La Fondation FARM (Fondation pour l’Agriculture et la Ruralité dans le Monde) a récemment publié un article de Jérémy Hajdenberg et Jean-Michel Severino, co-auteurs du livre ‘’Entreprenante Afrique’’ sur la question de l’agro-alimentaire en Afrique. L'agroalimentaire apparaît depuis peu comme un secteur porteur pour les Petites et Moyennes Entreprises du continent, dans un contexte où l'entrepreneuriat rural est devenu plus accessible et le marché intérieur en forte croissance.

Découvrir l’article ‘’Nourrir l’Afrique : une urgence humanitaire, une opportunité pour les PME Africaines’’

 

 

 

Extraits

 

« La PME agricole africaine est en train de s’imposer. L’entrepreneuriat est une voie maintenant valorisée par la jeunesse africaine et l’agroalimentaire est de plus en plus prisé. Car l’agroalimentaire est vu aujourd’hui comme une immense opportunité, qui tient en une réalité toute simple : l’Afrique subsaharienne a faim (223 millions de Subsahariens étaient sous-alimentés en 2013) »

« L’agriculture et l’agrobusiness représenteront pour l’Afrique subsaharienne une industrie de  1 000 milliards de dollars en 2030 contre 313 milliards en 2010. Dans un contexte où les terres arables ne manquent pas, et où on note des progrès significatifs dans la diffusion des techniques de production, l’envie d’entreprendre s’impose »

 

A propos

A l’interface entre l’action et la recherche, la Fondation pour l’Agriculture et la Ruralité dans le Monde (FARM) alimente les réflexions des décideurs et acteurs du développement à travers  trois champs d’actions :

  • Etudes, Publications & Evènements : faire avancer les débats en mobilisant les acteurs du développement agricole du Sud et du Nord.
  • Projets Pilotes : accompagner et initier de nouvelles approches en co-construisant des projets pilotes avec des acteurs locaux, mettre en valeur les savoir-faire et rendre compte des expériences menées.
  • Formation & Conseil : renforcer les capacités des acteurs en accompagnant l’autonomisation et la professionnalisation des organisations de producteurs, structurer les filières et améliorer leur productivité.

 

Le Club Afrique de l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) et le Groupe ISM Dakar organisent dans la capital sénégalaise un programme de formation de 2 jours sur le capital-investissement, auquel I&P est associé.

Olivier Furdelle, directeur du fonds Teranga Capital, viendra notamment présenter une session sur les ''différents métiers du capital-investissement'' aux côtés d'Hervé Schricke, Président du Club Afrique de l'AFIC.

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Objectifs de la formation

• Découvrir le capital-investissement comme instrument du développement

• Maîtriser les notions clés du capital-investissemen

• Connaître les spécificités des différents métiers du capital-investissement

• Maîtriser le vocabulaire technique de la profession

• Maîtriser les effets juridiques des documents contractuels spécifiques au capital-investissement.

 

A propos

L'Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) a pour mission d'assurer la promotion du capital-investissement, participer à son développement, et garantir son exemplarité en fédérant l’ensemble de la profession.

Le Club Afrique a pour vocation de réunir les écosystèmes du capital investissement français et africain dans le but de promouvoir le développement des entreprises africaines et d’aider les entreprises déjà soutenues par le capital investissement français dans le renforcement de leurs activités africaines. Le Club, dont la création a été annoncée par François Hollande le 6 février 2015 lors du Forum franco-africain "Pour une croissance partagée", compte déjà plus de 300 membres, français et africains pour la plupart.

 

Le Club Afrique de l’AFIC a publié en avril 2016 un Livre blanc du capital-investissement sur le continent africain. Manuel pédagogique, le Livre Blanc présente le poids économique, la croissance et le potentiel du secteur:

 

 

 

Jean-Michel Severino revient sur les dynamiques économiques et entrepreneuriales à l’œuvre dans la région sahélienne, alors que vient de s’achever le forum Sahel Innov à Niamey (Niger).

S’il est encore difficile pour le Sahel de prétendre au statut de ‘’Silicon Valley Africaine’’,  force est de constater l’essor d’un entrepreneuriat qualifié et dynamique et d’une croissance économique significative, en rupture avec les visions uniformément pessimistes de la région. 

►► Lire l'article

 

Extraits

• Ce mois de février 2017, l’incubateur Cipmen de Niamey, fort du lancement récent d’une quinzaine de start-up dans ces toutes dernières années, tient le forum Sahel Innov, consacré aux meilleures start-up de la région. C’est aussi dans ce pays que réside le lauréat du premier prix de business-social attribué par Orange en Afrique : un extraordinaire projet de pilotage de système d’irrigation par téléphone mobile

• La révolution technologique, on la rencontre dans tout le Sahel : au Mali, par exemple, le paiement mobile s’est généralisé au point que les transactions traitées par Orange Money comptent pour plus de 20% du PIB

• Partout dans le Sahel, incubateurs et ‘’jeunes pousses’’ émergent, avec leurs produits parfois décoiffant et leurs entrepreneurs acceptant tous les risques

• Pour prétendre au statut de ‘’Silicon Valley Africaine’’, manquent encore les qualifications supérieures, toujours très limitées, les infrastructures de communication fixes, auxquelles les systèmes de communication mobiles ne peuvent pas encore totalement se substituer, mais aussi tout ce qui fait l’environnement d’une économique technologique

• Malgré toutes les précautions sur l’état de fragilité du Sahel, force est de reconnaître que l’essor d’un entrepreneuriat qualifié et dynamique accompagne une croissance économique significative en rupture avec les visions uniformément pessimistes de la région

• La croissance au Sahel est désormais aussi portée par l’émergence d’une génération entrepreneuriale qui s’exprime dans tous les domaines.

• Ces entreprises témoignent du très grand dynamisme économique d’une région qui est connectée technologiquement au reste du monde, investit, et se démarque des modèles posts-coloniaux historiques exclusivement fondés sur l’exportation de produits non transformés

 

 

A propos

La revue de l'association des anciens élèves de l'ENA, "l'ENA hors les murs", aborde des sujets de société avec le témoignage de personnalités compétentes au travers d'un dossier et d'articles d'actualité sur l'Europe, les entreprises, le service public, la vie dans les régions. Elle informe également les membres de l'AAEENA des activités de l'association et de ses sections.

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France 2 a diffusé un reportage sur la filière lait au Sénégal, pays où la grande majorité du lait consommé est importé d'Europe.

Le reportage s'intéresse au cas de La Laiterie du Berger, entreprise fondée par Bagoré Bathily et devenue en dix ans le 2e producteur de lait au Sénégal. La Laiterie du Berger est la seule entreprise sénégalaise à fabriquer des produits laitiers à partir de lait frais local, collecté auprès de plus de 800 éleveurs de la zone de Richard Toll, au nord du Sénégal.

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Extrait

"Au Sénégal, de vastes étendues pour faire courir des troupeaux de vaches à foison, un peuple d'éleveurs sénégalais au nombre de 200 000 et un goût prononcé pour le lait. Pourtant, à Dakar, la capitale du pays, on ne le consomme qu'en poudre ou presque, produit à l'étranger. 90% du lait vendu au Sénégal est importé sous forme de poudre. Dans les usines de Vitalait, le plus gros producteur du pays, on ne fonctionne qu'avec ça. La matière première est importée principalement d'Europe. 25 000 tonnes arrivent chaque année.

 

Et pourtant, les vaches sont bien là. Trois millions de bovins vivent au Sénégal. C'est autant qu'en France par nombre d'habitants. Ils sont principalement concentrés dans les régions peules du nord du pays. Problème, la mise en place d'une filière coûte extrêmement cher et ce, d'autant plus que la fiscalité sénégalaise n'ait pas du tout favorable."

 

Sénégal : la concurrence du lait européen

 

A propos de La Laiterie du Berger

La Laiterie du Berger est la seule entreprise sénégalaise à fabriquer des produits laitiers à partir de lait frais local, collecté auprès de plus de 800 éleveurs de la zone de Richard Toll, au nord du Sénégal. Les produits de la Laiterie du Berger, distribués dans plus de 6000 points de vente fin 2012, font face à une forte concurrence de produits fabriqués à partir de poudre de lait importée et de produits laitiers issus de l'économie informelle.

Le fondateur de l'entreprise, Bagoré-Xavier Bathily, est né à Dakar et a fait ses études de vétérinaire en Belgique. Il a ensuite travaillé en France et pour une ONG en Mauritanie. En 2005, avec un soutien important de ses frères et sœurs, il crée la laiterie du Berger pour valoriser la production de lait frais au Sénégal.

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The last study published by I&P and FERDI, "Investing in Africa's Development" (October 2016), aims to demonstrate why does impact investment represent an innovative and efficient answer to the development challenges of the continent. The study presents in one of the chapters the landscape for impact investing in Sub-Saharan Africa, based on the last reports published by the GIIN, Open Capital and Dalberg.

More information on the study here

 

 

If Africa appears as a major market for impact investment, we observe strong geographical and sectoral disparities:

 

 

 

 

La dernière publiée par I&P et la FERDI, intitulée ''Investir dans le développement en Afrique'' (octobre 2016), vise à démontre en quoi l'investissement d'impact constitue une réponse efficace et innovante aux défis développementaux du continent.

L'étude présente dans l'une de ses parties le paysage de l'investissement d'impact en Afrique-Subsharienne, dont nous présentons les principales conclusions dans une infographie.

Plus d'infos sur l'étude ici

 

 

Si l'Afrique apparaît comme un marché important pour l’investissement d’impact, on constate néanmoins de fortes disparités sectorielles et géographiques. Retour sur les principales conclusions et observations de ce chapitre, basé sur les rapports ''The Landscape for Impact Investing" réalisés par le GIIN, Dalberg et Open Capital:

 

 

 

 

Jérémy Hajdenberg, Directeur Général Adjoint chez I&P et co-auteur du livre ''Entreprenante Afrique'' (Odile Jacob, 2016), est intervenu à la conférence "Le Financement des PME africaines" organisée par l'African Business Club de l'ESCP.

► En savoir plus sur la conférence

 

Présentation

Composante majeure du secteur privé, les PME constituent l'une des clés du développement économique de l’Afrique.

Cependant, 80 % des PME africaines font face à des contraintes de financement importantes. Ces contraintes de financement demeurent le principal obstacle au développement des PME.

Or, en Afrique comme en Europe, l'activité et l'emploi sont étroitement liés à la santé des PME et des ETI. C'est pourquoi, la lutte contre le chômage des jeunes passe aussi par un financement adéquat de ces entreprises.

Dans un contexte de plus en plus réglementé, les banques vont devenir plus sélectives dans l'octroi de crédits.

Comment créer un environnement propice à la croissance des PME ?

Quelles alternatives au financement bancaire classique ?

 

Participants

Jean Luc Konan, CEO de la banque COFINA

Jérémy HAJDENBERG, Chief Investment Officer du fonds d'investissement I&P

Régis MATONDO, Associé du cabinet de conseil en levée de fonds ARIES INVESTISSEMENTS

Charles KIE, CEO ECOBANK Nigeria

 

A propos de l'African Business Club

En 2003 sur l’initiative de certains étudiants de l’ESCP Europe, l’African Business Club (ABC) a été lancé afin de créer un espace de réflexion sur des problématiques du continent Africain.

http://www.businessclubafrica.org/

 

 

Disrupt Africa recently published an interview of Hugues Vincent-Genod, Investment Officer at I&P. He presents I&P's investment thesis and the project IPDEV 2, consisting in launching ten investment funds in ten African countries.

Read the interview online

 

 

 

Extracts

• About I&P

I&P’s investment thesis aims to answer the financing and support needs of SMEs in Africa’s “missing middle”, with the firm believing SMEs are facing three major obstacles that are impeding their growth. These are limited access to long-term finance, limited access to skills, and low governance and management practices.

“As an impact investor, I&P endeavours to achieve economic, social, and governance impact through its investments,” says Vincent-Genod.

Vincent-Genod says these are promoting African entrepreneurship and contributing to the development of the private sector, ensuring better working and living conditions for African workers, reducing carbon footprint, ensuring integrity and good governance, and raising awareness about the dynamism of African entrepreneurship.

 

• About IPDEV2

I&P’s IPDEV2 intiative, established in 2015, is the first network of African fund managers dedicated to early-stage and small growing businesses. IPDEV2 will incubate and sponsor 10 impact funds in 10 African countries over the next 10 years.

“Each fund will be managed by a first-time investment team supported by I&P and will invest equity and quasi-equity into 50 high-potential SMEs over 10 years,” Vincent-Genod says. “Lean teams and high proximity will allow them to finance the neglected segment of early stage and small growing businesses with investment needs below EUR500,000 (US$540,000).”

Thanks to a strong leverage effect on local fundraising, IPDEV2’s network is also aiming to unlock EUR100 million (US$108 million) of African and international capital to finance 500 SMEs and directly create 15,000 formal jobs. Investors include large institutional funders such as the West African Bank of Development and private foundations such as the Lundin Foundation and Caritas.

 

About

Disrupt Africa is a one-stop-shop for all news, information and commentary pertaining to the continent’s tech startup – and investment – ecosystem. With journalists roaming the continent to find, meet, and interview the most innovative and disruptive tech startups, Disrupt Africa is a true showcase of Africa’s most promising businesses and business ideas.

 

Jean-Michel Severino and all the team of Investisseurs & Partenaires wish you the best for 2017! 

Find more on our latest news in I&P janruary's newsletter ►►

• Editorial signed by Jean-Michel Severino

• Entrepreneur's story: Adedognin Abimbola, Bénin

• Focus: I&P celebrates in 2017 its 15 years of activity!

 

 

Editorial of Jean-Michel Severino

With all team of Investisseurs & Partenaires, I wish you a great and happy new year!

2016 has been a big year for I&P: we continued to disinvest the fund I&P Développement, built and pursued our efforts with the fund IPDEV2, almost fully invested I&P Afrique Entrepreneurs… not forgetting the progress on the project I&P Africa Instructure and the start of our consulting activities.

 

We also developed our militant and advocacy activities, notably through two partnerships with the Foundation for International Development Study and Research (FERDI): the publication of the book “Entreprenante Afrique” co-written with Jérémy Hajdenberg and the release of the study “Investing in Africa’s Development”.

I&P is not just an investment team: what fundamentally drives us is the ambition to improve living conditions and reduce poverty on the African continent, while building bonds on both sides of the Mediterranean Sea. Surely our contribution is limited considering our means and the size of our team, but I believe it could inspire many others: many other entrepreneurs to start or develop their business, many other professionals to make impact investments, many other investors and public institutions to support the nascent impact investing industry.

We would not exist and would not demonstrate anything if we did not manage to make successful investments, but our purpose goes beyond. This is why our advocacy projects are particularly crucial to the achievement of our mission: to promote the emergence of a new generation of African enterprises.

 

I would especially like to express my best wishes to Africa, France and Europe. The first is going through a period of complexity and new challenges: let’s wish for peace, macro-economic stabilization and economic recovery. The second will organize an important political election this year: let’s hope for a sound choice. The third is facing major political and identity challenges: let’s hope it doesn’t forget its relations with the neighboring continent in the midst of this new turmoil. 

 

This year I&P is celebrating its 15th anniversary: an important step that we will allow us to reflect on the tremendous evolution and impacts generated by I&P since 2002! 

 

 

Jean-Michel Severino, Président d'Investisseurs & Partenaires, vous adresses ses meilleurs voeux au nom de toute l'équipe d'I&P!

Retrouvez nos dernières actualités dans la newsletter de janvier 2017 ►►

• L'édito signé par Jean-Michel Severino

• Portrait entrepreneur: Adedognin Abimbola, Bénin

• Focus: I&P célèbre cette année ses 15 ans d'activité!

 

 

L'édito de Jean-Michel Severino

Toute l’équipe d’Investisseurs & Partenaires se joint à moi pour vous souhaiter à tous une bonne, grande et heureuse nouvelle année !

2016 a été une grande année professionnelle. Nous avons continué à désinvestir le fonds I&P Développement, construit et poursuivi le fonds IPDEV2, presque totalement investi I&P Afrique Entrepreneurs... sans compter l'imposant travail mené avec InfraMed autour du projet I&P Africa Infrastructure. Nous avons également initié une activité de conseil autour de premiers projets avec des clients publics et privés.

 

Nous avons pu aussi intensifier notre activité militante et intellectuelle grâce notamment à deux partenariats avec la FERDI: la parution du livre ‘’Entreprenante Afrique’’ (Odile Jacob) co-écrit avec Jérémy Hajdenberg et la publication de l’étude ‘’Investir dans le développement en Afrique’’.

 

I&P n'est pas qu'une équipe d'investissement: nous avons la tâche militante d'améliorer le sort des africains, de contribuer à réduire la pauvreté sur ce continent que nous partageons, le tout en tissant des liens des deux côtés de la Méditerranée.

Nos contributions sont certes à la taille de notre équipe et de nos moyens mais elles sont essentielles pour inspirer aussi bien d'autres: bien d'autres entrepreneurs à se lancer, bien d'autres équipes à faire de l'investissement d'impact, bien d'autres investisseurs à abonder les fonds qui sont consacrés à cet instrument original et puissant que nous inventons chaque jour, bien d'autres institutions publiques à soutenir ce mouvement.

Nous devons réussir nos investissements et réussir des projets rentables, sans quoi nous ne sommes rien et ne démontrons rien, mais notre raison d'être est au-delà. Nos actions de plaidoyer sont en ce sens essentielles à la réalisation de notre mission : accompagner l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprises africaines.

 

C'est pourquoi mes vœux iront aussi à l'Afrique et à la France comme à l'Europe. La première traverse un moment de complexification et de difficultés nouvelles et y opérer va être moins simple pour nous que dans la décennie précédente: souhaitons-lui paix, stabilisation macro-économique et reprise. La seconde va connaître une grande échéance électorale lourde de profonds enjeux: souhaitons-lui un bon choix. La troisième fait aussi face à de grands défis identitaires et politiques: souhaitons-lui particulièrement qu'elle n'oublie pas  son environnement et les relations avec le continent voisin au milieu des problèmes qu'elle doit résoudre.

 

I&P fête cette année ses 15 ans, et nous ne manquerons pas d’occasions pour célébrer le chemin parcouru depuis 2002 !

 

Bonne année 2017 à tous !

 

 

As I&P and FERDI recently published a study exploring the connections between the impact investing industry and the newly defined Sustainable Development Goals, we will be exploring the main development issues identified in the report: Fighting Poverty and Inequalities, Agriculture, Nutrition and Food Security; Healthcare, Water and Sanitation; Education, Energy Access, Infrastructure and Innovation; Sustainable Cities and Environment and Biodiversity.

Find more on the study "Investing in Africa's Development"

 

We will start with the issue of Agriculture, Nutrition and Food Security. Investing in agriculture is one of the most effective strategies for economic growth and poverty reduction in rural areas. The SDGs emphasize the need to ensure food security and improved nutrition, as well as guarantee incomes for small-scale farmers through sustainable agricultural practices.

 

Context

Africa contains 60% of the world’s uncultivated arable land, approximately 70% of the population is directly employed in the agricultural sector, which accounts for approximately 30% of the region’s GDP.

Most countries in Africa exhibit a large, under-resourced subsistence agricultural sector characterized by low productivity. Approximately 21% of Africa’s population is malnourished.

 

Financial Needs

USD 46 billion per year are needed in order to reach SDG 2. UNCTAD (2014) projects that 75% of agricultural investments can be privately financed, mainly investments to increase the productivity of commercial agriculture.

 

Impact investors' contribution

Many impact investors have investee companies in the agriculture sector. Some impact investors focus exclusively on this sector, including Injaro, AgDevCo, Agri-Vie, Doreo Partners, Root Capital or Voxtra to mention just a few.

Impact funds can contribute to SDG 2 in many ways by investing across the entire value chain, from farming companies to food processing, seeds, soil health products, crop protection companies, etc. A few examples:

  • Alterfin grants loans to MFIs who in turn offer microloans to small local businesses and farmers
  • AgDevCo has invested in EFTA Ltd, a Tanzanian finance company which provides SME businesses with equipment leases
  • Injaro targets individuals who earn a daily wage of USD 2 or less; and smallholder farmers who cultivate less than 2 ha of land and provide/derive products/services to/from their investee companies. For example, Injaro has invested in SeKaf, a Ghanaian-based company that has built on a strong impact story and actively signed on 22 shea‐nut collector‐villages under its Ecocert/Organic certification

 

 


Further Reading

FAO (2015). “The State of Food Insecurity in the World”

UNCTAD (2014). ”World Investment Report 2014”

 

A l'occasion de la publication de l'étude I&P/FERDI sur l'investissement d'impact et les Objectifs de Développement Durable en Afrique, I&P vous propose de revenir sur chacun des huit principaux domaines d'investissement identifiés: lutte contre la Pauvreté et les Inégalités, Agriculture et sécurité alimentaire, santé, Education, Accès à l'énergie, Infrastructure et Innovation, Villes durables, et Environnement.

Cliquez ici pour en savoir plus sur l'étude

 

 

Nous commençons avec la thématique Agriculture, nutrition et sécurité alimentaire. Investir dans l’agriculture est l’une des stratégies les plus efficaces pour stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté dans les zones rurales. Les ODD soulignent l’importance de la sécurité alimentaire, alliée à une meilleure nutrition, ainsi que la nécessité de garantir des revenus aux petits producteurs à travers des pratiques agricoles durables.

 

Contexte

L’Afrique contient 60% des terres arables non cultivées dans le monde, et environ 70% de la population est directement employée dans le secteur agricole, ce qui représente environ 30 % du PIB de la région.La plupart des pays africains ont un secteur agricole de subsistance avec peu de moyens, caractérisé par une faible productivité.

Près de 21% de la population africaine souffre de malnutrition.

 

Besoins de financement

46 milliards de dollars par an sont nécessaires pour atteindre l’ODD 2. La CNUCED (2014) prévoit que 75% des investissements agricoles peuvent être financés par le secteur privé, principalement des investissements destinés à accroitre la productivité de l’agriculture commerciale.

 

Contribution des investisseurs d'impact

De nombreux investisseurs d’impact investissent dans des entreprises du secteur agricole. Plusieurs investisseurs sont même spécialisés dans ce secteur, comme Injaro, AgDevCo, Agri-Vie, Doreo Partners, Root Capital ou Voxtra pour ne citer qu’eux.

Les investisseurs d’impact peuvent contribuer à l’ODD 2 de nombreuses manières en investissant sur l’ensemble de la chaîne de valeur, que ce soit au niveau des communautés agricoles ou des entreprises de transformation, en passant par les entreprises de protection des récoltes (stockage), les produits de santé du sol ou encore les semences. Quelques exemples:

  • Alterfin octroie des prêts aux IMF qui, à leur tour, offrent des microcrédits aux petites entreprises locales et aux agriculteurs
  • AgDevCo a investi dans EFTA Ltd, une société de financement tanzanienne qui fournit des équipements agricole en crédit-bail
  • Injaro cible les individus gagnant moins de 2 dollars par jour et les petits producteurs cultivant moins de 2 hectares qui fournissent ou transforment des matières premières à ses entreprises partenaire. Injaro a par exempleinvesti dans Sekaf, une entreprise ghanéenne qui a signé un partenariat avec 22 villages collecteurs de noix de karité sous une certification écologique.

 

 


Sources

FAO (2015). “The State of Food Insecurity in the World”

UNCTAD (2014). ”World Investment Report 2014”