I&P Ce fonds privé qui fait grandir les PME africaines
French
Date: 12/01/2023

 

 

Dans cet article du Figaro, Anne Cheyvialle décrit l’ascension de l’entreprise burkinabé de transformation agricole Agroserv, aujourd’hui premier acteur de la chaîne de valeur du maïs au Burkina Faso et en passe de devenir l’un des acteurs les plus importants de l’Afrique de l’Ouest, et la manière dont I&P, à travers ses différents véhicules de financement et d'accompagnement, a contribué à cet essor.

 

Lire l'article | Télécharger la version pdf

 

 

I&P, à travers le programme I&P Accélération au Sahel (IPAS) et Sinergi Burkina, a accompagné Agroserv depuis 2017 et a contribuer au changement d'échelle de cette PME agricole burkinabé créer en 2008 par Siaka Sanon via différents outils de financement : financement d'amorçage et investissement au capital, un accompagnement réalisé par l'équipe du Sinergi Burkina et une assistance technique. 

En 2022, Oikocredit et I&P, cette fois à travers le fonds IPAE 2, ont conjointement  investit 6,2 millions d'euros dans le capital d'Agroserv, tandis que les partenaires de financement BIO et EDFI AgriFi prêteront 6 millions d'euros supplémentaires à l'entreprise.

Cette ascension d’Agroserv illustre la vocation d’I&P d’intervenir sur tout le parcours d’une entreprise, de la phase d’amorçage des jeunes pousses jusqu’au financement en capital des PME matures avec des apports compris entre 500.000 et 5 millions d’euros. «Ces tailles d’entreprises sont peu accompagnées en Afrique. Les fonds classiques de private equity interviennent sur des tickets plus importants (moyenne de 10 millions)

"Si on veut continuer d’intervenir dans ces pays fragiles, compliqués, où le tissu entrepreneurial est jeune, il faut venir avec des outils adaptés."  Sébastien Boyé, Codirecteur général d'I&P 

I&P a accompagné 250 entreprises, dont 50 investies dans les douze derniers mois et compte 400 millions d’euros sous gestion. Après deux premiers fonds de 50 millions chacun, un troisième sera lancé dans quelques semaines, entre 60 millions et 80 millions d’euros. L’équipe s’est aussi nettement étoffée, de 15 personnes en 2011 à 160 dont 140 basées en Afrique. Et pour doper leur force de frappe, ils viennent de signer un partenariat avec Mastercard pour un montant de 200 millions de dollars, dont 150 millions de capitalinvestissement et 50 millions d’assistance technique.