Fabien Tondel from ECDPM's Great Insights magazine spoke to Sylvie Sagbo, Managing Director of SENAR Les Délices Lysa, a Senegalese manufacturer of food products, and Cécile Carlier, Director of I&P Conseil, the advisory branch of Paris-based Investisseurs & Partenaires, which supports and invests in emerging small and medium-sized enterprises in Africa.

 

Read the interview

 

SENAR is a Senegalese company specializing in the processing and marketing of agricultural products such as peanuts, cashew and corn.It has long-standing expertise in providing its customers with healthy, natural products of high taste quality, elaborated with local raw materials processed by artisanal processes. The company was founded in 1982 by Lydie Sagbo and her daughter Sylvie Sagbo Gommard took over the management of the family business in 2015 to ensure its development and sustainability.

In 2017 the company was financed by the Senegalese fund Teranga Capital (a fund sponsored by I&P).

 

About Great Insights

The European Centre for Development Policy Management (ECDPM) is an independent 'think and do tank' working on international cooperation and development policy in Europe and Africa.

ECDPM’s Great Insights magazine offers a quick and accessible summary of cutting-edge analysis on international cooperation and Europe-Africa relations. It includes an independent overview of analysis and commentary from a wide variety of experts and high-level officials and provides updates on policy debates in Africa and Europe.

 

Le magazine économique [Réussite], diffusé sur Canal + Afrique, s’est intéressé au cas de l’entreprise Ghanéenne Eden Tree, accompagnée par I&P depuis 2015.

Fondée en 1997 par Catherine Krobo-Edusei, véritable figure de l’entrepreneuriat féminin au Ghana, Eden Tree s’est imposé comme l’un des principaux fournisseurs de fruits et légumes frais du pays.

Voir le reportage

En savoir plus sur l'émission [Réussite]

 

Eden Tree en quelques chiffres clés :

• 60 salariés

• Plus de 80 variétés de fruits et légumes

• 3 fermes directement gérées par Eden Tree (environ 20% de la production)

• 200 fermiers à travers le Ghana, qui se conforment au cahier des charges d’Eden Tree et bénéficient de formations assurées par l’entreprise

• 5% du marché des fruits et légumes au Ghana

 

Pour en savoir plus, retrouvez le reportage de Réussite

 

A propos de Réussite

À travers des reportages et des interviews, [RÉUSSITE] réitère toujours sa volonté de mettre en avant les africains qui réussissent et représentent la dynamique du continent :  « Un ton résolument positif, optimiste et volontaire : Je suis africain et je réussis ».Depuis ses débuts en 2014 sur CANAL+, ce magazine économique s’est immédiatement imposé comme une référence incontournable, tant pour les acteurs économiques que pour le grand public.

L’émission est présentée depuis janvier 2018 par Robert Brazza, journaliste émérite de l’antenne de CANAL+.

 

 

Le Président d'Investisseurs & Partenaires, Jean-Michel Severino, était l'invité de la à une conférence organisée par l'association HEC Côte d'Ivoire Alumni le 29 mai à Abidjan.

Il est intervenu sur la thématique du financement des petites et moyennes entreprises africaines, activité au coeur de la mission d'I&P depuis sa création en 2002.

 

 

 

Jean-Michel Severino a notamment préconisé de "Construire un écosystème dans lequel il y a de nombreux produits financiers disponibles pour les nombreux besoins des Petites et Moyennes entreprises africaines. Certaines d’entre elles peuvent se débrouiller avec les capitaux de leurs promoteurs ; d’autres ont besoin d’accéder au capital à travers des fonds d’investissement, d’autres peuvent aller en bourse et lever cet argent (…), les banques sont très importantes pour apporter du crédit à tout ce système ».

Il est important que tous ces instruments divers soient à la disposition des entrepreneurs qui sont appelés à mettre en place des PME attractives vis-à-vis des investisseurs, soulignant que ces petites et moyennes entreprises doivent progresser dans la structuration de leur gestion, c’est-à-dire avoir des "comptes transparents, des systèmes juridiques bien en place, un bon environnement des affaires, un bon système d’information ainsi qu’une bonne qualité de management".

"Dans le cadre du développement global de l’Afrique, il fait sens de donner la priorité au développement d’entreprises, de PME ou de start-up produisant des biens et des services à destination du marché domestique africain, où les Africains peuvent être leurs propres clients d’une manière massive à cause de leur croissance démographique, de la densification des territoires et de l’urbanisation."

En savoir plus sur HEC Alumni Côte d'Ivoire

 

Dans la presse

• Abidjan.net, "Pour financer les PME, un expert préconise de construire un écosystème dans lequel il y a de nombreux produits financiers"

• Abidjan.net, "Petit déjeuner débat Alumni HEC sur la problématique du financement des PME en Afrique"

• Fraternité Matin, "Financement des PME: les solutions de Jean-Michel Severino"

 

 

 

Chapter three of the document "Fifteen years, Fifteen lessons from Africa" gather a few lessons learned from I&P's experience as an investor with African entrepreneurs. Considering the size of the companies we invest in, the human dimension is essential and the creation of a long-term relationship of trust between the investor and the entrepreneur is a key success factor.

Download the lesson n°7

Read more about "Fifteen Years, Fifteen Lessons from Africa"

 

 

Key Learnings and findings from Lesson n°7!

(Download the infography)

 

Le troisième chapitre du document "Quinze ans, Quinze leçons d'Afrique" rassemble quelques leçons tirées de l'expérience d’I&P en tant qu'investisseur auprès des entrepreneur(e) et PME africaines. Car à l’échelle des petites et moyennes entreprises, c’est bien d’hommes et de femmes qu’il s’agit. La dimension humaine est essentielle et la création d’une relation de confiance de long terme entre un investisseur et un entrepreneur représente le principal critère de réussite opérationnelle.

Télécharger la leçon n°7

En savoir plus "Quinze ans, Quinze leçons d'Afrique"

 

 

Découvrir l'essentiel de la leçon n°7!

(Télécharger l'infographie)

 

La laiterie du Berger, second acteur du marché des produits laitiers frais du Sénégal, annonce qu’elle augmente de 42% le prix d’achat du lait à ses éleveurs fournisseurs. Cela fait suite à la décision du Président Macky Sall d’exonérer la TVA sur le lait pasteurisé produit au Sénégal, une mesure importante soutenue par La Laiterie du Berger qui permettra de structurer la filière locale de lait.

Télécharger le communiqué de presse de La Laiterie du Berger

 

 

Une entreprise engagée pour la filière laitière sénégalaise

La Laiterie du Berger est engagée depuis sa création en 2005 dans la mise en place d’une filière laitière locale allant des éleveurs traditionnels aux consommateurs urbains. L’entreprise a construit une base de 800 fournisseurs de lait dans le nord du Sénégal à Richard Toll et collecte jusqu’à un million de litres de lait par an. Elle s’engage par ailleurs auprès de ces éleveurs en organisant l’approvisionnement en aliments de bétail et en leur donnant accès à plusieurs services permettant une intensification raisonnable des élevages traditionnels (formation avec des ONG partenaires, accès au crédit, etc.)

 

 

L’enjeu: valoriser le lait produit au Sénégal

Le secteur de l’élevage concerne 350 000 familles au Sénégal, soit environ 3 millions de personnes. Le lait est le deuxième produit alimentaire importé après le riz. Malgré les efforts pour améliorer la compétitivité du lait local, celui-ci reste significativement plus cher que le lait reconstitué à partir de poudre.

Pour trouver des débouchés au lait local, La Laiterie du Berger et les acteurs de la filière laitière ont mené une étude en coopération avec le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales et le Ministère de l’Economie. La principale mesure ressortie de l’étude est l’exonération de la TVA sur le lait pasteurisé produit à partir de lait collecté localement. En renonçant à cette TVA, l’Etat Sénégalais permet d’améliorer la chaîne de valeur du lait local.  

Pour les éleveurs travaillant avec la Laiterie du Berger, l’augmentation du prix d’achat du lait de collecte est effective depuis février 2018, en anticipation à l’application de l’exonération de TVA par l’Etat. C’est une véritable opportunité pour les éleveurs dans un contexte de sécheresse exceptionnelle.

 

L’augmentation du prix d’achat du lait de collecte permettra notamment :

  • D’améliorer les revenus des éleveurs, pour les inciter à produire plus de lait et financer les besoins d’intensification de leur élevage laitier
  • De construire un marché pour le lait frais pasteurisé à base de lait de collecte, comme c’est le cas dans les pays africains qui ont réussi la construction de leur filière laitière (Kenya, Maroc, Mauritanie, Rwanda…)

 

 

I&P's april newsleter (n°21) is online! Contents of this issue include:
• Edito by Bénédicte Schutz, Director of Monaco's Department of International Cooperation
Launch of Miarakap in Madagascar
Portrait of Sylvie Agbo, Director of "SENAR, Les Délices de Lysa"
 

 

 

Editorial by Bénédicte Schutz

Director of Monaco’s Department of International Cooperation

 

Dear friends,

In 2017, we celebrated the 15th anniversary of Investisseurs & Partenaires but also the 10th anniversary of Monaco’s development aid policy. Despite its small size - two square kilometers and 38,000 inhabitants - Monaco is now engaged in financing international development, devoting more than 1% of its public resources.

 

In addition to its activities in favor of health, education and economic integration in Africa, the Principality of Monaco decided in 2015 to support the project IPDEV 2, both through shareholding and grants, inspired by I&P’s pioneering spirit. Monaco’s financing is designed to increase the skills of the African investment funds as well as the targeted SMEs in several priority countries: Burkina Faso, Niger, Senegal, and Madagascar.

In Madagascar, our first country of cooperation, we were proud to attend the launch of Miarakap, the first impact investment fund dedicated to the financing and support of SMEs and start-ups in Madagascar. In this vulnerable country, the mobilization of Malagasy and international economic actors willing to take part in the impact investment gives hope for the future. We wish a successful and long life to Miarakap and the companies that will benefit from its support!

We are also pleased to support I&P’s training initiative, which benefits talented African entrepreneurs who come every year to discover impact investing. Education is, today and in the longer term, a huge challenge for the African continent. This is why we are also working with I&P to investigate the potential of an impact investment vehicle dedicated to the education sector in Africa.

In a global economy where the value chain is changing rapidly, where the services and jobs of tomorrow remain to be invented, African SMEs can play their part. They are the necessary condition – even if not sufficient – of greater human development in Africa. Monaco will continue, alongside I&P, to support them with commitment and admiration!

 

Read more

• Launch of Miarakap

• IPDEV 2 Program

 

About

Monaco’s Department of International Cooperation prepares and monitors the Principality's policy on international cooperation in eleven partner countries (Burkina Faso, Burundi, Lebanon, Madagascar, Mali, Mauritania, Morocco, Niger, Senegal, South African and Tunisia).  

Through grants and technical assistance, Monaco supports projects with a high impact on human development: health, education, food security and socio-economic integration.

In 2018, Monaco's official development assistance increased by 15% to reach €16 million, representing more than 1% of Monegasque state revenue devoted to development cooperation.

• Visit website

 

 

 

The CTCN first Pan-African Regional Forum and the African Carbon Forum were held in Nairobi (Kenya) from April 9 to 13.

Cécile Carlier, Managing Director of I&P Conseil and mandated by ADEME (which represents France at the CTCN), was able to participate in these events which tried to bring together all the actors of the African public and private sector around the challenges of climate change: what optimal technological solutions to not exceed +2° C ? What funding is needed to implement them?

 

The CTCN, both a network and a tool of the United Nations, has for main objective to help countries acquiring specific technology and expertise for the implementation of the Paris Climate Agreement. With the adoption of this agreement at the end of 2015 and its entry into force at the end of 2016, each signatory country must develop national contribution targets (Nationally Determined Contribution) in order to reduce its emissions, limit global warming and adapt itself proactively to climate change

These represent huge technology transfer challenges that affect many areas: renewable energies, water management, waste management, forest conservation. The CTCN network has structured 3 services to support countries: technical assistance, experience sharing and capacity building, all with networking and strengthening global collaboration. For the first time, the National Designated Entity (NDE) forum brought together both French-speaking and English-speaking African countries. Africa accounts for about 43% of technical assistance requests, all formulated through NDEs. Therefore at a country level we can easily understand the NDEs major role in climate initiatives.

 

These regional forums represent a great opportunity to exchange the best practices and share technical and financial solutions. More specifically, this forum highlighted the very important needs of African countries, especially French-speaking countries, to enable them to design and deploy climate technologies. As a consequence, the CTCN has established a "fast technical assessment request" in order to respond more quickly to simple requests (such as support for the implementation of technology need assessment). This measure was taken to facilitate optimal sharing of effective solutions. The forum also highlighted the importance of sharing good practices between Anglophone and Francophone countries in Africa.

Finally, two European countries were invited to speak at the Forum, France through ADEME (NDE) and Germany (through its Ministry of the Environment). The CTCN's aim was to promote technological and financial collaboration with countries that emit green and low-carbon technologies.

As such, I&P Conseil first presented ADEME's actions within the CTCN network and then mentioned some French technical or financial actors (public and private) working on the Climate theme. The objective was also to understand how we can better involve eco-companies and private financial players in projects implemented by the CTCN and how promoting the replication of investable projects.

 

It appears that the real challenge is to bring together the projects and methods of the United Nations with the private sector, and enable these different actors to understand each other through multi-stakeholder project engineering that combines impact and profitability.

In order to support African countries in their green leapfroging, it is essential to bring together all development actors: United Nations, private, public, NGOs to capitalize on the skills and experiences of each and build sustainable, responsible (societal and environmental impact), innovative economic models. Some design offices and consultants know how to organize these complex projects, which serve shareholders and beneficiaries (PAYG systems). It is now a question of multiplying this competence and sharing it with African institutions and private individuals.

The awareness is now acquired. There is an urgent need to accelerate the implementation of projects: Africa has 50% of the planet's ENR potential, but each year it incurs a cost of 2 to 4% of GDP because of electricity shortages (2017 Oxfam’s report). The continent represents the first victim of climate change and these figures demonstrate why the climate is an emergency to address in this region of the world.

 

About

The CTCN (Climate Technology Centre & Network) is the operational arm of the UNFCC (United Nations Framework Convention on Climate Change) technology mechanism, hosted by UNEP and UNIDO.

ADEME is a French Renewable Energy Association. It is the National Designated Entity for France within the CTCN network.

 

► To discover I&P Conseil's activities, click here

 

Du 09 au 13 avril 2018, s’est tenu pour la première fois le Forum régional panafricain du CTCN (Centre & Réseau des Technologies Climatiques) ainsi que l’African Carbon Forum à Nairobi, Kenya.

Cécile Carlier, Directrice Générale d’I&P Conseil, mandatée par l’ADEME (qui représente la France auprès du CTCN), a pu participer à ces manifestations qui tentaient de rassembler tous les acteurs du secteur public et privé africains autour des enjeux du changement climatique : quelles solutions technologiques pour ne pas dépasser les +2°C et quels financements pour les mettre en œuvre ?

 

Le CTCN, à la fois un réseau et outil des Nations-Unies, a pour principal objectif d’aider les pays à se doter d’expertise et de technologie spécifique pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat. Avec l’adoption de cet accord fin 2015 puis son entrée en vigueur fin 2016, chaque pays signataire doit élaborer des objectifs de contributions nationales afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 à 2° et de s'adapter aux impacts du changement climatique.

Ce sont des enjeux de transfert de technologies colossaux qui touchent de nombreux domaines : énergies renouvelables, gestion de l’eau, gestion des déchets, préservation des forêts. Le réseau du CTCN a structuré 3 services pour accompagner les pays: assistance technique, partage d’expériences et renforcement de capacités, le tout avec une mise en réseau et une collaboration mondiale renforcée. Pour la première fois, le forum des Entités Nationales Désignées (END) rassemblait aussi bien les pays de l’Afrique francophone qu’anglophone. L’Afrique concentre environ 43% des demandes d’assistance technique faites au CTCN, toutes formulées à travers les END. Les END ont donc un rôle majeur à jouer en matière d’initiatives climat.

 

Ces forums régionaux représentent une grande opportunité pour échanger sur les meilleures pratiques et partager des solutions techniques et financières adaptées à l’échelle d’un continent.  Ce forum en particulier a permis de mettre en avant les besoins très importants des pays d’Afrique, en particulier des pays francophones, pour leur permettre de concevoir et de déployer des technologies climat.  A ce titre, Le CTCN s’est doté de  « fast technical assesment request » afin de répondre plus rapidement à des demandes simples  (comme l’appui à la réalisation d’évaluation en besoins technologiques). Une mesure mise en place pour faciliter un partage optimal des solutions efficaces. Ce forum a également mis en évidence l’importance de partager les bonnes pratiques entre pays anglophones et francophones d’Afrique. 

Finalement, deux pays européens ont été invités à s’exprimer lors du Forum, la France à travers l’ADEME et l’Allemagne (à travers son Ministère de l’Environnement). Il s’agissait pour le CTCN de favoriser les collaborations technologiques et financières avec des pays émetteurs de technologies vertes, bas carbone.

A ce titre, I&P conseil a présenté les actions de l’ADEME au sein du réseau CTCN pour ensuite mentionner certains acteurs (publics et privés) techniques ou financiers français œuvrant  sur la thématique Climat. L’objectif était aussi de comprendre comment mieux engager les éco entreprises, les financiers privés dans les projets mis en œuvre par le réseau du CTCN et comment favoriser la réplication des « projets investissables ».

 

Il apparaît que le véritable enjeu est de « concilier » les projets et méthodes des Nations-Unies avec  ceux du secteur privé, de faire se comprendre ces différents acteurs à travers une ingénierie de projets multipartites qui allie impact et rentabilité.

Afin d’appuyer les pays africains dans leur green leapfroging, il est essentiel de réunir tous les acteurs du développement: Nations-Unies, privés, publics, ONG pour capitaliser les compétences et expériences de chacun et construire des modèles économiques pérennes, responsables  (impact sociétaux et environnementaux), innovants. Certains bureaux d’études et consultants savent organiser ces projets complexes, qui servent des actionnaires et des bénéficiaires (les systèmes PAYG).  Il s’agit désormais de multiplier cette compétence et de la partager avec les institutionnels et privés africains. La prise de conscience est désormais acquise.

Il est urgent d’accélérer la mise en œuvre des projets. L’Afrique possède 50% du potentiel en énergie renouvelable de la planète, mais chaque année elle subit un coût à hauteur de 2 à 4% du PIB à cause des pénuries d’électricités (Rapport OXFAM, 2017). Le continent représente la première victime du changement climatique, et ces chiffres démontrent l’urgence climatique à traiter dans cette région du monde.

 

A propos

Le CTCN (Centre & Réseau des Technologies Climatiques) est le bras opérationnel du mécanisme technologique de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), hébergé par le PNUE et l’ONUDI. https://www.ctc-n.org/

L’ADEME est l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. C’est l’entité nationale désignée pour la France au sein du CTCN

 

► Pour en savoir sur les activités d'I&P Conseil, cliquez ici

 

Teranga Capital, société d’investissement à impact dédiée au financement et à l’accompagnement des petites et moyennes entreprises sénégalaises, a annoncé aujourd’hui avoir investi un montant de 88 Millions de francs CFA dans l’entreprise C.A.I.F. (Centre d’Appui à l’Initiative Féminine).

Teranga Capital est l’un des fonds d’impact africains sponsorisés par le programme IPDEV2. Il a déjà réalisé quatre investissements dans des PME et start-ups sénégalaises : COGELEC, Oui Carry, SENAR.

Téléchager le communiqué de presse

 

Le Centre d’Appui à l’Initiative Féminine (CAIF) est un centre de formation professionnelle fondé par Madame Arame Dramé et spécialisé dans les métiers de la restauration et de l’hôtellerie, de la couture et du stylisme, de la coiffure et de l’esthétique. Créé il y a 14 ans, il jouit d’une bonne expertise pour offrir à ses apprenants, principalement des jeunes femmes, des formations de bonne qualité et adaptées au marché de l’emploi.

 

Selon Insa Dramé, Président de C.A.I.F. : "Après 14 ans d'existence, le Centre d'Appui à l'Initiative Féminine devient un acteur majeur de la formation professionnelle au Sénégal. Le partenariat avec Teranga Capital sera un catalyseur dans l'accomplissement de notre ambition d'expansion sur le territoire national. A ce moment charnière pour CAIF, nous avons privilégié le financement par TERANGA CAPITAL car celui-ci s'inscrit dans une démarche d'accompagnement, de renforcement du management et de promotion des règles de bonne gouvernance. Nous sommes convaincus qu'ensemble, nous serons en mesure d'accomplir le développement de l'entreprise pour atteindre à la fois sa pérennité et la mission sociale qu'elle s'est assignée: l'insertion professionnelle des jeunes et des femmes."

 

Olivier Furdelle, Directeur Général de Teranga Capital, ajoute : "La promotrice historique Mme Dramé a démarré son entreprise sans appui et, à force d’efforts et de persévérance, a pu trouver son créneau et réussi à gagner la confiance des apprenants et des institutionnels. Sous l’impulsion plus récente de Monsieur Insa Seydou Dramé, le Centre a confirmé son positionnement de leader dans ce secteur de la formation professionnelle diplômante sous une marque qui pourra être déployée dans le territoire du Sénégal. C’est avec l’ambition de contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes que nous venons appuyer cette nouvelle phase de développement de l’entreprise avec beaucoup d’enthousiasme."

L’investissement de Teranga Capital va permettre d’accélérer cette trajectoire de croissance, en dotant la société de moyens financiers, techniques et humains pour renforcer son assise, démultiplier ses impacts et saisir les opportunités de marché ciblées.

 

 

A Propos

Teranga Capital est une société d'investissement à impact dédiée au financement et à l’accompagnement de petites entreprises à fort potentiel au Sénégal. Son objectif est d’apporter une solution innovante pour répondre aux besoins de financement des petites et moyennes entreprises, compris entre 50 millions et 300 millions FCFA.

Teranga Capital s’adresse aux PME à fort potentiel de croissance issues de tous les secteurs d’activité et régions du Sénégal. Elle renforce les fonds propres et devient actionnaire minoritaire des PME sur un horizon de temps de l’ordre de 5 ans, et assure un accompagnement actif et personnalisé en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise en portefeuille. Les entreprises accompagnées visent ainsi à être appuyées dans la formalisation de leur gestion, le renforcement de leur organisation, leur montée en compétences et l’accélération de leur développement commercial.

Teranga Capital est ancrée au Sénégal et a levé un capital de 4 Milliards francs CFA auprès d’acteurs de renom : Investisseurs & Partenaires (I&P), le Fonds Souverain d'Investissements Stratégiques (FONSIS), la SONATEL, ASKIA Assurances, la Société Générale des Banques au Sénégal (SGBS), Africarena Ventures et plusieurs investisseurs individuels sénégalais.

► Site Internet

 

La newsletter d'avril 2018 (n°21) est en ligne! Au sommaire de ce numéro:
• Edito de Bénédicte Schutz, Directrice de la Coopération de Monaco
• Retour sur le lancement de Miarakap à Madagascar
Portrait de Sylvie Agbo, promotrice de "SENAR, Les Délices de Lysa"
• Nouvel investissement de Teranga Capital: le Centre d'Appui aux Initiatives Féminines
 

 

 

Edito de Bénédicte Schutz

Directrice de la Coopération Internationale du Gouvernement Princier de Monaco

 

Chers amis,

Nous avons fêté en 2017 les quinze ans d’Investisseurs & Partenaires mais aussi, pour Monaco, les dix ans de sa politique d’aide au développement. Malgré sa petite taille – deux kilomètres carrés et 38.000 habitants – Monaco est désormais engagé dans le financement du développement international, en y consacrant plus d’1% de ses ressources publiques.

En 2015, inspirée par l’esprit pionnier d’I&P, la Principauté a décidé de compléter ses opérations traditionnelles de santé, d’éducation et d’insertion économique en Afrique, en appuyant IPDEV2, à la fois en actionnariat à travers sa nouvelle Société d’Aide au Développement, et en subvention, pour la montée en compétences des fonds d’investissement africains et des PME ciblées. Et ce, dans plusieurs pays prioritaires pour Monaco : le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, Madagascar.

A Madagascar notamment, premier pays de coopération pour Monaco, nous avons assisté à Antananarivo en février dernier, avec grande fierté, au lancement du fonds d’investissement Miarakap. Dans ce pays aux multiples vulnérabilités, la mobilisation d’acteurs économiques malgaches et internationaux voulant prendre part à l’investissement d’impact est réconfortante pour l’avenir. Nous souhaitons plein succès et longue vie à Miarakap et aux entreprises qui bénéficieront de son appui !

Nous sommes également heureux de soutenir I&P dans son objectif de formation, au profit d’entrepreneurs africains de talent qui viennent chaque année se former à l’investissement d’impact auprès d’I&P Conseil. Au plan général, l’éducation constitue, aujourd’hui et à plus long terme, un immense défi pour le continent africain. C’est la raison pour laquelle nous sommes également aux côtés d’I&P cette année pour investiguer les potentialités d’un véhicule d’investissement d’impact dans le secteur éducatif en Afrique.

Dans une économie mondiale où la chaîne de valeur se modifie à toute vitesse, où les services et métiers d’avenir restent à inventer, les PME africaines peuvent tirer leur épingle du jeu. Elles constituent la condition nécessaire – et certainement pas suffisante – d’un plus grand développement humain en Afrique. Monaco continuera, aux côtés d’I&P, de les soutenir avec engagement et admiration !

 

En savoir plus

• Lancement de Miarakap

• Programme IPDEV 2

 

A propos

La Direction  de la Coopération Internationale (DCI) de Monaco met en œuvre la politique de coopération au développement du Gouvernement de la Principauté dans onze pays partenaires (Afrique du Sud, Burkina Faso, Burundi, Liban, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tunisie).

A travers des appuis en subventions et assistance technique, Monaco investit dans des projets à fort impact sur le développement humain : la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire et l’insertion socio-économique.  

En 2018, l’aide publique au développement de Monaco augmente de 15% et s’élève à 16M euros, soit plus de 1% des recettes de l’Etat monégasque consacrées à la coopération au développement.

• Site internet de la Coopération Internationale

 

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Investisseurs & Partenaires is pleased to organize, in partnership with Ferdi and with the support of the Monegasque association ILLIS the second edition of the training on impact investing to be held on September 18-20 in Paris. The objectives of the training are the following: understand the major issues of this booming sector, get acquainted with pioneering initiatives through in-depth case studies and become an actor of the impact investing movement by producing a practical case. The training will be held in French.

Information and subscription on FERDI's website

 

 

A qui s'adresse la formation?

La formation s’adresse à des cadres supérieurs issus d’horizons très divers, qui souhaitent monter des projets dans le secteur ou au sein de son écosystème : responsables du développement durable des multinationales, élus nationaux ou locaux, responsables de fondations ou « family office », hauts fonctionnaires français ou internationaux, professions intervenant dans l’écosystème de l’investissement d’impact (avocats, comptables, consultants, régulateurs, etc.), cadres du secteur financier et de la microfinance, responsables d’organisations engagées dans des partenariats public-privé, chercheurs, etc.

 

La formation FERDI réunira l'intervention de plusieurs experts:

Jean-Michel Severino, Président d’Investisseurs & Partenaires

Aglaé Touchard-Le Drian, Responsable d’Investissement Senior au FEI puis au GEEREF (Banque Européenne d’Investissement)

Bernard Giraud, Co-fondateur et Président de Livelihoods Venture

Olivier de Guerre, Président de Phitrust et ancien Directeur Général du Crédit suisse Asset Management

Sophie Faujour, représentante France de l’European Venture Philanthropy Association (EVPA)

 

Les organisateurs

La formation est co-organisée par l'IHEDD, l'Institut de formation de la Ferdi, et I&P Conseil:

• À travers l'institut de formation IHEDD, la Ferdi a pour ambition de répondre à des problèmes d’actualité sur les politiques publiques de développement. Elle s’appuie sur les résultats de la recherche, en phase avec les programmes qu’elle développe.

• Investisseurs & Partenaires est un groupe d’investissement d’impact dédié aux PME basées en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien, convaincu que ces petites entreprises à fort potentiel contribuent activement à définir une croissance durable et inclusive sur le continent africain.