The recent reports of the World Bank and the IMF underline the slowdown in African growth (expected at 3% for the coming year), under the combine effect of the continuing weakness in global growth and the falling commodity prices.

We observe however a great disparity among countries, and especially between oil importers and oil exporters. The fall of commodity prices is actually more of an advantage for the first group of countries, while it seriously questions the economic model of the second group.  

I&P advisor Pierre Ewenczyk, specialized in macro-economic issues, presents some key perspectives and conclusions in a summary document.

 

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A deceleration of growth…

Growth in sub-Saharan Africa has weakened after more than a decade of solid growth. Sub-Saharan Africa’s gross domestic product (GDP) growth decelerated to an estimated 3.0% in 2015 from 4.5% in 2014, according to the latest World Bank projections.

 

The fall in commodity prices since the beginning of 2015 represents a significant shock for the region, as fuels, ore and metals account for more than 60% of the region’s exports. The impact is seen most in oil-exporting countries (Nigeria, Angola, Equatorial Guinea…), where growth is estimated to have slowed from 5.4% in 2014 to 2.9% in 2015 on average

 

… with strong disparities among countries

Until early 2000s, African economies have followed a relatively similar growth path. We now observe a diversification of economic models (especially since 2012-2013), with four main categories: oil exporters, oil Importers, countries specializing in industrialization / export and failed States.

The current situation (lower commodity prices) appears to be more favorable for countries that are net oil importers, where growth remains strong (above 6%).

“With external conditions likely to remain less favorable than in the past, African countries need to accelerate the pace of structural reforms aimed at boosting competitiveness and diversification,” says Punam Chuhan-Pole, World Bank Africa acting chief economist.

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Les derniers rapports de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International soulignent un ralentissement de la croissance en Afrique Subsaharienne (projetée à 3% à l’échelle du continent pour l’année à venir), sous l’effet combiné d’une conjecture internationale morose et de l’effondrement des prix des matières premières.

Il faut néanmoins rappeler les grandes disparités constatées entre les pays, dont les modèles économiques sont désormais très divergents. Pour les pays importateurs de pétrole, la baisse des cours des matières premières s’avère plutôt être un atout dont peuvent profiter leurs économies.

Pierre Ewenczyk, conseiller chez I&P après une longue carrière au sein du FMI, revient sur le contexte macroéconomique en Afrique Sub-Saharienne, présenté dans un document synthétique.

 

 

Télécharger la présentation (en anglais)

 

Des perspectives de croissance mitigées…

Dans une première partie, le document revient sur les perspectives de croissance à l’échelle du continent. Avec un taux de croissance estimé à 3% pour l’année 2016 et 4% pour 2017, on constate un réel ralentissement par rapport à la période 2000-2014.

L’Afrique Subsaharienne, qui reste l’une des zones les plus dynamiques du monde (juste après l’Asie), fait face à nouveaux défis qui viennent ralentir sa croissance. La chute des cours des matières premières depuis début 2015 (énergie, métaux, mais aussi plusieurs denrées agricoles) représente un choc considérable pour l’ensemble de la région, et notamment pour les pays exportateurs de pétrole (Nigéria, Guinée Equatoriale, Angola…). Cette nouvelle conjoncture pose de nouveaux défis au niveau de la discipline fiscale. On constate ainsi un approfondissement des déficits courants africains, notamment pour les pays exportateurs.

 

… mais de fortes variations nationales

Jusqu’au début des années 2010, les économies africaines ont cru de manière globalement indifférenciée. On observe depuis 2012-2013 une diversification des modèles économies, entre quatre catégories de pays : les pays exportateurs de pétrole, les pays importateurs de pétrole, ceux qui se tournent vers l’industrialisation pour l’export et les pays en faillite.

Cela s’observe assez nettement aujourd’hui : alors que la croissance est fortement ralentie en Afrique du Sud et dans les pays pétroliers, elle reste supérieure à 6% dans de nombreux pays (zone sahélienne, Afrique de l’Est…). Les pays sont désormais mus pas des critères économiques contradictoires les uns par rapport aux autres, et la conjoncture actuelle parait plutôt favorable aux pays importateurs nets de pétrole.

La baisse à moyen-terme des prix du pétrole devrait amener les pays exportateurs à changer de modèle et à diversifier leurs économies.

 

 

 

Pour en savoir plus

• Rapport de la Banque Mondiale, Avril 2016, ‘’Africa’s Pulse’’

• Jeune Afrique : ‘’La Banque Mondiale ne prévoit pas de rebond de croissance avant 2017-2018’’ (11 avril 2016)

• RFI : ‘’Chute des cours des matières premières : quelles conséquences pour l’Afrique ?’’ (10 avril 2016)

 

 

 

I&P newsletter of April focuses on the launching events of the national funds in Burkina Faso (Sinergi Burkina) and Senegal (Teranga Capital). Mamadou Lamine Loum, Chairman of the Board of Teranga Capital, signs the editorial of the newsletter.

Download here the newsletter

 

 

 

Edito: Mamadou Lamine Loum

Chairman of the Board of Teranga Capital, Administrator of the fund I&P Afrique Entrepreneurs

Former Prime Minister of Senegal (1998-2000)

 

On March 15, we celebrated in Dakar the launch of Teranga Capital, the first Senegalese impact fund dedicated to the small and medium businesses of the country.Initiated by talented entrepreneurs, Olivier Furdelle and Omar Cissé, supported by experimented shareholders such as I&P, the Fonsis, the Sonatel and individual Senegalese investors, Teranga Capital will invest in about 50 businesses over the next ten years, so as to support the emergence of successful entrepreneurs in various sectors of activity.

Private investment is one of the key driving forces of inclusive economic growth on the African continent, enhancing job opportunities and creating wealth for all. In Senegal for example, the macroeconomic context might have been quite favorable in 2015, but the growth prospects are not sufficient to overcome the coming challenges. This growth needs to be stronger and above all, needs to be more inclusive and more diversified if we want to significantly reduce poverty and unemployment, if we want to create opportunities for all and balance public accounts.

I am personally convinced that African entrepreneurs have a decisive role to play in the economy and development of the continent. By demonstrating that it is possible to succeed, that is possible to create jobs and opportunities for their communities, we can assert that entrepreneurs are key players of African civil society.

In other words, the time has come to invest in Africa to support the many talented and emerging entrepreneurs of the continent!

 

 

I&P publie sa newsletter d'avril, centrée sur le lancement des fonds sponsorisés par IPDEV2 au Burkina Faso (Sinergi Burkina) et au Sénégal (Teranga Capital). M. Mamadou Lamine Loum, Président du Conseil d'Administration de Teranga Capital, signe l'éditorial de cette newsletter.

Retrouvez ici la newsletter

 

 

 

Edito de Mamadou Lamine Loum

Président du Conseil d’Administration de Teranga Capital

Ancien Premier Ministre du Sénégal (1998-2000) et Administrateur du fonds I&P Afrique Entrepreneurs

 

Le 15 mars dernier, nous avons célébré à Dakar le lancement de Teranga Capital, le premier fonds d’impact sénégalais dédié aux petites et moyennes entreprises du pays.Initié par des entrepreneurs talentueux, Olivier Furdelle et Omar Cissé, accompagnés par des actionnaires aussi expérimentés qu’Investisseurs & Partenaires, le Fonsis, la Sonatel, la société Askia et d’autres investisseurs individuels, Teranga Capital investira dans plus de 50 entreprises dans les 10 prochaines années, afin de soutenir l’émergence de champions nationaux dans tous les domaines, dans une démarche d’exigence, d’excellence et de succès.

L’investissement privé est l’un des principaux moteurs de la prospérité économique du continent africain, c’est-à-dire de la création d’emplois et de richesses pour tous. Au Sénégal par exemple, le contexte macroéconomique a certes été plus favorable en 2015 que les années passées, et le FMI prévoit 6% de croissance en 2016. Mais ce n’est malheureusement pas assez : nous avons besoin de réaliser plus de croissance, et surtout de construire une croissance mieux répartie et plus diversifiée, si nous voulons réduire durablement l’incidence de la pauvreté et du chômage, et si nous voulons créer des opportunités pour tous et, in fine, accroître les recettes fiscales et équilibrer les comptes publics.

Je suis convaincu à titre personnel que les entrepreneurs africains ont un rôle déterminant à jouer dans l’économie et pour le développement du continent, en étant des modèles pour leur communauté, en tant que dirigeants d’entreprises exemplaires, créateur d’emplois et d’opportunités pour nos concitoyens et en montrant à tous que la réussite est possible par l’entrepreneuriat. L’entrepreneuriat a un rôle à jouer dans la société civile africaine au sens large.

En somme, est désormais venu non seulement le temps de l’Afrique, mais aussi le temps de l’investissement en Afrique ! Pas seulement dans les grands projets et les grandes multinationales, mais aussi et surtout dans les nombreux et talentueux entrepreneurs africains.

 

 

Standing as new players in the financing of small and growing businesses in their respective countries, Burkina Faso and Senegal, the funds Sinergi Burkina and Teranga Capital have been officially launched in February and March this year.

Their objective: finance and support emerging entrepreneurs in the implementation of their projects.

 

Photo: Launch of Sinergi Burkina, with Sidy Niang, Hervé Hien, Jean-Michel Severino

 

 

A look back at the launching events

 

The two launching events were the opportunity to gather the people who have the project possible: the founders and directors of the funds, their shareholders and the members of I&P team.

The launch of Sinergi Burkina took place on February 5 in Ouagadougou. Considering the difficult context in Burkina Faso (political change process, terrorist attack in January), the arrival of new investors was well received. Read more

 

Teranga Capital was launched on March 15 in Dakar. On this occasion, I&P and Teranga organized a roundtable on SME financing in Senegal, gathering several actors committed to support entrepreneurship in the country. Read more

From left to right : The founder of Teranga Capital (Omar Cissé and Olivier Furdelle), Jean-Michel Severino, Teranga's shareholders, David Munnich (I&P)

 

 

A pan African network dedicated to small growing businesses in Sub-Saharan Africa

 

Sinergi and Teranga were sponsored by Investisseurs & Partenaires as part of its IPDEV2 strategy, which aims to incubate a network of 10 African impact funds over the next ten years. These funds, all promoted by I&P, constitute a pan African network of investment funds, which is building competence and common initiatives to reinforce entrepreneurship in their countries. The network now includes three impact funds in Niger, Burkina Faso and Senegal: 

 

Sinergi Niger was launched in 2007 as a pilot evergreen investment company. Managed by Djibo Ibrahima, Sinergi invested in 9 early-stage SMEs in the agribusiness, education and mining services sectors, among which the laboratory Sahel-Lab or the company Editions Afrique Lecture, specialized in the edition and fabrication of annals and textbooks.

 

Sinergi Burkina is a private impact investment company based in Burkina Faso, managed by Hervé Hien. Sinergi provides an innovative solution to finance and support high-potential SMEs in Burkina Faso, focusing on those that require investments between 30,000 EUR and 300,000 euros. The fund has raised capital from local business angels and corporates (Société Générale Burkina Faso, SONAR, Total). Sinergi has already carried out a first investment in the company Siatol, a young soybean processing company working with a network of more than 3,000 small producers. www.sinergiburkina.com/

 

Teranga Capital was founded by Olivier Furdelle and Omar Cissé and dedicated to supporting high-potential SGBs in Senegal. It aims to bring an innovative solution to fill the existing gap of SME finance between 75,000 and 300,000 euros. Sponsored by I&P, Teranga is also supported by renowned investors in Senegal: the Sovereign Fund for Strategic Investment (FONSIS), SONATEL, ASKIA insurance company and several private Senegalese investors. www.terangacapital.com/

 

The official launch of Sinergi Burkina and Teranga Capital is an important step for IPDEV2. With the objective to sponsor ten African funds on the decade, the team is currently identifying a management team for a new fund in Ivory Coast, and is also starting to prospect in Madagascar. The fund announced its first closing last October, at 9.5 million euros, and prepares a second closing for 2016. 

 

 

 

 

 

Nouveaux acteurs du financement des petites et moyennes entreprises dans leurs pays respectifs, le Burkina Faso et le Sénégal, les fonds Sinergi Burkina et Teranga Capital ont été officiellement inaugurés en février et mars dernier.

Leur objectif : financer et accompagner des entrepreneurs dans  la construction et mise en œuvre de leurs projets de croissance

 

Photo: Lancement de Sinergi Burkina, avec Sidy Niang, Hervé Hien, Jean-Michel Severino

 

 

Retour sur les évènements

 

Les deux évènements d’inauguration ont été l’occasion de réunir les acteurs ayant rendu ces projets possibles : les gérants et fondateurs des fonds, leurs actionnaires et les membres de l’équipe d’I&P les ayant accompagné depuis le début.

Le lancement de Sinergi Burkina a eu lieu le 5 février à Ouagadougou. L’arrivée de nouveaux investisseurs dans le pays a été particulièrement bien accueillie alors que le Burkina était touché par une attaque terroriste. En savoir plus

 

Teranga Capital a été inaugurée le 15 mars à Dakar. A cette occasion, I&P et Teranga ont organisé une table ronde et une soirée de lancement, réunissant plusieurs acteurs engagés pour la cause entrepreneuriale au Sénégal. En savoir plus

De gauche à droite: Les fondateurs de Teranga Capital (Omar Cissé et Olivier Furdelle), Jean-Michel Severino, les actionnaires de Teranga, David Munnich (I&P)

 

 

Un réseau panafricain dédié aux entreprises d’Afrique Subsaharienne 

Sinergi et Teranga ont été sponsorisés par Investisseurs & Partenaires dans le cadre de sa stratégie IPDEV2, qui consiste à incuber et sponsoriser un réseau de 10 fonds d’impact africains sur la prochaine décennie. Ils constituent donc un réseau panafricain de sociétés d’investissement, toutes accompagnées par I&P, qui construit des compétences et initiatives communes pour renforcer l’écosystème de l’entrepreunariat dans chacun des pays. Le réseau compte désormais trois fonds d’impact, au Niger, au Burkina Faso et au Sénégal :

 

Sinergi Niger est  une société d’investissement créée en 2007 pour financer les PME du Niger. Dirigée par Djibo Ibrahima, elle a financé 9 entreprises nigériennes à ce jour, parmi lesquelles le laboratoire d’analyses Sahel-Lab, l’entreprise de commercialisation de céréales ETC ou encore Editions Afrique Lecture, une entreprise d’édition et de fabrication de manuels et d’annales scolaires. 

 

Sinergi Burkina est une société d’investissement privée basée au Burkina Faso. Sinergi investit dans les PME Burkinabè à fort potentiel de croissance dont les besoins en fonds propres se situent entre 30,000 et 300,000 euros. Sinergi Burkina a déjà réalisé un premier investissement auprès de l’entreprise SIATOL, une jeune société agroalimentaire spécialisée dans la transformation de soja travaillant avec un réseau de plus de 3 000 petits producteurs.

 

Teranga Capital voit le jour à l’issue d’une phase de préparation menée par ses co-fondateurs Omar Cissé et Olivier Furdelle et s’adresse aux PME à fort potentiel de croissance issues de tous les secteurs d’activité et régions du Sénégal, dont les besoins en financement se situent entre 50 et 200 millions FCFA. Teranga Capital a levé un capital de 3,2 Milliards francs CFA auprès d’acteurs de renom au Sénégal (Le Fonsis, la Sonatel, Askia Assurance, plusieurs investisseurs individuels sénégalais)

 

Avec l’inauguration des fonds burkinabè et sénégalais, le fonds IPDEV2 marque une étape importante. Ayant pour objectif d’incuber et sponsoriser dix fonds africains sur la prochaine décennie, l’équipe d’IPDE2 étudie actuellement un lancement en Côte d’Ivoire, où il cherche à identifier une équipe de gestion, et commence également à prospecter à Madagascar. Le fonds annonçait son premier closing, à 9,5 millions d’euros, en octobre dernier, et un second closing est prévu en 2016.

 

Liens Utiles

Présentation d'IPDEV2

Site de Sinergi Burkina

Evènement de lancement de Sinergi Burkina

Retour sur l'inauguration de Teranga Capital

Site de Sinergi Niger

 

 

 

 

Catherine Krobo-Edusei is the founder and managing director of Eden Tree, a Ghanaian company specialized in the production and marketing of fresh fruits and vegetables. She started the company in 1997, on her return to Ghana from the UK, where she worked in the banking sector for ten years after graduating in Business Administration at Camden College.

She is nationally recognized in Ghana as a strong promoter of women in business and received the 2013 national award from the Chartered Institute of Marketing in Ghana for “outstanding contribution towards nation-building”.

Photo: Catherine Krobo-Edusei, Jean-Michel Severino, Sébastien Boyé and Baafour Otu-Boateng. February 2015, inauguration of I&P office in Ghana

 

 

3 questions to Catherine Krobo-Edusei

Can you tell us more about Eden Tree? What are the main challenges your company is currently facing?

Eden Tree has been in the fore front in terms of fresh vegetables, fruits, and herbs’ value chain innovation over the last 18 years with staff strength of 66. We sell a large variety of high-ends vegetable and fruit products directly to local supermarkets, institutional customers, and the hospitality industry and retail outlets.

Our challenges are lack of access to reasonably priced financial capital for SMEs and the lack of human capital expertise. On the financial capital side, our main option is to take bank loans. But, due to their high interest rates and unfavorable loan terms, banks look increasingly less likely to be a viable solution for SMEs like us.

 

How did you first meet I&P?

I was fortunate to meet I&P through Stanford SEED, a program of Stanford University that aims to reduce global poverty on a large scale by supporting the growth of SMEs in developing economies, providing them with training and business coaching. It is my business coach Ed Forman who introduced me to I&P.

 

What are your expectations from this partnership?

I know that in this part of the world, business owners are often reluctant to get into private equity agreements because they are afraid that they might lose control of their companies. I think there is some merit to this concern. But, the way I personally see it is this: when you take a loan at the bank, you often have to offer a high amount of collateral and when you are unable to payback your loan, you lose the collateral. On the other hand, when you get into a private equity agreement, you do not necessarily have to owe collateral and in addition to the financial capital you receive, you also get business expertise support which I believe is extremely valuable in our developing country. I have been working with I&P for a few months now and they have shown to me that they are here to be a true partner I can work with to build a better, more sustainable business, capable of generating genuine growth and creating meaningful jobs. I look forward to exploring all the great opportunities that lie ahead of us as well as taking the company to the next level.

 

Read More

Eden Tree Website

Factsheet on the company

 

 

 

Catherine Krobo-Edusei est la fondatrice et directrice d’Eden Tree, une entreprise ghanéenne spécialisée dans la production et la vente de fruits et légumes frais. Elle lance l’entreprise en 1997 à son retour au Ghana, après avoir travaillé une dizaine d’année dans le secteur bancaire au Royaume Uni.

Catherine est reconnue au Ghana comme l’une des figures majeures de l’entrepreunariat féminin et a notamment reçu, en 2013, une récompense nationale attribuée par le Chartered Institute of Marketing in Ghana pour ‘’contribution exceptionnelle à l’édification de la nation’’. 

 

Photo: Catherine Krobo-Edusei, Jean-Michel Severino Sébastien Boyé et Baafour Otu-Boateng. Février 2015, inauguration du bureau I&P au Ghana

 

3 questions à Catherine Krobo-Edusei

Pouvez-vous nous présenter rapidement Eden Tree? Quels sont les principaux défis auxquels votre entreprise est confrontée ?

Eden Tree a été créée il y a 19 ans, et propose un modèle innovant de distribution de fruits et légumes frais au Ghana. L’entreprise emploie désormais près de 70 personnes ! Nous vendons une grande variété de légumes et de fruits de qualité produits localement, que nous distribuons directement à nos clients (supermarchés, hôpitaux, clients institutionnels…)

L’accès aux capitaux et à un personnel qualifié représentent sans conteste les principaux obstacles au développement d’Eden Tree. La principale option, en termes de financement, consiste à demander un prêt bancaire, mais cela s’avère très difficile pour une petite entreprise comme Eden Tree ! Le taux d’intérêt est très élevé et les conditions du prêt ne nous sont pas très favorables…

 

Est-ce la raison qui vous a amené à vous tourner vers un capital-investisseur? Comment s’est fait la rencontre avec Investisseurs & Partenaires?

J’ai eu l’opportunité de rencontrer I&P à travers le programme Stanford SEED, un programme de lutte contre la pauvreté développé par l’Université Stanford qui promeut le soutien des PME dans les économies en développement. Les entrepreneurs ont accès à un entraînement et un accompagnement personnalisé. C’est d’ailleurs Ed Forman, mon ‘’business coach’’ qui m’a présenté à l’équipe d’I&P.

 

Qu’attendez-vous de ce partenariat?

En Afrique, les chefs d’entreprise sont souvent sceptiques d’ouvrir leur capital à des investisseurs étrangers, de peur de perdre le contrôle de leurs entreprises. Cette crainte peut être justifiée, mais voici la façon dont je vois les choses : négocier avec les banques est particulièrement difficile pour les petites entreprises,  qui doivent apporter des garanties importantes pour obtenir un prêt. En comparaison, les investisseurs en capital sont mieux équipés pour apporter des financements de long-terme, souvent sans garantie. Et surtout, ils partagent leurs compétences et leur expertise du monde des affaires, ce qui est utile dans un pays en développement comme le Ghana. L’investissement a été fait en 2015, et je constate depuis qu’I&P agit comme un véritable partenaire, impliqué avec l’équipe à construire un modèle d’entreprise plus stable et plus rentable. Il reste beaucoup d’opportunités à explorer pour faire grandir Eden Tree, et nous travaillons sur cela avec beaucoup d’intérêt et de motivation !

 

En savoir plus

Site internet d'Eden Tree

Fiche de l'entreprise

 

 

 

ACEP Burkina is a microfinance institution launched in 2013 that rapidly made its ways in the microfinance sector in Burkina Faso. The company, which targets urban and peri-urban entrepreneurs in Burkina Faso has experienced a rapid and strong growth.

 

ACEP has opened a new agency last December in Koudougou, the third largest city of the country. The agency already counts about 130 clients at the end of the first 2016-quarter.

The MFI has four agencies in total, in the three biggest cities of Burkina Faso (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso and Koudougou)

 

ACEP Burkina est une société de microfinance qui depuis le démarrage de ses activités en 2013 s’est imposée comme l’un des principaux acteurs du paysage burkinabè de la microfinance. La société a connu une croissance fulgurante en proposant des financements adéquats aux entrepreneurs des zones urbaines et périurbaines du Burkina Faso.

 

ACEP a ouvert une nouvelle agence en décembre dernier, à Koudougou (troisième ville du Burkina Faso). Le démarrage s’est bien déroulé et l’agence a déjà décaissé plus de 130 clients au premier trimestre 2016.

ACEP dispose à ce jour de quatre agences dans les trois plus grandes villes du pays (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou)

 

 

LeAD Campus is an ambitious certifying training programme designed for African leaders from the private, public, and non-profit sectors to support the needs identified on the African continent. Initiated by Africa France, the program's operational implementation will be ensured by a consortium of world leading universities: Sciences Po (France), ISM (Senegal), the Graduate School of Development Policy and Practice (South Africa) and the CEFEB (from French Development Agency)

The promotion (25 entrepreneurs) gathered for the first time in South Africa on April 5 to start the training program.

 

Five entrepreneurs working with I&P participate to the Lead Campus program, thanks to the support of the African Club of Entrepreneurs:  Yann Akindélé (ACEP Burkina), Abdou Cissé (ACEP Niger), Khadiadiatou Nakoulima (NEST), Mieja Vola Rakotonarivo (Nutri’Zaza) and Narcisse Zola (Bhélix).

 

LeAD Campus - Global Leaders for Africa’s Development is a degree programme aimed at training “360-degree managers” capable of incorporating the challenges related to growth and sustainable development on the African continent into the practices of their companies and organisations.
This intensive programme, taught in both French and English, is structured around three key topics specific to Africa: Business, Leadership and Societal Challenges. The one-week sessions will be organised successively in South Africa, Dakar and Paris. In-class training sessions will be complemented by innovative distance learning activities that combine e-learning courses, a business game and language skills enhancement.

 

Useful Links

• Presentation of the Lead Campus on Sciences Po website

• Forbes Afrique article : « Des Leaders pour l’Afrique de Demain » (in French)

 

 

Le LeAD Campus est un programme de formation destiné aux dirigeants africains porté par quatre établissements d’enseignement supérieur : Sciences Po (France), ISM (Sénégal), Graduate School of Development Policy and Practice (Afrique du Sud) et le CEFEB (Centre d’Etudes financières, économiques et bancaires).

L’ensemble de la promotion (25 dirigeants) étaient réunis en Afrique du Sud le 5 avril pour démarrer le cycle de formation.

 

Cinq des entrepreneurs accompagnés par I&P participent, grâce au soutien du Club Africain des Entrepreneurs, à la formation Lead Campus : Yann Akindélé (ACEP Burkina), Abdou Cissé (ACEP Niger), Khadiadiatou Nakoulima (NEST), Mieja Vola Rakotonarivo (Nutri’Zaza) et Narcisse Zola (Bhélix).

 

Comme le rappelle l’article paru dans Forbes Afrique, ‘’le LeAD Campus offre un exemple unique d’alliance académique, dont l’ambition équivaut à celle d’autres programmes existants : détecter les talents et futurs leaders africains, les réunir dans une communauté, les accompagner dans le développement de leurs compétences et de leurs projets’’

 

Liens utiles

• Présentation du Lead Campus sur le site de Sciences Po

• Article de Forbes Afrique : « Des Leaders pour l’Afrique de Demain »