More than twenty years ago, and with Eric Fottorino and Christophe Guillemin, we wrote a book called “Need of Africa” (*). There was no lack of pitying smiles and sneers. We were treated, at best, as “good people”.

Today the situation has changed. The continent to our south is growing fast. It has a very long way to go, but it is showing us the way, in terms of growth. A growth which is our chance too. There is so much to build together.

 

And a new generation of Africans has appeared: entrepreneurs, true entrepreneurs.

The new generation has energy to spare, often the skills and ambition to get rich (why not?) but also the desire to pull his family, his neighborhood, his region, out of poverty.

This growth and these entrepreneurs need funding. Substantial funding, of course, but also relevant funding. This is the mission of Investors and Partners. That is why I have decided to join.

 

More than ever, I believe in Africa. More than ever I believe that our destinies are linked.

Yes, Africa is on track. We must accompany its movement forward. It may well be that, there, we find the strength to revive our old Europe.

 

Erik ORSENNA, French novelist and member of the Académie Française

Eric Fottorino is a novelist and a journalist for the daily newspaper Le Monde. Christophe Guillemin is an economist and former director for the United Nations Industrial Development Organization.

(*) Published in 1992 by Fayard.

 

E. OrsennaAvec Eric Fottorino et Christophe Guillemin (*), nous avons, il y a plus de vingt ans, écrit un livre qui s'appelait Besoin d'Afrique (**). Les sourires apitoyés et méprisants n'ont pas manqué. Nous avons été traités, au mieux, de bonnes âmes. Aujourd'hui la donne a changé. Le continent qui occupe notre sud se développe à grande vitesse. Certes il part de bas, mais il nous montre l'exemple en termes de croissance. Une croissance qui est notre chance. 

 

Il y a tant à construire ensemble. 

 

Et une nouvelle génération d'Africains paraît : les entrepreneurs, des entrepreneurs véritables. 

La nouvelle génération a de l'énergie à revendre, souvent des compétences et l'ambition de s'enrichir (pourquoi pas?) mais aussi de sortir de la pauvreté sa famille, son quartier, sa région.

Ce développement et ces entrepreneurs ont besoin de financements. Des financements importants, bien sûr, mais aussi pertinents. Telle est la vocation d’Investisseurs & Partenaires. 

Voilà pourquoi je vous rejoins. 

 

Plus que jamais je crois en l'Afrique. Plus que jamais je crois que nos destins sont liés. 

Oui, l'Afrique est bien partie. Accompagnons ce mouvement de fond. Il se pourrait bien que nous y trouvions la force de relancer notre vieille Europe.

 

Erik ORSENNA, romancier et académicien

Photo credit: Bernard Matussière

(*) Eric Fottorino est romancier et journaliste au quotidien Le Monde. Christophe Guillemin est économiste et directeur à l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel.

(**) Paru en 1992 chez Fayard.

 

ITG Store est une entreprise du portefeuille du Fonds I&P Afrique Entrepreneurs - IPAE

ITG Store, qu'est-ce que c'est ? C'est une société d'intégration et de service informatique fondée par le camerounais Gabriel Fopa. Stockage de l'information, archivage, protection des données... Gabriel Fopa nous explique toute son activité ce week-end.

Lien vers l'émission Afrique Plus

Ecoutez l'émission (19:30)

 

Jeune Afrique cite Bagoré Bathily, 38 ans, fondateur et DG de la Laiterie du Berger, parmi les 25 leaders de demain en Afrique Francophone. 

"En quelques années, le Franco -Sénégalais, Bagoré Bathily est devenu une star de l'entrepreneuriat social. Après une expèrience en Mauritanie, ce vétérinaire formé en Belgique a eu l'idée de créer une filière de lait au Sénégal, où 90% du précieux liquide est importé. Lancé en 2006 grâce au fonds d'investissement I&P, la Laiterie du Berger décolle trois ans plus tard avec le soutien de Danone, aujourd'hui entré dans son capital. Chaque jour, l'entreprise écoule 7 tonnes de produits laitiers, principalement à Dakar, et collecte sa matière première, à un bon prix, auprès de 800 éleveurs. "  Article paru dans jeune Afrique septembre 2013

Télécharger l'article 

Suivez la Laiterie du Berger

Ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Asie et de l’Agence Française de développement, Jean-Michel Severino est Président de Convergences 2015. Membre du Haut Panel des Nations Unies chargé de travailler sur l’agenda post-2015 des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), il défend une approche globale de la lutte contre la pauvreté.

En quoi a consisté le rôle du Haut Panel nommé par le secrétaire général des Nations Unies dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ? 

La date butoir des Objectifs du millénaire pour le développement est 2015. Mais le processus international de réflexion sur l’après 2015 a été amorcé dès 2012, avec la nomination par le secrétaire général des Nations Unies d’un “panel de haut niveau” chargé de définir les orientations et de travailler sur l’agenda post-2015. Coprésidé par David Cameron, Premier ministre du Royaume-Uni, Susilo Bambang Yudoyono, Président de l’Indonésie et Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria, le panel a publié le 30 mai 2013 son rapport final, ébauchant le nouveau cadre appelé à prendre le relais des OMD. Dès ce mois de septembre 2013, Ban Ki-Moon proposera à l’assemblée générale des Nations-Unies, sur la base dudit rapport ainsi que d’autres sources, un processus et des orientations pour le renouvellement de l’agenda international.

 

Et plus concrètement, en termes de calendrier ? 

J’imagine que le secrétaire général va proposer à l’assemblée générale un groupe de travail qui réunira une partie des Etats membres. S’ensuivra une discussion de quelques mois qui aboutira à soumission au vote de l’assemblée générale d’un texte en septembre 2015. La négociation finale sur les OMD sera sans doute beaucoup plus politisée que ne l’a été notre débat au sein du panel. Les sujets seront les mêmes, mais soumis aux différents processus de négociation inter-gouvernementaux qui prendront le relais.

 

S’il fallait retenir un message parmi les grandes directions ouvertes par le panel… 

Pour la première fois dans l’histoire de la planète, on affirme que l’élimination de la pauvreté absolue à l’échelle de la planète est possible, à l’horizon 2030.

 

On pourrait relativiser l’audace du projet en rappelant que le niveau de pauvreté absolue est fixé à 1,25 dollar par jour et par personne… 

On peut toujours tout objecter. Le fait de poser comme objectif commun l’élimination de la pauvreté n’en demeure pas moins extraordinaire. Les calculs sont là. En jouant sur la combinaison de la croissance économique et de la redistribution mondiale, cet objectif est à portée de main. On ne l’aurait pas dit il y a dix ans.

 

Quelles sont les autres grandes orientations proposées ? 

Il est nécessaire que les OMD soient pensés en termes économiques et identifient l’emploi comme le sujet majeur des quinze prochaines années. De la résolution de la problématique de l’emploi, qui concerne l’ensemble de la planète, dépendra la réussite d’un bon nombre de composantes des OMD. Si nous ne parvenons pas à répondre à la demande des centaines de millions de jeunes qui vont arriver sur le marché de l’emploi d’ici 2030, nous n’aurons pas de croissance économique, l’ accès à l’éducation et la santé se trouvera freiné et la conflictualité vraisemblablement exacerbée.

 

Autre point essentiel : Rien ne sera fait en dehors de la dimension environnementale. Il n’y aura pas de nouveaux OMD qui ne soient en eux-mêmes des objectifs de développement durable.

Enfin, dernier message central : la prochaine génération des OMD devra intégrer des dimensions de la paix et des droits de l’homme. Les conflits sont la première cause des retards pris dans la lutte contre la pauvreté, ainsi que des retards au niveau environnemental. Le nombre de pays entrés en conflit ces 20 dernières années est considérable, le nombre de victimes de ces conflits est colossal et les pertes en PIB liés à ces conflits sont hallucinantes.

Au regard des travaux et des conclusions du panel, peut-on affirmer que 2015 sera une date charnière, voire de rupture dans la lutte contre la pauvreté ? 

Comme tout groupe de travail, le panel prend d’une part acte du réel et de ses évolutions, d’autre part ouvre des pistes. Ne nous leurrons pas : ce type d’exercice est fatalement voué à un certain conservatisme dans la mesure où il repose sur une négociation entre membres pour aboutir à un compromis sur l’état du monde. Mais il y a dans ce chantier de bonnes nouvelles pour la planète. Dans un monde gagné par les tensions et les conflits de tous ordres, ce travail sur les OMD est l’une des rares occasions de rassemblement de la communauté internationale autour d’objectifs partagés. Ce qui, en soi, constitue une rupture fondamentale. A tel point, a plaidé le panel, qu’il devient nécessaire de sortir de la logique traditionnelle de développement, où les pays riches aident les pays pauvres, pour adopter une logique beaucoup plus globale. Il s’agit désormais de fixer des objectifs élargis, sociaux, environnementaux, économiques (on aurait pu ajouter culturels, mais ça n’a pas été le cas, c’est dommage) et d’encourager chacun des acteurs, à son échelle, selon son positionnement, à jouer un rôle dans leur réalisation. On a quitté l’articulation binaire riches-pauvres, nord-sud, est-ouest, pour promouvoir le principe de responsabilité différentiée dans l’atteinte d’objectifs communs.

 

“Chacun des acteurs”, dites-vous… Cela signifie que les Etats n’ont plus un rôle central dans les objectifs de développement ? 

Je me réjouis de constater que le message de conclusion du panel rejoint de plain-pied la thèse défendue depuis le début par Convergences : celle de la nécessaire structuration d’un partenariat global autour des objectifs du millénaire. Nous avons bien sûr toujours besoin des Etats sur les champs où leur légitimité de décision et d’action reste déterminante. Mais dès lors que l’on aborde les grands sujets structurels de la planète, il est clair que les Etats ont perdu le monopole de l’action collective et que le monde est devenu trop complexe et trop mal gouverné pour qu’ils soient en mesure d’apporter seuls les solutions. Diversité, pauvreté, droits de l’homme : le progrès sur ces grandes causes sera le résultats d’alliances nouvelles entre les Etats, les entreprises, les collectivités locales, les ONG, les fondations. L’économie sociale et solidaire peut à cet égard être un laboratoire précieux pour ces nouvelles alliances. Là encore, une rupture s’est opérée. Jusqu’à présent, les Nations Unies ont toujours défendu une approche étatiste. Et les OMD actuels relèvent eux-mêmes d’une approche exclusivement étatiste.

 

Dans les faits, le poids de certains acteurs non-étatistes est déjà incontestable… 

Effectivement. Sur le champ de la santé mondiale par exemple, la fondation Bill Gates a plus d’influence que l’OMS. Mais qu’il faut faire aujourd’hui, c’est passer du constat à l’appropriation de cette réalité pour aller vers l’organisation dynamique des alliances. Ce qui n’est pas un message si évident qu’il n’y paraît. Dans les institutions et les cénacles de réflexion, il est même encore très contesté. Au sein de Convergences, certains promeuvent une entreprise privée dont le seul but est de faire du profit sans avoir à se soucier de la réduction de la pauvreté, d’autres défendent un monde structuré par la lutte des classes et où les partenariats avec des représentants de l’économie privée sont nécessairement coupables. Par ailleurs, au-delà de ce qui existe et de ce que l’on souhaite atteindre, il convient de faire attention aux faux semblants ; le greenwashing, ça existe, les fausses alliances, ça existe, les ONG qui sont prêtes à tout pour un peu d’argent, ça existe.

 

Quid du rôle direct des citoyens ? 

Il va devenir de plus en plus essentiel. Le crowdfounding constitue l’une des ouvertures méthodologiques les plus importantes en termes de collaboration entre les citoyens et l’entreprise, au travers d’approches comme l’arrondi, les achats augmentés, le microdon. Il ne fait pas de doute que ce modèle de financement doit être encouragé.

 

A partir de quoi peut-on affirmer que les OMD sont atteints ? Sur la base de quelles options de mesure et de quels instruments ? 

Parmi les huit OMD et la cinquantaine de sous-objectifs, certains ne sont absolument pas mesurables. D’autres sont mesurables mais n’ont pas été mesurés, faute d’appareils statistiques et de systèmes de suivi. Il y a également des indicateurs non-pertinents, a minima discutables. Un exemple : sur l’éducation, les objectifs ont été fixés en termes de taux de scolarisation. Or, tout le monde s’accorde pour dire que la scolarisation est une donnée purement formelle et que ce qui compte, c’est ce qu’un enfant apprend. On aurait donc dû opter pour des objectifs liés aux contenus cognitifs absorbés.

 

Voilà pour l’aspect “technique” de la mesure. Mais le choix des indicateurs est aussi sous-tendu par des postures éthiques… 

Une autre critique, plus politique, voire philosophique, est également possible. On peut en effet se demander si l’on doit raisonner en termes de nombre d’habitants de la planète ou en termes de nombre de pays. Si l’on raisonne en nombre de personnes, certains OMD sont totalement atteints. Mais c’est en partie dû à la croissance chinoise, qui a permis à 600 millions de personnes d’atteindre ces objectifs. Pendant ce temps, en Afrique, à bien des égards, il ne s’est rien passé. Autre question : en quoi l’atteinte d’un objectif reflète-t-elle un effort de politique publique mondial ? Si la croissance économique mondiale est de 6% et que l’on fixe des objectifs qui sont la conséquence naturelle de ces 6%, on ne fait rien d’autre que se laisser porter par les événements. A contrario, si la croissance est nulle et que les indicateurs ne progressent pas, ce n’est pas forcément que l’action volontaire mondiale n’a pas eu d’effet.

 

Ce sont là des débats sans fin… 

Tous les sujets dont nous parlons ici renvoient en creux aux grands débats qui structurent de façon transversale un très grand nombre des réflexions politiques publiques à l’échelle de la planète. Ils opposent les logiques techniques et les logiques politiques, les approches intégrées et celles qui désolidarisent politique et environnement, les tenants d’un tropisme de la pauvreté et ceux d’une lecture globalisante… Mais, au-delà des débats, la négociation internationale consiste aussi à créer un espace d’ambiguïté qui permet de ne pas trancher définitivement.

Lire l'article ...

Le séminaire de formation des entrepreneurs partenaires d'I&P s'est tenu au Crédit Coopératif à Nanterre,  les 22 et 23 octobre 2013, sous le thème "Défis et Enjeux du financement de votre entreprise".

Financer ses activités, maitriser sa comptabilité, nouer une relation de confiance avec son banquier, développer un réseau de partenaires, des défis incontournables pour les PME !

C'était également un moment de rencontre et d’échanges entre les entrepreneurs partenaires d’I&P.

Le séminaire a connu un vif succés. 


Farming Sea Cucumbers in Malagasy Villages

Blue Ventures’ project builds on research by the Universities of Belgium and Mons, in a partnership with the Malagasy University of Toliara’s Institute of Fisheries and Marine Science, which have developed a patented method of sea cucumber hatchery reproduction.

In 2009, these universities worked with a couple of local Malagasy entrepreneurs to develop a pilot sea cucumber-production business named Madagascar Holothurie SA (MHSA).

To increase the social impact of their business model and increase production capability, MHSA partnered with Blue Ventures, which identifies suitable farming locations and trains coastal Malagasy communities to raise sea cucumber juveniles from MHSA’s hatchery.  Based on the success of the model and the potential for positive social and environmental impact, MHSA’s entrepreneurs secured funding from a French venture capital fund Investisseurs & Partenaires (I&P) and the Netherlands’ Private Sector Investment program—in addition to bank loans and personal capital—to launch a larger commercial sea-cucumber farming venture named Indian Ocean Trepang (IOT).

Demand for sea cucumbers in Asia, where the delicacy is believed to have medicinal qualities, means the product can retail for hundreds, even thousands of dollars per kilogram. I&P was also attracted by the 150 jobs the new business will create in the Malagasy factory headquarters alone—not including the jobs created in the local villages Blue Ventures works with, said Elodie Nocquet, an I&P Financial and Environmental Social and Governance officer. She added that IOT’s business plan does not tax existing environmental resources and even contributes to the repopulation of sea cucumbers in the wild.

I&P is taking a long view with its combined equity-loan investment of €600,000 (just under $800,000) of the €2 Million (approximately $2.66 Million) project. The fund plans to sell their equity to the Malagasy entrepreneurs after a flexible term of investment. The exit is anticipated to be between 2017 and 2019, depending on the business’ progress.

Read more

Biotropical est une entreprise présente au portefeuille d'I&P depuis 2007. Son Directeur Général est un agronome visionnaire qui a réussi l'industrialialisation  de la production de fruits tropicaux biologiques en Afrique tout en développant l'activité des petits producteurs.

Alain Foka, journaliste de RFI, interviewe M. Imélé sur son parcours et sa vision sur l'avenir et les débouchés de la filière bio africaine. Le message est clair et trés encourageant : le bio africain peut conquèrir les grands marchés du monde. De nouveaux partenaires frappent à la porte de Biotropical, convaincus qu'il faut soutenir l'entreprise et l'ensemble de la filière.

Ecouter l'interview de Jean-Pierre Imélé sur RFI

Découvrir Biotropical