Lancé en juillet 2020 avec le soutien de l’Union européenne à travers le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique (FFU), le programme I&P Accélération au Sahel a réalisé ces derniers mois une dizaine de nouveaux financements d’amorçage.
Un programme pour accélérer le développement des projets entrepreneuriaux et des petites entreprises de la sous région sahélienne
Pour accélérer le développement des jeunes pousses de la sous-région sahélienne, I&P et l’Union européenne ont lancé I&P Accélération au Sahel, un programme innovant qui propose des financements d’amorçage et des missions d’assistance technique aux petites entreprises et start-ups jugées trop jeunes pour bénéficier d’un financement classique (prêt bancaire, investissement en capital, etc.). En savoir plus.
Ces derniers mois, I&P et les fonds d’investissement d’impact participant à la mise en œuvre du programme – Comoé Capital, Sinergi Burkina, Sinergi Niger et Teranga Capital - ont accueilli 8 nouvelles entreprises en portefeuille dans 3 pays du Sahel :
Au Burkina Faso :
Fenel, une maison de création d'accessoires de mode conçus à partir d'étoffes tissés à la main (Faso Dan Fani)
Salgatech, une entreprise de production et d’installation de chambres froides multifonctions et des machines à glace
Yam Agro Industries, une entreprise spécialisée dans la production de sirops (bissap, gingembre) et de confiture de mangue
En Côte d’Ivoire :
Citrine Corporation, une entreprise spécialisée dans la transformation et la commercialisation du manioc en attiéké frais (semoule de manioc) et en placali (pâte de manioc)
Ecoclair,une entreprise spécialisée dans la buanderie industrielle pour les complexes hôteliers, les entreprises et industries et les clients particuliers
E’Sens, une entreprise ivoirienne spécialisée dans la production d’huiles essentielles d’agrumes (bigarade, bergamote)
Syn’el, une entreprise spécialisée dans la fabrication artisanale de sorbets sur bâtonnet à partir de jus entièrement naturels
Au Mali :
Fulbe & Khem, un laboratoire spécialisé dans la transformation de plantes médicinales locales en compléments alimentaires et produits cosmétiques et la commercialisation des produits à travers les pharmacies, les parapharmacies, les supérettes et les chaines de magasin bio
I&P Accélération au Sahel répond aussi aux besoins nés de la crise Covid-19
La crise sanitaire et les impacts économiques générés par la pandémie de covid-19 ayant fortement fragilisé les petites et moyennes entreprise, une partie du budget du programme a été consacrée à l’accompagnement d’entreprises partenaires d’I&P à fort potentiel, mais qui ont dû se réinventer pour pouvoir maintenir leurs activités face à la crise Covid-19.
En outre, 3 nouvelles entreprises ont pu bénéficier d’un accompagnement supplémentaire par les équipes locales en charge du programme, leur permettant de renforcer leurs trésorerie (cash-flow), de développer de nouveaux services, ou de renforcer leurs sources d’approvisionnement :
Africa Radio, une radio privée panafricaine et indépendante
Firefly, une société de communication au sein des transports publics au Sénégal, en particulier dans les bus au Sénégal
Golden Nuts & Grains (GNG), une entreprise sénégalaise spécialisée dans la production de jus naturels à base de produits locaux
A PROPOS DU PROGRAMME I&P ACCELERATION AU SAHEL
I&P Accélération au Sahel est un programme d’accompagnement s’adressant aux start-ups et petites et moyennes entreprises d’Afrique de l’Ouest avec un objectif principal : leur donner accès aux financements et aux compétences nécessaires pour permettre leur développement et ainsi favoriser la création d’emplois décents et pérennes dans la sous-région. En savoir plus sur le programme I&P Accélération au Sahel.
Cet ambitieux programme, qui totalise à ce jour 28 entreprises en portefeuille est financé par l’Union Européenne à travers le Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afrique, un instrument financier pour répondre de façon rapide, souple et efficace aux situations d’urgence liées à la crise migratoire et aux déplacements forcés, et proposer des solutions pérennes aux causes profondes de la migration. Pour plus d’informations, visitez le site officiel de l’Union européenne
Today, Investisseurs & Partenaires (I&P), via I&P Education to Employment (IP2E), announced a partnership with the Mastercard Foundation that will support businesses in the education sector to recover from the impact of COVID-19.
The three-year program will accelerate 30 education entrepreneurs (edupreneurs) in Côte d’Ivoire, Ghana, and Senegal by addressing key challenges related to access, quality, and relevance faced within the sector, including:
Funding for education businesses in recovery phase seeking to adapt and expand;
Skills development through technical assistance to accelerate SMEs’ digital transformation;
Education opportunities through innovative social inclusion mechanisms; and
Data and advocacy through robust impact management systems and policy dialogue.
The education start-ups and SMEs will be selected based on their capacity to offer quality education and training, while promoting employability and youth empowerment within their countries of operations.
“As a pioneering impact investment group, we have witnessed the gap between the available skills of young women and men and the needs of the job market. While African governments have limited means to solve these problems, the private sector is increasingly perceived as a possible complementary player that could boost access to, and the quality and relevance of education”
Emilie Debled, Executive Director for Strategic Developments & Partnerships at I&P.
By accelerating the work of edupreneurs and SMEs in the education space, the US$10.5 million program aims to impact 95,000 beneficiaries, including students, trainees, and ed-tech platform users served by these businesses, out of which 55% will be women and 33% disadvantaged youth.
“Providing a pathway to recovery for early stage edupreneurs and SMEs within the education sector will strengthen their operations, build resilience, and increase their social impact within the countries and communities in which they operate with a ripple effect on the improvement of education at a national level”
Nathalie Akon Gabala, Mastercard Foundation’s Regional Head for Western, Central and Northern Africa.
With support from the Mastercard Foundation COVID-19 Recovery and Resilience Program, IP2E will be able to deploy its Access Facility, a grant-based facility aimed at increasing access to quality education in Africa, to support SMEs in the education sector that have been severely hit by the pandemic.
The program will use mechanisms to ensure that the targeted SMEs are able to promote greater social inclusion among young people, especially young women and girls, who do not generally have the means to attend quality programs. The program will pilot the design of income share agreements or scholarship programs with these education SMEs. In doing so, it will build the capacity of targeted SMEs to enhance access to their programs to young people, primarily young women.
“Although the education sector was heavily affected by the COVID-19 crisis, many edupreneurs doubled down on efforts to retain students and accelerate the use of digital tools in schools. This partnership will be instrumental in strengthening the resilience of these SMEs to provide young people with better pathways to education and employment”
Domoina Rambeloarison, Director of the Access Facility at I&P.
The Mastercard Foundation works with visionary organizations to enable young people in Africa and in Indigenous communities in Canada to access dignified and fulfilling work. It is one of the largest, private foundations in the world with a mission to advance learning and promote financial inclusion to create an inclusive and equitable world. The Foundation was created by Mastercard in 2006 as an independent organization with its own Board of Directors and management.
About the Mastercard Foundation COVID-19 Recovery and Resilience Program
The Mastercard Foundation COVID-19 Recovery and Resilience Program has two main goals. First to deliver emergency support for health workers, first responders and students. Second, to strengthen the diverse institutions that are the first line of defense against the social and economic aftermath of this disease. These include universities, financial services providers, businesses, technology start-ups, incubators, government agencies, youth organizations, and non-governmental organizations.
Investisseurs & Partenaires est heureux d’annoncer un partenariat avec Mastercard Foundation, à travers son programme I&P Éducation et Emploi, dédié aux entreprises du secteur éducatif en Afrique, fortement impactées par la crise de la Covid-19.
Le programme, d’une durée de trois ans, permettra d’accélérer 30 entrepreneur.e.s du secteur éducatif en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Sénégal (« édupreneurs ») en répondant aux principaux problèmes d'accès, de qualité et pertinence de l’éducation rencontrés dans le secteur.
Le programme comprend ainsi quatre composantes principales :
Le financement des entreprises dans le cadre de leur relance et leur croissance post-pandémie ;
Le développement des compétences grâce à l'assistance technique pour accélérer la transformation digitale dans les entreprises ;
Des opportunités d'éducation par le biais de mécanismes d'inclusion sociale innovants ;
Des données d’impact et une stratégie de plaidoyer par le biais de systèmes de gestion de l'impact robustes et d’un dialogue soutenu avec l’ensemble des partie-prenantes locales.
Les jeunes entreprises et les PME du secteur éducatif seront sélectionnées en fonction de leur capacité à offrir un enseignement et une formation de qualité, tout en favorisant l'employabilité et l'autonomisation des jeunes dans leur pays d'opération.
"En tant que groupe pionnier de l'investissement d’impact, nous avons constaté l'écart entre les compétences disponibles des jeunes, femmes et hommes, et les besoins du marché du travail. Alors que les gouvernements africains ont des moyens limités pour résoudre ces problèmes, le secteur privé est de plus en plus perçu comme un acteur complémentaire pour stimuler l'accès à l'éducation, ainsi que la qualité et la pertinence de celle-ci"
Émilie Debled, Directrice Exécutive Développement et Partenariats chez I&P.
En accélérant le développement des "édupreneurs" et des PME dans le domaine de l'éducation, ce programme de 10,5 millions de dollars vise à toucher 95 000 bénéficiaires finaux, dont des étudiants, des stagiaires et des utilisateurs de plateformes ed-tech desservis par ces entreprises, parmi lesquels 55 % seront des femmes et 33 % des jeunes défavorisés.
"Offrir des perspectives de reprise aux jeunes entrepreneurs et aux PME du secteur de l'éducation permettra de renforcer leurs activités, d'accroître leur résilience et leur impact social au sein des pays et des communautés dans lesquels elles opèrent, avec un effet d'entraînement sur l'amélioration de l'éducation au niveau national "
Nathalie Akon Gabala, responsable régionale de Mastercard Foundation pour l'Afrique Occidentale, Centrale et du Nord.
Grâce au soutien du Programme de Rétablissement et de Résilience de la COVID-19 de la Mastercard Foundation, IP2E sera en mesure de déployer son fonds d'accès, une facilité basée sur des subventions visant à accroître l'accès à une éducation de qualité en Afrique, afin de soutenir les PME du secteur de l'éducation qui ont été gravement touchées par la pandémie.
Le programme s'appuiera sur un ensemble de mécanismes visant à garantir que les PME ciblées soient en mesure d'offrir un meilleur accès et une meilleure inclusion sociale aux jeunes, en particulier aux jeunes femmes et aux jeunes filles, qui n'ont généralement pas les moyens de suivre des programmes de qualité. Le programme conduira des projets pilotes tels que la conception d'income share agreements (ISA, ou accords de partage des revenus) ou de programmes de bourses avec des PME du secteur éducatif. Ce faisant, il permettra de faciliter l'accès à ces programmes de bourses aux jeunes, et principalement aux jeunes femmes.
"Bien que le secteur de l'éducation ait été fortement touché par la crise COVID-19, de nombreux entrepreneurs ont redoublé d'efforts pour retenir les étudiants et accélérer l'utilisation des outils numériques dans les écoles. Ce partenariat contribuera à renforcer la résilience de ces PME afin d'offrir aux jeunes de meilleures voies d'accès à l'éducation et à l'emploi"
Domoina Rambeloarison, Directrice du Programme Fonds d’Accès IP2E.
La Mastercard Foundation travaille avec des organisations visionnaires pour permettre aux jeunes en Afrique et dans les communautés autochtones du Canada d'accéder à un travail digne et épanouissant. Il s'agit de l'une des plus grandes fondations privées au monde dont la mission est de faire progresser l'apprentissage et de promouvoir l'inclusion financière afin de créer un monde inclusif et équitable. La Fondation a été créée par Mastercard en 2006 comme une organisation indépendante dotée de son propre Conseil d'Administration et de sa propre Direction.
À propos du programme de Rétablissement et de Résilience de la COVID-19 de la Mastercard Foundation
Le Programme de Rétablissement et de Résilience de la COVID-19 de la Mastercard Foundation compte deux objectifs majeurs. Premièrement, apporter un soutien d'urgence aux personnels de santé, aux premiers intervenants et aux étudiants. Deuxièmement, renforcer les diverses institutions qui constituent la première ligne de défense contre les séquelles sociales et économiques de cette maladie. Il s'agit notamment des universités, des prestataires de services financiers, des entreprises, des start-ups technologiques, des incubateurs, des agences gouvernementales, des organisations de jeunesse et des organisations non gouvernementales.
In 2004, Bagoré Bathily launched in Senegal La Laiterie du Berger, a company dedicated to promoting locally produced milk. From the very beginning, the company received support from I&P, which was also just getting started at the time.
The company has come a long way since: a well-established brand (Dolima), a strong growth, 500 direct jobs, 900 milk suppliers, and partnerships with Danone Communities, the Grameen Crédit Agricole Foundation, and, more recently, with the Mastercard Foundation... Building on this growth and these positive impacts, I&P exited the company, for the most part on the founder and a pool of individuals, mainly Senegalese, as well as on Danone Communities and the Grameen Crédit Agricole Foundation.
With Bagoré Bathily, we look back on this journey but also on today's challenges: the impact of the Covid crisis and the advocacy role towards the Senegalese State and the entrepreneurial community, as evidenced by Bagoré's recent participation in the book "Bâtisseurs d'Afrique", which looks back on 11 African entrepreneurial trajectories.
Can you tell us a little bit about your career path, and the meeting with I&P?
I am a veterinary surgeon by training, I studied in Belgium. When I returned to Senegal, the country where I grew up, there were no real job opportunities for me. Because of my job, I could observe the structural problems in cattle farming. In particular, the fact that farmers do not sell their production and are therefore maintained in a precarious situation. I had the intuition to create a company that would buy the milk from farmers and produce dairy products that would stand out from the rest, because in Senegal the dairy products are usually made from powdered milk. Using locally produced fresh milk will make a difference that consumers will enjoy and value. From there we could start something new and impactful. It really was an idealistic idea.
We lacked a financial vision. We had a good operational project, but it wasn't clear how we were going to finance it. How to make a business plan, how to raise capital, dealing with the banks… we didn’t know this world well.
We were lucky to meet I&P, almost at the same time as I&P was setting up. I&P provided us with a review of our project from a financial perspective: what was needed to structure it, what were the risks, etc.?
How has the company evolved?
The project started operating in 2007. We made a turnover of 250 million FCFA, which was remarkable for a young project like us. La Laiterie was drawing a lot of attention already : it was an industrial project, carried out by young people, with an investment fund. It really was a pioneering project at the time.
In 2020 we close with about 9 billion FCFA of turnover. We can see the huge difference since 2007: a story of incredible growth. Behind these numbers lies a huge success in terms of market access. The brand Dolima has become one of the strongest in its category in Senegal. 90% of Senegalese quote our brand when asked to name a yogurt. It' s a huge success.
In terms of impacts, we have also been very close to I&P's trajectory. We had the same the intuition that the core businesses were fundamental, but at the same time we had to follow our impact very rigorously. The two are not naturally linked. There are now about 500 employees. On top of that we have an under-management of 2500 jobs, through the network of farmers. At the end of 2020, we work with about 900 milk producers.
We don't just buy milk from the farmers. We offer them many services and easier access to production factors so that they produce better and earn a better living by selling milk through their traditional activity. We follow a whole trajectory to bring them to an effectively professional level, from every point of view: to earn money, to have access to credits, to knowledge, to provide alternatives for the next generations.
How has the Covid-19 crisis impacted the company?
The covid is a huge slap in the face, a huge crisis. We are very lucky at La Laiterie because it is a company that sells staple food. In Senegal, yogurt is really considered as staple food. Compared to sectors such as tourism or transport, we have not been affected… in terms of activity and turnover.
But we have been deeply affected in our operations. Our company deals every day, morning and evening, with 900 farmers and thousands of retail outlets… the risk of Covid cases in our industrial site was very high. It was therefore necessary to put in place exemplary hygienic measures. We were able to produce hydroalcoholic gel. As an industry, it's not so complicated. We received support from the Mastercard Foundation to deliver this alcohol to the farmers, but also to the shopkeepers and the wider ecosystem.
By building SMEs, we build unexpected things. A company like us is not supposed to raise the level of hygiene in a whole ecosystem like that. This kind of externalities are only possible with structured companies, with the type of companies that are supported by I&P. It’s much more difficult for the informal sector. There is nothing to accompany informal entrepreneurs in a crisis, they are really left behind. They are not represented, they can't get together to talk about their problems, they don't have access to training, and so on. In a crisis phase, it's chaos.
Overall, the resilience of our economic systems is really stronger when we have a network of structured companies. Again, for me, this is the initial vision of I&P. It is necessary to increase the fabric of formal SMEs of a certain size because it will accelerate the development of our countries. And that seems so obvious in the face of a crisis like the Covid.
" By building SMEs, we build unexpected things (...) The resilience of our economic systems is really stronger when we have a network of structured companies. It is necessary to increase the fabric of formal SMEs of a certain size as it will accelerate the development of our countries. It seems so obvious in the face of a crisis like the Covid."
Can you tell us more about your advocacy activities?
It's quite unique to have a company that wants to set up an entire sector, and which by definition becomes an observatory. It allowed us to seriously engage in a discussion with the government regarding the need to review the taxes on certain dairy products. That's the issue at stake: local milk is more expensive than powdered milk, so industrialists don't buy local milk. It maintains a status quo in which farmers are not associated with the success of dairy consumption expansion.
It was one of the measures that had to be taken: we succeeded thanks to the trust that the government has in us, and the impact figures that we were able to put forward, on the creation of jobs, the creation of wealth for the farmers, the fact that they are starting to make credit, etc.
Regarding entrepreneurship, it’s the same thing. Identifying entrepreneurs, motivating them, getting them to meet other entrepreneurs, leading them to think "this is possible", where they can exchange on the common challenges of entrepreneurs: issues of choice, success, family, patience, etc. In the end, all entrepreneurs are somewhat similar, and all their trajectories, whether the company is a dairy, an IT start-up, a high-tech company, or an investment fund, are similar. It's important to address that, to take part of entrepreneurial networks, to explain to other stakeholders what an entrepreneur is.
The book produced in partnership with I&P, which highlights the career paths of 10 entrepreneurs in the portfolio, is a way to get into this intimacy. Who are these entrepreneurs and what are their backgrounds? It's certain that it will inspire other people. Personally I've been inspired by similar people, so I think it's a good practice. I'm really a believer in highlighting these advocacy projects, because it's useful, it feeds the right energy channels. And God knows there are others channels that should be dried up...
In the end, all entrepreneurs are somewhat similar, and all their trajectories, whether the company is a dairy, an IT start-up, or a high-tech company, are similar.
About the book Bâtisseurs d'Afrique
Resulting from the collaboration between the group Investisseurs & Partenaires (I&P) and the author Nathalie Madeline, the book Bâtisseurs d'Afrique retraces the careers of eleven African entrepreneurs. Born in Madagascar, Senegal, Mali, Mauritania... or in France, they embarked on their entrepreneurial adventure in the agribusiness, health, energy or construction sectors, with the goals of providing access to essential goods and services for all and serving the community.
Nathalie Madeline, author of the book, had already collaborated with Eyrolles on the book Impact & Cie, which focused on 15 entrepreneurs based in France and supported by the fund Impact Partenaires. Through these African journeys, she revisits some of her key themes: commitment to development, responsible entrepreneurship, social and environmental impact.
Bagoré Bathily s'est lancé en 2004 dans la création de La Laiterie du Berger, une entreprise engagée pour promouvoir le lait local, produit au Sénégal. L'entreprise a été accompagnée dès son démarrage par I&P, qui en était alors aussi à ses débuts.
Le chemin parcouru depuis par La Laiterie est immense : une marque (Dolima) installée, une forte croissance, 500 emplois directs, 900 fournisseurs de lait, des partenariats avec Danone Communities, Grameen Crédit Agricole, la Mastercard Foundation... Fort de cette croissance et de ces impacts, I&P de son côté est sorti de l'entreprise, en grande partie sur le fondateur et un pool de particuliers, principalement Sénégalais, ainsi que sur Danone Communities et la Fondation Grameen Crédit Agricole, partenaires de longue date de la Laiterie.
Retour en vidéo avec Bagoré Bathily sur son parcours, mais aussi les défis d'aujourd'hui : l'impact de la crise Covid, et le rôle de plaidoyer auprès de l’État Sénégalais et de la communauté entrepreneuriale, comme en témoigne la récente participation de Bagoré au livre "Bâtisseurs d'Afrique", qui revient sur 11 parcours entrepreneurs africains accompagnés par I&P.
Pouvez-vous revenir en quelques mots sur votre parcours, et la rencontre avec I&P ?
Je suis vétérinaire de formation, j’ai fait mes études en Belgique. Quand je suis rentré au Sénégal, où j’ai grandi, j’ai eu mon bac, etc., il n’y avait pas vraiment d’opportunités d’emploi pour moi. De par mon métier, j’étais confronté à des problèmes structurels dans l’élevage. Le fait que les éleveurs ne vendent pas leur production et donc sont maintenus dans une situation de précarité. Ça m’a donné l’intuition de créer une laiterie qui achèterait le lait des éleveurs et qui permettrait de fabriquer des produits finis qui se différencieraient, parce qu’au Sénégal tous les produits laitiers sont faits à partir de poudre. Du lait à partir de produit frais local, ça fera une différence que les consommateurs apprécieront. Et puis à partir de là, une pompe sera enclenchée. C’était vraiment une idée idéaliste !
Il nous manquait cependant une vision financière. On avait un bon projet opérationnel, mais on ne voyait pas très bien comment on allait le financer. La culture des business plan, de l’apport en capital, les banques… on ne connaissait pas bien ce monde-là.
On a eu de la chance de rencontrer I&P, quasiment au moment où I&P se mettait en place, en 2004. Ça ne leur faisait pas peur d’avoir un vétérinaire qui ne savait pas lire un bilan. Il fallait se lancer, on était tous des pionniers. I&P nous a apporté la relecture de notre projet avec un angle financier : qu’est-ce qu’il fallait pour le structurer, quels étaient les risques, etc.
Comment a évolué La Laiterie du Berger ? Où en est l'entreprise aujourd'hui ?
On a démarré le projet de manière opérationnelle en 2007. On a fait 250 millions de chiffres d’affaires FCFA cette même année, ce qui était remarquable. Déjà La Laiterie attirait pas mal l’attention. C’était un projet industriel, par des jeunes, avec un fonds d’investissement. C’était quelque chose de vraiment pionnier pour l’époque.
L’afflux d’intérêt pour les projets type du nôtre nous a permis de faire entrer Danone et la Fondation Grameen Crédit Agricole. Danone a permis de renforcer La Laiterie, en aval sur la partie industrielle, mais aussi en amont sur la collecte auprès des éleveurs.
Cette année, en 2020, on clôture avec environ 9 milliards FCFA de chiffres d’affaires : on voit toute la différence depuis 2007, une histoire de croissance incroyable, et un résultat très positif. Mais derrière ces chiffres, il y a une énorme réussite en termes d’accès au marché. La marque Dolima est devenue l’une des plus fortes de sa catégorie au Sénégal. 90% des sénégalais la citent quand on leur demande de citer un yaourt. C’est une énorme réussite.
Sur la partie des impacts, nous sommes aussi depuis l’origine très proches de la trajectoire d’I&P. Il y avait cette intuition que les métiers de cœur étaient fondamentaux, et en même temps il faut suivre très rigoureusement notre impact, parce que les deux ne sont pas naturellement liés. On est 500 employés environ aujourd'hui. 500 emplois directs, c'est vraiment significatif, et on sait tout l’impact que ça sur les personnes concernées, et sur le pays. On a en plus une sous-gestion de 2500 emplois, parce qu’il y a notamment tous les éleveurs. La Laiterie travaille avec 900 fournisseurs de lait à fin 2020.
Chez les éleveurs on ne fait pas qu’acheter du lait. On leur donne tout un tas de services et d’accès à des facteurs de production pour qu’ils produisent mieux, et qu’ils gagnent mieux leur vie par la vente de lait. On a toute une trajectoire qui part de l’existant traditionnel pour les amener à un niveau effectivement professionnel, à tout point de vue : gagner de l’argent, avoir accès aux crédits, avoir accès à la connaissance, avoir des alternatives pour les générations suivantes. Les enfants vont à l’école, donc ils pourront devenir éleveurs, ou devenir autre chose.
Quel a été l'impact de la crise Covid-19 sur l'entreprise ? Sur l'écosystème sénégalais plus généralement ?
Le Covid-19, c’est une énorme gifle, une énorme crise. Nous avons cette chance à La Laiterie d'être une société qui vend des aliments, et des aliments de base (le yaourt au Sénégal est vraiment considéré comme un aliment de base). Donc à côte de secteurs comme le tourisme ou le transport, nous n'avons pas été affecté… dans notre chiffre d’affaires.
Nous avons en revanche été complètement affecté dans nos opérations. Une entreprise qui voit tous les jours, matin et soir, 900 éleveurs, et qui voit tous les jours, des milliers de points de vente, le tout revenant dans un même site industriel... on était vraiment un site où le risque de cas Covid était important. D’où la nécessité de mettre en place des mesures hygiéniques exemplaires.
D’abord on a pu faire du gel hydroalcoolique, et devenir le plus grand fabricant de gel hydroalcoolique du pays. Pour un industriel, ce n’est pas si compliqué. Nous avons reçu le soutien de la Fondation Mastercard pour distribuer le gel non seulement aux éleveurs, mais à l’écosystème élargi, les boutiquiers, etc.
En construisant des PME, on construit des choses inattendues. Une laiterie, ce n’est pas censé relever le niveau d’hygiène dans tout un écosystème comme ça. Ce genre d’externalités ne sont possibles qu'avec des entreprises structurées, avec le type d’entreprises construites par I&P. C’est plus difficile avec l’informel. Il n’y a rien pour les accompagner. En cas de crise, ils sont vraiment des laissés pour compte : ils ne sont pas représentés, ils ne peuvent pas se regrouper pour parler de leurs problèmes, ils n’ont pas accès à de la formation, etc. En phase de crise, c’est le chaos.
Globalement, la résilience de nos systèmes économiques est vraiment plus forte quand on a un maillage d’entreprises structurées. Pour moi, c’est vraiment la vision de départ d’I&P. Il faut mailler, augmenter le tissu de PME formelles de certaine taille, ce qui accélèrera le développement de nos pays. Ça parait tellement évident face à une crise comme celle de la Covid-19.
"En construisant des PME, on construit des choses inattendues. La résilience des écosystèmes est vraiment plus forte quand on a un maillage d'entreprises structurées. C'est la vision de départ d'I&P, que je partage pleinement : il faut mailler le tissu de PME formelles de certaine taille, qui seront essentielles au développement des pays Africains. C'est tellement évident face à une crise comme le Covid 19."
Un mot sur vos activiés de plaidoyer, auprès du gouvernement Sénégalais comme des réseaux entrepreneuriaux ?
C’est assez unique d’avoir une entreprise qui veut mettre en place une filière, c’est le cas de la Laiterie, et qui par définition est un observatoire. Ça nous a permis d’engager sérieusement une discussion avec le gouvernement sur la nécessité de revoir les taxes sur certains produits laitiers. C'est un vrai enjeu : le lait local est plus cher que le lait en poudre, donc les industriels n’achètent pas le lait local. Ça maintient un statut quo dans lequel les éleveurs ne sont pas associés à la réussite de l’expansion de la consommation des produits laitiers.
C’était une des mesures qu’il fallait prendre... on a réussi grâce à la confiance que le gouvernement a en nous, et les chiffres d’impact qu’on a su mettre en avant, sur la création d’emplois en amont, l’enrichissement des éleveurs, le fait qu’ils commencent à faire du crédit, etc.
Pour l’entrepreneuriat c’est la même chose. Identifier des entrepreneurs, les motiver, les mettre dans une trajectoire où ils voient d’autres entrepreneurs, se disent « ça, c’est possible », peuvent échanger sur les défis habituels des entrepreneurs : des questions de choix, de réussite, de famille, de patience, etc. Finalement tous les entrepreneurs quelque part se ressemblent, et toutes les trajectoires, que l’entreprise soit une laiterie, une start-up informatique, ou une fin-tech, se ressemblent.
Le livre qui a été réalisé en partenariat avec I&P, qui met en avant les parcours de 10 entrepreneurs, c’est une façon de rentrer dans cette intimité. Qui sont-ils, quels sont leurs parcours ? C’est sûr que ça va inspirer d’autres personnes. Personnellement j’ai été inspiré par des personnes comparables, et je suis convaincu que c’est une bonne pratique. Je suis vraiment un adepte de mettre en avant ces éléments, parce que c’est utile, ça alimente des bons canaux d’énergie. Et Dieu sait qu’il y a en a d’autres qu’il faut plutôt essayer de tarir...
Finalement tous les entrepreneurs quelque part se ressemblent, et toutes les trajectoires, que l’entreprise soit une laiterie, une start-up informatique, ou une fin-tech, se ressemblent.
Pour aller plus loin : à la découverte du livre Bâtisseurs d'Afrique
Issu de la collaboration entre le groupe Investisseurs & Partenaires (I&P) et l’auteure Nathalie Madeline, le livre Bâtisseurs d’Afrique retrace les parcours de onze entrepreneurs africains.
Né(e)s à Madagascar, au Sénégal, au Mali, en Mauritanie… ou en France, ils et elles se sont lancé(e)s sans complexe dans l’aventure entrepreneuriale, dans les domaines de l’agrobusiness, de la santé, de l’énergie ou de l’immobilier, avec comme objectifs de rendre accessibles à tous des biens et services essentiels et de servir la communauté.
On retrouve ainsi, aux côtés de Bagoré Bathiliy, dix autres entrepreneur.e.s accompagné.e.s par I&P, comme Sidi Khalifou, entrepreneur mauritanien engagé pour l’accès aux services d’eau et d’électricité en zones rurales, Folly Koussawo, qui retourne s’installer au Gabon pour lancer son entreprise de BTP, ou encore Khadidiatou Nakoulima, qui fonde un réseau médical innovant dédié à la femme et l’enfant au Sénégal.
The team of Investisseurs & Partenaires wishes you all the best for 2021... we hope it will be a more favorable year, both privately and professionally, after the difficult year of 2020. A review of the key moments of 2020 and our projects for 2021, with Jean-Michel Severino, CEO of Investisseurs & Partenaires.
A word from Jean-Michel Severino, CEO of Investisseurs & Partenaires
The entire I&P team joins me in wishing you all the best for 2021. We hope that the new year will create a more favorable context, both for our private lives and our professional activities.
In 2020, I&P has focused on giving even greater impact and strength to its mission. We have been very active towards the companies we support. We have helped them deal with the deep consequences of the very severe sanitary and economic crisis. This crisis has not prevented us from continuing to invest in new businesses, in all the funds and vehicles that we manage or support: the entrepreneurial spirit of Africans has remained strong, and whenever circumstances made it possible, we have not hesitated to move forward with them. During the year 2020, we have also been able to actively deploy our support to smaller companies, particularly in the most fragile countries, or in riskier sectors.
The year 2021 appears to be another tough year, worldwide and on the African continent. More than ever, I&P embodies a tool that is particularly well suited to the challenges of our times. The purpose of impact investing is to create economic and human prosperity where markets don't work, where investors usually go because it's too difficult, too costly, too risky. Our role becomes even more important, both in supporting African entrepreneurs and in advocating for their cause in African public policy.
We see that the entrepreneurial dynamic stays strong, that our portfolio companies demonstrate great resilience, and that the opportunities to contribute in building a positive future for the continent through successful investments remain significant.
Persistence in the effort will therefore be the watchword for I&P, with a focus on the deployment of current funds across the three business lines of the I&P family. Acceleration activities (concessional loans and grants to very small businesses, support for national incubators and accelerator, etc.) should reach a new threshold. New IPDEV2 national partners are expected to emerge in Uganda and Mali. As for our expansion activities, we will seek to finalize the implementation of our major I&P Education and Employment project (IP2E), which aims at strengthening the link between education and the job market through the promotion of private companies providing vocational training, while pursuing the investments and exits of our funds I&P Afrique Entrepreneurs (IPAE1 and IPAE 2).
All this should enable us to contribute, always modestly, but more and even better, not only to a necessary economic recovery in Africa, but also to the resolution of some of the continent's major challenges such as employment, gender and climate change.
Toute l'équipe d'Investisseurs & Partenaires vous adresse ses meilleurs vœux pour 2021... que nous espérons être une année plus favorable, sur le plan privé comme professionnel, après la difficile année 2020. Retour sur les moments clés de 2020 et nos projets pour l'année 2021, avec Jean-Michel Severino, Président d'Investisseurs & Partenaires.
Le mot de Jean-Michel Severino, Président d'Investisseurs & Partenaires
Toute l'équipe d’I&P se joint à moi pour vous adresser nos meilleurs vœux pour 2021, que nous espérons plus favorable, sur le plan privé comme professionnel.
En 2020, l'équipe d'I&P s'est attachée à donner encore plus d'impact et de force à sa mission. Nous avons aidé nos entreprises en portefeuille à faire face aux conséquences de la très grave crise économique dans laquelle le continent africain est rentré à partir du second trimestre, une crise économique encore plus importante que la crise sanitaire. Malgré les circonstances adverses, nous avons aussi continué à investir dans de nouvelles entreprises : l'envie d'entreprendre des africains est demeurée forte, et chaque fois que les circonstances le permettaient, nous n'avons pas hésité à aller de l'avant avec eux. Nous avons pu déployer de nouveaux programmes auprès des plus petites entreprises, comme I&P Accélération au Sahel, I&P Accélération technologies et le Social and Inclusive Business Camp.
En cette année 2021, qui s’annonce encore pleine de défis, I&P incarnera plus que jamais un outil particulièrement adapté aux temps que nous traversons.L'investissement d'impact a pour objet de créer de la prospérité économique et humaine là où les marchés ne fonctionnent pas, là où les investisseurs, d'habitude, parce que c'est trop difficile, trop coûteux, trop risqué, ne vont pas. Notre rôle est encore plus important, que ce soit pour aider nos partenaires entrepreneurs, ou pour plaider leur cause dans les politiques publiques africaines.
Nous constatons que la dynamique entrepreneuriale reste forte, que les entreprises de notre portefeuille démontrent une grande résilience, et que les opportunités pour contribuer à construire un avenir positif pour le continent au travers d'investissements performants demeurent importantes.
Sur le plan opérationnel, la persistance dans l'effort sera ainsi le maître mot pour l'équipe d'I&P, avec comme priorité le déploiement de nos trois gammes d'activité. Les activités d'accélération (prêts concessionnels et dons à de très petites entreprises, soutiens aux incubateurs et accélérateurs nationaux...) devraient connaitre un nouveau palier. De nouveaux partenaires nationaux de notre gamme I&P Développement devraient naitre, nous l'espérons, en Ouganda et au Mali. Enfin, pour notre gamme I&P Expansion, nous chercherons à accélérer les investissements et les sorties pour les fonds I&P Afrique Entrepreneurs et à finaliser la mise en place de notre important projet I&P Education et Emploi, dont l'objet est de renforcer le lien entre la formation et le marché de l'emploi par la promotion d'entreprises privées de formation professionnalisante.
Tout ceci devrait nous permettre de contribuer, toujours modestement, non seulement à une reprise économique nécessaire en Afrique, mais aussi à la résolution de quelques grands défis du continent comme l'emploi, le genre, le changement climatique. En un mot, faire une marque supplémentaire sur le terrain africain et avoir plus d'impact humain, notre objectif final.
On Tuesday November 24th, Investisseurs & Partenaires hosted a webconference on the theme "Entrepreneurs in Africa: surviving the Covid-19 crisis"
This event was the opportunity to hear the views of African entrepreneurs and key players in the ecosystem: how has the Covid-19 crisis impacted African small and medium enterprises? What are the mid and long term strategies to be implemented ? What initiatives to support these companies ?
AGENDA OF THE WEBINAR:
How is the African continent facing the crisis? An overview of the economic, social and political issues at stake
With
Jean-Michel Severino, CEO of Investisseurs & Partenaires
Mme Irène MINGASSON, Ambassadrice de l'Union européenne en République du Sénégal
Giving the floor to African entrepreneurs African managers accompanied by I&P share their experience
Hosted by Emmanuel Cotsoyannis, CEO of Miarakap (Madagascar) Ariane Baer-Harper, Country Director, ENKO Sénégal (Education) Folly Koussawo, CEO of Trianon Homes (Construction sector, Gabon) Myriam Kadio-Morokro Brou, Director of Clinique Procréa (Health, Côte d'Ivoire) Rosemonde Touré, Director of Rose Éclat (Agro-industry, Burkina Faso)
A word from investors and donors A look at some initiatives launched to support African businesses
Carsten Sorensen,Deputy Head of Unit at European Commission
Babacar GNING, Executive Director in charge of Investments, FONSIS
Laurent Goutard, Director of International Banking Networks, Africa Region, Mediterranean Basin and Overseas,Société Générale
Nathalie Akon Gabala, Regional Director West, Central & Northern Africa, Mastercard Foundation
Dans son dernier rapport intitulé ‘Using Grants to Support Frontier Finance’, le GIIN se consacre à l’utilisation et la gestion des subventions par les bailleurs de fonds internationaux pour contribuer à la réduction de la pauvreté et l’atteinte des objectifs du développement durable.
Ces acteurs réfléchissent à de nouveaux modes d’outils et de partenariats avec le secteur privé. Ces dernières années, les partenariats avec les organismes philanthropiques (fondations, entreprises, investisseurs d’impact) se sont multipliés. Télécharger le rapport.
Le rapport du GIIN inclut notamment :
Une brève introduction à l'investissement d'impact et au financement
Un aperçu des avantages d'une collaboration entre organismes subventionnaires et investisseurs
Une analyse sur l'utilisation des subventions dans le secteur de la finance
Les critères d’évaluation des programmes subventionnés
3 études de cas consacrées à des programmes subventionnés à fort impact social et/ou environnemental
L’Education Impact Fund, un exemple de réussite de la collaboration I&P, Comoé Capital et la Fondation Jacobs
L’Education Impact Fund (EIF) figure parmi les études de cas mentionnées dans le rapport. Lancé en 2017 par I&P, Comoé Capital et la Fondation Jacobs, cette initiative contribue aujourd’hui à la croissance de 6 entreprises spécialisées dans le secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire.En savoir plus.
Effectif jusqu’en 2022, l’Education Impact Fund est le premier fonds dédié au secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire, dont l’efficacité est dont due au partage de valeurs communs ainsi qu’à l’apport de compétences de chaque partie prenante :
La fondation Jacobs : la Fondation Jacobs a déployé un million d’euro pour le démarrage du fonds et 540 000 euros pour les activités opérationnelles et l’organisation de missions d’assistance technique aux entreprises en portefeuille
I&P : Initiateur du fonds EIF, I&P participe à l’orientation stratégique et apporte ses compétences en impact investing. Avec plus de 15 ans d’expérience dans l’investissement, I&P a soutenu plusieurs initiatives dans le secteur de l’éducation (Trainins, Enko Education)
Comoé Capital : Depuis 2017, Comoé Capital accompagne des PME ivoiriennes, existantes et en création, présentant des opportunités d’impact et de création de valeur fortes. Comoé Capital participe directement à la mise en œuvre du fonds EIF : grâce à une équipe opérationnelle entièrement consacrée à l’EIF, Comoé Capital met à disposition des financements et des ressources d’assistance technique et assure le suivi des entreprises en portefeuille.
Le GIIN (Global Impact Investing Network) est l'organisation internationale de référence pour le secteur de l'investissement d'impact, et se consacre à l'augmentation de son échelle et de son efficacité dans le monde entier. Les investissements d'impact sont des investissements réalisés dans l'intention de générer un impact social et environnemental positif et mesurable, ainsi qu'un rendement financier.
A PROPOS DE COMOE CAPITAL
Comoé Capital est le premier fonds d’investissement à impact dédié au financement et à l’accompagnement des PME et des start-up ivoiriennes. Dirigé par Issa Sidibé, Comoé Capital est le cinquième fonds africain sponsorisé par Investisseurs & Partenaires dans le cadre du fonds I&P Développement 2. Le réseau de fonds inclut à ce jour un fonds au Niger (Sinergi Niger), au Burkina Faso (Sinergi Burkina), au Sénégal (Teranga Capital) et à Madagascar (Miarakap). Site de Comoé Capital
Rensource, l'un des principaux fournisseurs de services d'énergie renouvelable en Afrique de l'Ouest, appuyé par I&P depuis 2020, déploie une centrale solaire photovoltaïque de 700 KWp pour le plus grand producteur d'œufs du Nigeria, Premium Poultry Farms.
Le projet est mené en partenariat avec la société norvégienne d'investissement à impact, Empower New Energy.
Cet important projet est l'un des plus grands contrats d'achat signés dans le secteur solaire au Nigeria et représentera le plus grand projet d'énergie propre de l'industrie avicole. Le plan énergétique produira environ 1 gigawatt d'énergie solaire par an, permettra d'économiser jusqu'à 25 000 tonnes de CO2 au cours de sa durée de vie et contribuera à la lutte d'Abuja contre la pollution atmosphérique locale.
“Cette solution pour Premium Poultry Farms, le plus grand producteur d'œufs du Nigeria, démontre notre capacité à répondre aux besoins énergétiques d'un large éventail de clients industriels. Nous sommes honorés de fournir une énergie propre à un prix abordable pour développer le secteur agricole nigérian, qui revêt une importance cruciale, tout en réduisant les émissions".
Ademola Adesina, Fondateur et Directeur de Rensource.
Rensource, a leading West African renewable energy services provider supported by I&P since 2020, is deploying a 700 KWp solar photo-voltaic plant to Nigeria´s largest egg producer, Premium Poultry Farms.
The project is led in partnership with the Norwegian impact investment company, Empower New Energy.
This landmark project is one of the largest power purchase agreements for solar energy signed in the solar sector in Nigeria and will represent the poultry industry’s largest single clean energy project. The power plant is expected to operate for at least 25 years and will generate ca. 1 gigawatt hour of clean energy annually, save up to 25 000 tons of CO2 in its lifetime and contribute to Abuja´s fight against local air pollution.
“This solution for Premium Poultry Farms, Nigeria’s largest egg producer, demonstrates our ability to meet the energy needs of a diverse array of industrial customers. We are honored to supply affordable clean energy to further grow Nigeria’s critically important agricultural sector, while cutting emissions”
Le Club Afrique de France Invest, dont I&P est membre, a récemment publié Le Guide du Développement en Afrique. Partant du constat que le continent représente aujourd’hui une réelle opportunité d’investissement et de croissance, le guide présente plusieurs points d'attention utile aux dirigeants d'entreprise qui souhaitent mettre en oeuvre une politique de développement en Afrique : comment appréhender les caractéristiques juridiques des différents pays ? Comment mettre place en partenariat ? Quelle approche adopter en matière de ressources humaines ?