABLE, a french co-op speciallized in organic agriculture and fair trade.

 

 

 

 

Investisseurs & Partenaires compte une nouvelle entreprise au sein de son portefeuille IPAE : la société d'agri-business malgache SCRIMAD, spécialisée dans l'exportation de litchi.  En savoir plus sur SCRIMAD

Il s'agit du troisième investissement du fonds I&P Afrique Entrepreneurs à Madagascar, après IOT et ACEP Madagascar. 

 

Créée en 1993 et dirigée par Simon Rakotondrahova, SCRIMAD est une société malgache spécialisée dans la collecte, le traitement et l’exportation de litchi. Le partenariat avec I&P permettra à l’entreprise de diversifier ses activités et d’apporter des revenus stables aux organisations paysannes partenaires.  

 

SCRIMAD est également associé ETHIQUABLE, une société coopérative française spécialisée dans l’agriculture biologique et le commerce équitable, dont l’activité consiste à accompagner les organisations paysannes dans la production de matières premières agricoles.

 

 

 

Le fondateur du centre de formation TRAINIS, M. Daouda Coulibaly, a profité d’une visite à Paris pour rencontrer quelques investisseurs d’I&P.

L’occasion de revenir sur son parcours et les perspectives de la société TRAINIS, spécialisée dans la formation continue des cadres en Afrique.

 

 

Constatant le réel besoin de formation en informatique au Mali, Daouda Coulibaly se lance dans la création d’un centre de formation continue en 2008, qui prendra le nom de TRAINIS. A cette date, ce passionné d’informatique n’en est pas à première aventure entrepreneuriale.

 

Originaire du Mali, Daouda Coulibaly obtient une bourse d’excellence qui lui permet de poursuivre ses études supérieures en France. Il y poursuit des études de géographie et obtient un Master dans ce domaine. Mais dès son arrivée en France, il se passionne véritablement pour l’informatique. Formé en autodidacte, il crée notamment le site Africarrières, dédié aux offres d’emploi en Afrique et qui comptait déjà plus de 100 000 abonnés à l’époque.

 

A son retour au Mali, les opportunités d’emploi sont rares, aussi décide-t-il de créer, avec sa femme, sa propre société de services informatiques, en commençant par revendre des ordinateurs achetés en France. C’est alors qu’ils constatent le sérieux problème de compétences en matière informatique et le réel besoin de formation dans ce domaine.

 

Daouda Coulibaly démarre une activité de formation qui rencontre rapidement un succès conséquent. Progressivement, l’offre se diversifie, tant sur le contenu des formations que sur l’implantation géographique :

  • Le siège de TRAINIS est à Bamako, mais l’entreprise organise des séminaires locaux et internationaux au Congo, Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire et RDC
  • Les formations abordent des thématiques variées : management de projets, finance et marchés publics, comptabilité et contrôle de gestion, ressources humaines, partenariats public/privé, informatique et anglais

 

TRAINIS répond à un réel besoin de formation parmi les cadres africains qui souhaitent se mettre en phase avec les standards internationaux. Dans un contexte d’ouverture à la mondialisation, ces managers cherchent à accélérer leur carrière, jusque-là pénalisée par une formation de base considérée comme insuffisante.  Comme l’affirme Daouda Coulibaly lors de cette rencontre avec les investisseurs d’I&P, ‘’TRAINIS doit non seulement conforter sa position mais surtout s’affirmer comme un acteur global dans le paysage de la formation professionnelle continue en Afrique’’.

 

Parmi les projets en cours de développement, TRAINIS travaille sur une offre de formation plus complète (formations diplômantes, e-learning, partenariat avec une Business School européenne…) et compte étendre sa présence en Afrique anglophone.

 

 

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MyAfricanStartUp, la rencontre annuelle des start-ups africaines s'est déroulée les 26 et 27 Mai 2015 , au siège du patronat ivoirien, puis sur le site des Assemblées Annuelles de la Banques Africaine de Développement, à Abidjan. Plus de 1 300 participants, venant de 32 pays africains différents, étaient rassemblée à cette occasion. 

 

 

Serge Touré, responsable investissement basé à Abidjan en Côte d'Ivoire, a participé à cette rencontre afin de soutenir et coacher les lauréats.  L'évènement était sponsorisé par la Banque Africaine de Développement, Air France, HEC Paris et l'Ecole Polytechnique de Lausanne.

MyAfricanStartup

De gauche à droite: Daouda Coulibaly (Société Ivoirienne de Banque), Serge Touré (I&P), Robert Massumbuko (BAD), Benjamin Cichostepski (Orrick), Christian Kamayou (modérateur)

 

 

Durant la 1ere journée, 40 jeunes entrepreneurs en provenance de plusieurs pays africains ( sélectionnés parmis 580 dossiers recus ), se sont livrés à un exercice intitulé "5 minutes pour convaincre" : Chacun disposait de 45 secondes pour présenter son concept devant le public , suivi d' une interview de 5 minutes en face à face avec 2 journalistes. L'exercice était ensuite sanctionné par le vote du public dans la salle et la notation du Jury.

Ange-Emmanuelle EFFI,  avec sa start up CROWD SAVING a remporté le 1er Prix bénéficiant ainsi d' un voyage en Europe pour suivre un accompagement offert à  HEC Paris, à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et par les différents partenaires de l'opération (ORRICK, Microsoft, MTN, Investisseur et Partenaire, 35°Nord). En 2e position figurait le projet AIRSHOP de Francis Yabopi, qui propose la vente dans les free-shop des aéroports  sur internet, sans avoir à se déplacer. Enfin, Marina Lougbegnou s'est illustrée avec BOODBOOK qui offre des informations sur rendez vous avec les services sanitaires et facilite le don de sang pour sauver des vies à travers des messages sur téléphone portable.

 

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En vue de faire du Burkina un pôle d’investissement, le gouvernement a mis en place un programme dénommé Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF). La cérémonie de lancement du programme s'est le 25 juin 2015, au palais de Kosyam, sous la présidence du Chef de l’Etat, Michel Kafando.

Sidy Niang, Responsable Investissement basé au Burkina Faso, et Sébastien Boyé ont participé à cet évènement. Sébastien Boyé a notamment participé au Panel sur la stratégie d'intervention des investisseurs en Afrique, aux côtés d'Africinvest et de la banque sénégalaise CBAO.

Evenement Lancement

 

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In the latest edition of the Regional Economic Outlook, the International Monetary Fund considers how Sub-Saharan Africa can harness the demographic dividend* in the 20 years to come.

As infant mortality and fertility rates decline, the continent will indeed become the main source of new entrants into the global labor force. The report argues that the region could benefit from a substantial demographic dividend, the magnitude of which will depend on the speed of transition and policy choices. The report echoes the analysis of Jean-Michel Severino in recent articles and interviews, as the challenge of job creation in Subsaharan Africa is core to I&P's activities.(see for example: Arte in December 2014, Le Point Afrique in June 2015)

 

 

 

Main Findings

  • Sub-Saharan Africa’s population (currently 800 million) is projected to rise to 2 billion by 2050

 

  • By 2050, the working age population (ages 15-64) is projected to triple to 1.25 billion

 

  • Sub-Saharan Africa will need to create jobs at an extremely rapid pace (about 18 million per year until 2035) to absorb this growing labor force

 

  • The informal sector accounts for about 90% of the 400 million jobs in low-income sub-Saharan African countries: a gradual transition to non-agricultural formal sector is needed

 

  • Demographic developments are projected to vary significantly across the region: the eastern and western parts of sub-Saharan Africa will have the biggest increase in population

 

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*The demographic dividend is defined as “an episode of higher economic growth driven by changes in the age structure of the population and by accompanying policies