Le 9 février 2015, le Think Tank Club 2030 Afrique et l’Agence de l’énergie pour l’Afrique organisaient une conférence-débat portant sur le thème suivant : ‘’Les différentes solutions à la problématique de l’énergie en Afrique : quels sont les défis géopolitiques, économiques, juridiques et humains ? ‘’, à laquelle participait Pierre Carpentier, Directeur d’Investissement chez I&P. Le compte-rendu de la conférence vient de paraître et présente les principales conclusions du débat.

 

 

 

 

 

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Compte-Rendu

 

 

Eléments de contexte

L’accès à l’électricité constitue un défi majeur pour le développement humain et économique en Afrique.

Le taux d’électrification en Afrique atteint à peine 42%, ce qui représente la moyenne la plus faible au regard des niveaux observés dans les autres régions en développement. Cette moyenne cache par ailleurs de nombreuses disparités :

  • Un clivage Nord/Sud : le taux d’électrification atteint 70% en Afrique du Nord, contre seulement 31% en Afrique Subsaharienne
  • Un clivage Urbain/Rural : moins de 10% des populations rurales d’Afrique Subsaharienne ont accès à l’électricité. Le taux d’électrification est estimé à 69% en milieu urbain et à 25% en milieu rural

 

Accompagner l’accès à l’énergie nécessite des investissements matériels, financiers et humains conséquents.

Les Partenariats Publics-Privés offrent un cadre légal favorable mais ne sont pas exempts de certaines lourdeurs juridiques et institutionnelles. La dimension juridique est fondamentale à l’aboutissement des investissements, qui bénéficieraient d’un encadrement réglementaire clair, fiable, stable, applicable et appliqué.

 

La conférence

La conférence réunissait quatre intervenants : Pierre Carpentier (Directeur d’Investissements chez I&P), Guillaume de Rubercy (Docteur en droit et Avocat associé du cabinet Ravetto Associés), Thierry Cusin (Directeur Général Iota Group), et Jean-Claude Houssou (chef de mission Accès à l’énerie, EDF International).

Le débat s’est structuré autour de trois thématiques pivots :

  • Les investissements
  • Les avancées et accompagnement du client
  • Le cadre juridique et réglementaire

Club 2030 Photo

 


A propos du Club 2030 Afrique

Club 2030 Afrique est un Think Tank né en 2012 dont l’objectif est d’accompagner le développement des pays du continent africain, dont le potentiel économique et démographique est considérable. L’équipe et les contributeurs du Club 2030 portent la conviction qu’à l’horizon 2030, le continent africain sera parvenu à surmonter les carences qui entravent son expansion, sous réserve de mener les réflexions requises et les plans d’action adéquats.

Club 2030 mobilise le savoir et les compétences de ses experts associés, organise des rencontres, diffuse des idées, partage l’information et œuvre en partenariat avec des acteurs de terrain pour accompagner les processus de décisions qui modèleront, dès aujourd’hui, l’Afrique de demain. 

 

 

L’association Ethique et Investissement organise un colloque sur le thème de l’investissement responsable en Afrique et pose la question suivante : ‘’En tant qu’investisseur, comment puis-je favoriser un développement de l’Afrique Subsaharienne, durable et qui profite à tous ?’’. Pierre Ewenczyk, conseiller chez Investisseurs & Partenaires, intervient au colloque afin de dresser un panorama général de la situation.

 

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Pierre Ewenczyk a travaillé plus de trente ans au Fonds Monétaire International avant de rejoindre I&P en tant que conseiller sénior. Il a travaillé au sein des Départements Hémisphère occidental et Afrique et a conduit de nombreuses missions dans les pays africains.

 

 

A propos de l’Association Ethique et Investissement

L’association, fondée en 1983 par un groupe de communautés religieuses, milite pour la prise en compte de l’éthique dans les investissements financiers. Dès l’origine, son objectif a été d’établir des critères de choix d’entreprise qui s’appuient sur d’autres valeurs que la valeur monétaire.

 

Paul Derreumaux, fondateur du groupe Bank of Africa et administrateur du fonds Sinergi Burkina, présente le projet IPDEV 2, destiné à apporter une innovation de rupture dans le financement des très petites entreprises Africaines. Investisseurs & Partenaires lance, avec ce projet, le premier incubateur de fonds d'investissement africains, qui auront pour mission d'accompagner 550 start-ups et petites entreprises locales. En savoir plus sur IPDEV 2

L'interview est à lire dans la dernièré édition du mensuel économique ''Business Africa''.

 

 

Investisseurs & Partenaires a créé son fonds d’investissement IPDEV en 2002. En quoi est-il nécessaire aujourd’hui de renouveler ce fonds ? Quelles sont les motivations pour ce projet ?

Depuis sa création en 2002, le fonds d’investissement I&P Développement (IPDEV) s’adresse aux start-ups et petites entreprises africaines en croissance. Mais l’expérience a démontré les difficultés à investir dans de très petites structures, souvent considérées comme trop peu rentables par les investisseurs. Les coûts de transaction sont d’autant plus élevés que le montant d’investissement est faible. C’est pour répondre à ces contraintes, ainsi poursuivre sa mission de financement et de soutien des petits entrepreneurs Africains, qu’I&P a décidé de donner une nouvelle vie à son fonds d’investissement initial et de lancer IPDEV2.

 

Pouvez-vous rapidement nous présenter le fonctionnement d’IPDEV 2 ?

IPDEV 2 se présente ainsi comme un incubateur de fonds d’investissement africains, ayant pour objectif de lancer 10 fonds d’investissement dans 10 pays Africains au cours de la prochaine décennie. C’est une approche particulièrement novatrice et résolument tournée vers le développement de compétences locales. A terme, le projet doit permettre de financer 500 nouvelles entreprises et startup et ainsi créer plus de 15 000 emplois.

 

Et qu’en est-il de la mise en œuvre ? Où en êtes-vous présentement ?

Le fonds local Sinergi Niger est en activité depuis 2009 et compte d’ores et déjà sept entreprises en portefeuille. Dans la même lignée, le fonds Sinergi Burkina a été lancé en mars 2014. Le fonds Terenga Capital devrait voir le jour très prochainement au Sénégal, tandis que les travaux de montage du fonds ont commencé en Côte d’Ivoire. A moyen et long terme, I&P projette de créer de nouveaux fonds au Mali, Cameroun, Ghana, Madagascar, RDC…

 

Quels seront les montants mobilisés pour ce projet ?

I&P projette de mobiliser 25 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels, de family offices ou encore de fondations de grandes entreprises industrielles ou bancaires. IPDEV 2 est en cours de réalisation de son premier closing, celui-ci s’élevant à 8 millions d’euros et rassemblant investisseurs publics, privés et individuels. IPDEV 2 aura pour particularité d’associer à son tour de table des investisseurs locaux qui au-delà de l’apport en capital, pourront faire part de leurs expériences et exercer une fonction de monitoring.

L’accueil des investisseurs et professionnels est pour l’heure encourageant : Le projet a récemment reçu, en septembre 2014, une bourse d’1 million d’euros en remportant l’Argidius ANDE Finance Challenge, un prix qui récompense ‘’les solutions duplicables et éprouvées destinées à financer les PME des marchés émergents’’. La subvention a grandement conforté la mise en œuvre du projet en couvrant les frais de démarrage des fonds locaux, destiné à renforcer les capacités des entreprises à travers des missions d’assistance technique.

 

 

 


Voltacars Rental Services (VRS) is a long-term car rental and servicing company, managing a fleet of 120 vehicles. Established in Ghana in 2003, the company progressively extends its activities and recently opened a new subsidiary in Senegal.

By expanding its activities to other countries, VRS takes advantage of an exciting market opportunity and respond to the growing needs of African companies. VRS has become a highly competitive partner for international firms, such as Total or Alcatel.

VRS has already created a promising subsidiary in Ivory Coast, and is aiming to create a network of 5 subsidiary companies by 2017.

 

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Jean-Michel Severino, Président d’Investisseurs & Partenaires, participait mardi 24 mars à un petit-déjeuner débat sur le thème ‘’investir en Afrique en 2015 : quelles tendances ? Quelles opportunités ?’’ Le débat était organisé par le groupe de communication international Havas et par l’Institut Choiseul, centre de recherche indépendant dédié à l’analyse des questions stratégiques et de la gouvernance économique mondiale.

Lire l'article du journal La Croix, paru le 25/03/2015

 

Intervenants & Programme 

 

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Thématiques principales abordées

Les intervenant ont pu réagir à l'étude Havas parue en mars 2015 et ayant pour thème "Financer la croissance africaine en 2015-2020: perception des investisseurs internationaux". Les thématiques suivantes ont ainsi été abordées:

(1) Optimisme des investisseurs: peut-on estimer que l'Afrique n'est plus un continent à risque ou en tout cas  que ces risques sont surmontables pour les investisseurs?

(2) Les défis à relever pour une croissance durable et générale: peut-on envisager une croissance qui bénéficie à toutes les régions africaines ou les disparités existantes vont-elles au contraire s'accroître? La ''mauvaise gouvernance'' est pointée comme le plus grand frein à l'investissement en Afrique: constate-t-on une amélioration? Ainsi que l'exprimait M. Severino, "À l’horizon 2030, 300 à 400 millions de personnes feront partie de la classe moyenne, mais le nombre d’Africains vivant dans la pauvreté absolue aura augmenté plus rapidement encore. Faire émerger un modèle plus inclusif et redistributif est un enjeu majeur pour les pouvoirs nationaux et la communauté internationale"

(3) Focus sur le Top 5 pays: comment expliquer que les pays anglophones soient fortement représentés, et que les pays francophones très peu (exception faite de la Côte d'Ivoire)? Ce décalage est-il amené à se réduire à l'avenir?

(4) Focus sur le classement des secteurs clés: le secteur des services financiers apparait comme le secteur le plus plébiscité par les investisseurs. Sont également privilégiés le secteur BTP/infrastructure et le secteur du transport et de la logistique.

 Télécharger l'étude ''Financer la croissance africaine''

Etude

 

 

Sofamac is a senegalese startup specialized in the production of terracota tiles and bricks.

The company has completed the construction of its factory and started production at the beginning of the week, Monday 16th March 2015. Several orders are already under discussion.

 

 

Sofamac was born from the association of Senegalese and Spanish entrepreneurs:

  • Moussa DIA, CEO,is a civil engineer entrepreneur who ran for more than twenty years an engineering and metallic construction business (sheds, water towers…) in Saint-Louis, Northern Senegal.
  • His friend Waddah Saab, chairman of the management board, has been supporting the project for a long time. He worked more than 10 years, as en engineer, in the chemical industry.
  • Julio Aguilar (technical director) and his brother Jose-Luis Aguilar previously managed a brickworks in Catalonia, bringing their know-how and providing a part of their equipments when they joined Sofamac. The Aguilar family has been producing terracota bricks for 3 generations. 

 

The terracota market provides a real development opportunity in Senegal. Considering the strong local demand, the objective of Sofamac is to revive terracotta production in the country, which presents interesting advantages:

  1. Environmentaly friendly: completely recyclable and and energy efficient production
  2. Great thermic resistance and good sound-insulating properties
  3. Long-life products (not flammable and durable)

 

 

  

 

Sofamac est une start-up Sénégalaise spécialisée dans la construction de briques, carreaux et tuiles en terre cuite.

L'entreprise a achevé la construction de son usine et démarré sa production de briques en ce début de semaine, lundi 16 mars. Sofamac a reçu son premier bon de commande et une demi-douzaine de commandes sont d'ores et déja en discussion.

 

L'entreprise est née d'une association de promoteurs sénégalais et espagnols

  • Moussa DIA, le Directeur Général, est un entrepreneur en génie civil, ingénieur en construction métallique de formation, qui dirige depuis une vingtaine d’années une entreprise d’ingénierie et de construction métallique (hangars, châteaux d’eau etc.) à Saint-Louis, au Nord du Sénégal.
  • Son ami Waddah Saab, Président du Conseil d'Administration, est depuis longtemps engagé à ses côtés sur ce projet. Ingénieur de formation, il a travaillé plus de 10 ans dans l'industrie chimique.
  • Julio Aguilar, Directeur Technique, et son frère Jose-Luis Aguilar, ont géré par le passé une briquetterie en Catalogne avant de créer le projet Sofamac avec Moussa et Waddah, apportant ainsi leur savoir-faire et une partie de leurs équipements. La famille Aguilar produit des briques en terre cuite depuis 3 générations.

 

Le marché des produits en terre cuite de finition industrielle représente une réelle opportunité au Sénégal. Il existe aujourd'hui une demande réelle pour les carreaux et tuiles en terre cuite et l'objectif de Sofamac est de réintroduire ce matériau, délaissé à partir des années 70, qui offre des avantages intéressants:

  1. Respectueux de l'environnement car entièrement recyclable. Sa production est en outre moins consommatrice en énergie
  2. Excellentes capacités d'isolation thermique et phonique
  3. Très grande durée de vie. Les matériaux construits en terre cuite sont ininflammables et quasiment inusables.

 

Usine Sofamac (2)

   Usine Sofamac (4)

 

Après le reportage sur l'entreprise Agrisatch au Bénin, Forbes Afrique met en valeur, dans son édition de février, l'entreprise IOT. Implantée à Madagascar, l'entreprise est spécialisée dans la production et l'exportation de concombres de mer.

 

Le Reportage Publié dans Forbes Afrique.

IOT est l'une des cinq PME sélectionnées pour le projet Les Grands Moyens, initié par I&P et Joan Bardeletti et soutenu par PROPARCO, l'AFD, la CFAO et la Coopération Monégasque.

Forbes revient dans un premier temps sur la création de l'entreprise et dresse le portrait de ses fondateurs : "IOT est une entreprise soucieuse de défendre l'environnement et d'amener un développement durable. Elle a été créée en 2012 par Jaco Chan Kit Waye, un entrepreneur aux multiples réussites entrepreneuriales, et Olivier Méraud, avec l'appui technique et financier de l'impact investisseur Investisseurs & Partenaires".

En développant l'aquaculture de concombres de mer, espèce classée en danger de disparition, IOT participe à la préservation de la faune marine locale. L'article revient notamment sur le rôle des concombres de mer: "de son nom savant holothurie, le concombre de mer vit posé dans les fonds marins et se nourrit en filtrant l'eau. Il ingurgite les détritus, les digère et les rejette en un sédiment plus fin et plus homogène. Il tient donc un rôle important dans le processus biologique des fonds marins et l'oxygénation des océans. L'holothurie jour un rôle très important sur le récif. En effet, certaines espèces sont capables de nettoyer plusieurs centaines de tonnes de sable par kilomètre carré et par an!"

 

 

Fides Microfinance Sénégal opened, last January, a new agency in the city of Thiès, the third largest city of the country. The microfinance institution pursues its efforts to densify its network in the Northern and Western parts of Senegal. 

 

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Visit their website (in French) 

 

 

FIDES MICROFINANCE SENGAL is a new micro financial institution which aims at granting access to financial services to inhabitants of urban and rural areas in the Northern half of Senegal. 

 

The institution is headquartered in Saint Louis and has opened, since its creation in 2011, 3 agencies and 3 rural bank counters:

  • An agency in Louba, opened in 2012
  • An agency in Touba opened in 2013
  • A new agency in Thiès (January 2015), comprising 15 employees so far
  • 3 rural bank counyers: Mpal (2011), Kébémer (2012) and Mckhé (2014)

 

By the end of 2014, Fides Microfinance Senegal provided financial services to 28 000 clients. The company aims to double the numbers of clients by the end of 2016, notably thanks to the opening of 3 new agencies. The opening of the Thiès agency is a first step toward this objective. 

 

 

The Principality of Monaco, through its International Cooperation for Development, has decided to support the implementation of IPDEV2, with a donation of 428,000€. On January 23, Jean-Michel Severino and Olivier Lafourcade signed the Agreement between Monaco and IPDEV2. 

Read the press release

 

 

Monaco supports the implementation of IPDEV2, a new investment strategy for African start-up and small enterprises 

The project IPDEV2, currently being launched by Investisseurs & Partenaires, offers an innovative funding mechanism for African SMEs.  The idea is to develop a network of ten local funds in Sub-Saharan Africa in order to support early stage entrepreneurs.

Find out more on IPDEV2

 

The Partnership signed with Monaco has for main objective to structure local African management teams involved in the funding and support of start-ups and small enterprises, helping them contribute to the development of the African continent in an efficient and sustainable way.  The grant notably covers the implementation costs of a management team and technical assistance missions in Burkina Faso, Madagascar, Mali, Niger and Senegal.

 

More specifically, the project pursues three objectives:

  • Structure a management team in Mali
  • Contribute to support about 30 enterprises in Senegal, Burkina Faso, Niger and Madagascar
  • Improve employees’ working conditions  

 

A project consistent with the objectives set by the department of international cooperation 

The Princely Government initiated its first cooperation actions with developing countries in the early 1990s, with the creation of a mechanism in charge of International Cooperation for the Environment and Development. Today, in link with the eight Millennium Development Goals, it has made the fight against poverty a priority for intervention, putting the focus on development-related issues (health, education, socio-economic integration). Find out more

 

 

As expressed by Jean-Michel Severino in an interview broadcasted on Monaco Channel on January 28, the Monegasque Cooperation ‘’is an exemplary and original cooperation. Its size allows greater inventiveness and flexibility, as opposed to other bigger development institutions.” 

Signature

José Badia, Minister of Foreign Affairs and Cooperation, Jean-Michel Severino and Olivier Lafourcade