Présentée en exclusivité en juillet 2019 à la Sorbonne, l'étude de faisabilité sur l'éducation en Afrique a été publiée par la Fondation pour les Études et Recherches sur le Développement International (FERDI). La conduite de cette étude constitue une étape clé dans la mise en place du premier programme d'impact dédié à l'éducation et à la formation professionnelle en Afrique, I&P Education et Emploi.

En savoir plus sur I&P Education et Emploi

Découvrir l'étude sur le site de la FERDI

 

 

I&P s’est appuyé sur les principales conclusions de l’étude de faisabilité pour définir la stratégie d’impact et d’investissement du programme I&P Éducation et Emploi, qui visera à améliorer l’employabilité de la jeunesse africaine grâce à une éducation et une formation de qualité, adaptées aux besoins du marché du travail.

Le fonds entre désormais dans une phase de développement active, qui se poursuivra jusqu’à fin 2020, et vient de recruter son nouveau Directeur d'Investissement, Constant Kouamé-Kra, qui a rejoint I&P en Septembre

 

Objectifs et Principaux Enseignements de l'Étude

L’Étude de Faisabilité a été conduite par la Fondation pour les Études et Recherches sur le Développement International (FERDI) entre septembre 2018 et mai 2019. Cette dernière poursuivait plusieurs objectifs :

• Obtenir une meilleure compréhension des défis africains en matière d’éducation

• Identifier les bonnes pratiques en matière éducative pouvant être développées et diffusées plus largement par le secteur privé

• Analyser les modèles économiques des opérateurs privés dans l’éducation

• Engager une réflexion sur le rôle et les contributions potentielles des investisseurs d’impact dans ce secteur

L’étude présente notamment une cartographie des investisseurs privés dans l’éducation, une revue de littérature approfondie mettant en évidence les pratiques à fort impact, ainsi qu’une nouvelle typologie des acteurs privés opérant dans le secteur éducatif, avec des retours différenciés en termes de rendement et d’impact. Elle revient également sur les stratégies que peuvent suivre les investisseurs d’impact afin de contribuer aux enjeux d’éducation et de formation dans le contexte africain, allant de programmes de développement pour la petite enfance aux études supérieures et l’intégration professionnelle. 

 

Télécharger l'étude complète (en anglais)

 Découvrir le résumé éxécutif: En français | En anglais

 

 

Du 30 au 31 Octobre 2019, I&P a le plaisir de participer à la première Conférence du Club Afrique de France Invest « Invest For Growth in Africa ». Cet évènement est organisé dans le cadre d'Ambition Africa, placé sous le haut patronnage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République.

En savoir plus

 Télécharger le programme de l'évènement

 

 

Préambule 

Les besoins de financement en Afrique sont à l’échelle des enjeux du développement économique du continent. Alors que le système financier est encore peu développé en Afrique, le capital-investissement est un mode de financement adapté pour les start-up, les PME et les ETI ayant des projets de croissance. Outre les fonds propres ou la dette privée, c’est également un accompagnement stratégique qu’apportent les professionnels du capital-investissement. Partenaires des entrepreneurs pendant plusieurs années, ils investissent les capitaux qu’ils ont préalablement levés auprès des gestionnaires de l’épargne, caisses de retraite, assurances, banques etc. 

Par leur action de proximité, ils contribuent à inscrire les entreprises sur une trajectoire de croissance durable, ayant un impact social positif.
Métier venu des États-Unis, le capital-investissement a atteint un haut niveau de maturité en Europe et se développe fortement en Afrique.

La conférence du Club Afrique de France Invest est le point de rencontre des entrepreneurs porteurs de projets en Afrique, des investisseurs en capital et en dette privée, et des investisseurs institutionnels.

 

Qu'est-ce que le Club Afrique ?

Créé en 2015, le Club Afrique de France Invest compte des membres français et africains. Il a pour vocation de réunir les écosystèmes du capital-investissement français et africain dans le but de promouvoir l’accompagnement du développement des entreprises africaines de toutes tailles au moyen des fonds propres et d’aider les entreprises déjà soutenues par le capital-investissement français dans le renforcement de leurs activités africaines. Le dynamisme et la pérennité du Club passent par une gouvernance dont le bureau comporte 9 membres qui permet d’assurer la représentativité la plus large possible des principaux investisseurs (GP/LPs) membres ou proches de France Invest et de son Club Afrique (France Invest, Investisseurs et Partenaires, AfricInvest, Amethis Finance, Bpifrance, Méridiam, Partech Africa, Proparco).

Pour plus d’informations sur le Club Afrique 

 

Organisateurs

 

 

 

 

 

                  

 

 

            

 

 

Partenaires Institutionnels 

                           

                             

                           

 

 

 

 

The Global Impact Investor Survey (GIIN) published the annual edition of its "Impact Investor Survey". The report captures data from 266 impact investors collected via a survey distributed during January and February 2019.

Download full report

 

 

 

Key Takeaways

Impact investing market: $502 billion for the total market (in its report "Sizing the Impact Investing Market").

Growth: Investors expect their assets under management to increase by 18% in 2019.

Regions : After North America, Sub-Saharan Africa is the second largest continent with 14% of assets under management. Half of the impact investors plan to increase their assets in Sub-Saharan Africa.

Average ticket size: $5.5 million for private equity transactions.

Instruments: 70% of transactions are in debt, 6% in private equity.

Sectors: Financial services (24%); Energy (15%); Agribusiness (10%) [...] Education (4%).

Gross returns: in private equity and for investors focused on developing countries, the gross return was 16.9% for investors targeting market returns and 10.6% for investors targeting below-market returns.

2/3 of respondents only make impact investment; the other third also make conventional investment.

70% of respondents have developed a "gender" perspective in their investment process.

 

 

About the Global Impact Investing Network (GIIN)

The Global Impact Investing Network (GIIN) is the leading global champion of impact investing, dedicated to increasing the scale and effectiveness of impact investing around the world. The GIIN builds critical infrastructure and supports activities, education, and research that help accelerate the development of a coherent impact investing industry. Click here for more information.

 

Le Global Impact Investor Survey (GIIN) a publié l'édition annuelle du "Impact Investor Survey", basé sur les retours de 266 investisseurs d'impact entre janvier et février 2019.

Cliquez ici pour télécharger le rapport (en anglais)

 

 

 

Points clés du rapport

Marché de l'impact investing : $502 milliards estimés par le GIIN pour le marché total (dans son rapport "Sizing the Impact Investing Market").

Croissance : les investisseurs anticipent une hausse de leurs actifs sous gestion de 18% en 2019.

Continents : Après l’Amérique du Nord, l’Afrique Subsaharienne est le deuxième continent avec 14% des actifs sous gestion. La moitié des investisseurs d’impact prévoient d’augmenter leurs actifs en Afrique Subsaharienne.

Ticket moyen : $5.5 millions pour les transactions en private equity

Instruments : 70% des transactions se font en dette et 6% en private equity

Secteurs : Services financiers (24%) ; Energie (15%) ; Agrobusiness (10%) […] Education (4%)

Rendements bruts : en private equity et pour les investisseurs focalisés sur les PED, le rendement brut s’est élevé à 16,9% pour les investisseurs visant des rendements de marché et 10,6% pour les investisseurs visant des rendements inférieurs au marché.

2/3 des répondants ne font que de l’investissement d’impact ; l’autre tiers fait aussi de l’investissement conventionnel.

70% des répondant ont développé une optique « genre » dans leur processus d’investissement.

 

A propos du GIIN

Le Global Impact Investing Network (GIIN) est le réseau leader de l'investissement d'impact. Le GIIN construit des infrastructures essentielles et soutient les activités, la recherche et la sensibilisation contribuant à accélérer le développement du secteur. Cliquez ici pour plus d'informations.

 

 

I&P's July newsletter is online !

The Newsletter notably reviews the latest update of the Programme I&P Education to Employment, announced in January 2019: the publication of the Feasibility Study, conducted by FERDI to better understand African educational challenges and analyse the current ecosystem.

► Read the Newsletter

 

 

Edito of Nicholas Burnett

The Promise of Education to Employment: Why I've Joined the Strategic Advisory Council

Nicholas Burnett is the newest member of I&P’s Strategic Advisory Council.  He has served as the World Bank’s human development manager for West and Central Africa, as director of the Education for All Global Monitoring Report, as UNESCO’s Assistant Director-General for Education, and as the founder of Results for Development’s global education practice.

 

I’ve spent much of my professional life, at the World Bank, at UNESCO and at Results for Development, worrying about education in Africa, and especially in West Africa, which has failed to improve sufficiently despite decades of effort by governments and external donors.  Targets are set and missed, set again and missed again, it’s been a depressing story.  Because of my experience, I’m frequently invited to join boards and advisory bodies; I generally turn them down because I don’t see that their proposed activities, worthy though they may be, are going to make a major dent in the African youth problem. An important exception is I&P, with its proposed Education to Employment Fund. I did not hesitate to say yes when asked to join its Strategic Advisory Council as I think that a key part of the future for African education has to be education entrepreneurship outside the public sector.

Today, everyone is wringing their hands about the future of African youth, and with good reason.  Continued high fertility and vastly inadequate education systems, combined with environmental degradation, mean that the employment prospects of the average African girl and boy are poor.  Some 11 million youth enter the labor market each year, but only about 3 million formal jobs are created, meaning that the majority must work in agriculture and in the informal sector.

Nowhere in Africa is this problem more pressing than in West Africa.  Its education systems lag those elsewhere in the continent, yet it has the highest fertility rates.  Just to get every child in Niger into public primary and secondary school, for example, would take 9% of its GDP, inconceivable when total public spending on everything is only about 15% and current education spending is below 4% of GDP.

Traditionally, education has been a heavily public sector activity in Africa; however, this is changing rapidly and today 1 in 5 African students is enrolled in a non-state schoolThis new education entrepreneurship represents the best prospects for improving the skills of African youth.

This is most visible at the immediate post-secondary level, covering mainly vocational and higher education.  Indeed already 1 in 3 higher education students in Africa is in a private institution.  The shift towards private education makes perfect sense at this level, where private institutions can flexibly adapt to the shifting needs of the labor market in terms of formal employment and can provide entrepreneurship training to the majority in the informal labor market.

These pan-African trends are least pronounced in Francophone Africa.  This is where I&P’s proposed Education to Employment program comes in.  It can support education entrepreneurs in a region in which there is relatively less private provision but nonetheless in which there is already a sufficient track record to show promise.  In Cote d’Ivoire, for example, I&P and Comoé Capital have already supported six investments that are changing the education ecosystem.

It’s not going to be easy, of course.  It won’t be enough just to provide capital.  Private educational institutions will also have to be strengthened financially and managerially if they’re to use that capital productively.  I&P recognizes that it will have to invest not just financially but also in capacity building, if private vocational and higher education is to play a more important role in West Africa.  They’re right about that, and I am keen to help through the Strategic Advisory Council.

We don’t solve problems by agonizing over them; we solve them by getting on with solutions.  The challenges of skill development in Africa, especially in Francophone Africa, are daunting.  Yet they can be met, with the sort of approach that I&P is adopting.

 

Useful Links

Feasibility Study: Executive Summary

Read more about the programme I&P Education to Employment

 

 

 

La newsletter de juillet est en ligne !

Cette newsletter permet notamment de revenir sur la dernière actualité du programme I&P Education et Emploi, annoncé en janvier 2019 : la publication de l'Etude de Faisabilité, conduite par la FERDI afin de mieux comprendre les défis africains en matière d'éducation et analyser l'écosystème actuel.

► Découvrir la newsletter

 

 

Edito de Nicholas Burnett

De l'Éducation à l'Emploi : Pourquoi j'ai rejoint le Conseil d'Orientation Stratégique du programme I&P Éducation et Emploi

Nicholas Burnett est le membre le plus récent du Conseil d’Orientation Stratégique d’I&P Education et Emploi. Il a été directeur du développement humain de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Directeur du Rapport mondial de suivi sur l’Education pour tous, sous-directeur général de l’UNESCO pour l’éducation. Il dirige actuellement le Portefeuille mondial pour l’éducation de l’Institut Results for Development (R4D).

 

J'ai dédié une grande partie de ma vie professionnelle à l’enjeu de l’éducation en Afrique, que ce soit à la Banque Mondiale, à l’UNESCO, ou aujourd’hui à Results for Development. Notamment en Afrique de l’Ouest, où les progrès sont restés insuffisants malgré les efforts des gouvernements et des donateurs extérieurs. Des objectifs ont été fixés et manqués, fixés et manqués encore et encore… c'est parfois décourageant.  

En raison de mon expérience, je suis souvent invité à rejoindre des conseils d’administration et des organes consultatifs. Il m’est arrivé le plus souvent de décliner ces invitations, ne voyant pas en quoi ces initiatives pouvaient faire une réelle différence pour la jeunesse africaine. Je n’ai en revanche pas hésité un seul instant à rejoindre le Conseil d’Orientation Stratégie du programme Education et Emploi lancé par I&P, qui représente à mes yeux une exception, car il s’intéresse de près aux initiatives privées et à l’entrepreneuriat éducatif, amenés à jouer un rôle essentiel pour le futur de l’éducation en Afrique.

Aujourd'hui tout le monde se préoccupe de l'avenir de la jeunesse africaine… à juste titre. Les perspectives d’emploi sont faibles pour cette jeunesse évoluant dans un contexte difficile : des taux de fécondité élevés, des systèmes éducatifs souvent inadéquats ne donnant pas accès aux bonnes compétences, un environnement de plus en plus dégradé. Quelques 11 millions de jeunes entrent sur le marché du travail chaque année, mais seulement 3 millions d'emplois formels sont créés. La majorité des jeunes Africains doit donc travailler dans l'agriculture et dans le secteur informel.

 

Nulle part en Afrique ce problème n’est plus urgent qu’en Afrique de l’Ouest. Ses systèmes éducatifs sont en retard par rapport à ceux d’autres pays du continent (alors que c’est là que les taux de fécondité sont les plus élevés). Un exemple parmi d’autres : le simple fait de scolariser tous les enfants du Niger dans les écoles primaires et secondaires publiques représenterait 9 % de son PIB, un montant inconcevable alors que le total de ses dépenses publiques n'est que d'environ 15 % et que les dépenses courantes d'éducation sont inférieures à 4 % du PIB.

Traditionnellement, l'éducation est un domaine réservé au secteur public en Afrique. La situation évolue rapidement cependant. Aujourd'hui, un étudiant africain sur cinq est inscrit dans une école privée. Ce nouvel esprit d'entreprise dans le domaine de l'éducation constitue un levier majeur pour améliorer les compétences de la jeunesse africaine.

L’essor du privé est particulièrement visible dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. 1 étudiant sur 3 de l'enseignement supérieur en Afrique est inscrit dans un établissement privé. Le passage à l'enseignement privé est tout à fait logique à ce niveau, où les institutions privées peuvent s'adapter avec souplesse à l'évolution des besoins du marché du travail en termes d'emplois formels et peuvent offrir une formation à l'entreprenariat à la majorité des travailleurs du marché du travail informel.

Cette tendance est cependant moins prononcée en Afrique Francophone. C’est là qu’interviendra en priorité le fonds Education et Emploi. Il pourra soutenir les entrepreneurs de l'éducation dans une région où l'offre privée est relativement moins importante mais où les où certaines expériences de soutien à l'entrepreneuriat ont été particulièrement prometteuses. En Côte d'Ivoire, par exemple, I&P et Comoé Capital ont déjà soutenu six start-ups et entreprises qui transforment à leur échelle l'écosystème éducatif ivoirien.

 

Ce ne sera pas facile, bien sûr. L’apport financier seul ne sera pas suffisant. Un renforcement au niveau de la gestion et de la comptabilité est nécessaire pour que le capital soit utilisé de façon productive. I&P a compris l’importance d’investir dans le renforcement des capacités pour que l'enseignement professionnel et supérieur privé puisse un rôle plus important et plus pertinent en Afrique de l'Ouest. En mettant à disposition des entreprises investies et de leurs écosystèmes des subventions ciblées sur les enjeux d’assistance technique ou de bourses scolaires, I&P fournira des solutions d’accompagnement mieux adaptées aux besoins des entrepreneurs et aux enjeux du secteur.  Ils ont raison à ce sujet, et j'ai hâte de les aider à travers mon rôle au sein du Conseil d’Orientation Stratégique.

 

Nous ne résolvons pas les problèmes en nous attardant sur eux ; nous les résolvons en continuant à chercher des solutions. Les défis du développement des compétences en Afrique, et notamment en Afrique Francophone, sont de taille. Pourtant, il est possible d'y faire face, notamment grâce à des approches innovantes et adaptées au contexte local.

 

Liens utiles

Etude de Faisabilité : Résumé Exécutif

En savoir plus sur le programme I&P Education et Emploi

 

 

 

African Management Initiative (AMI) a récemment annoncé un nouveau partenariat avec la Mastercard Foundation au Rwanda. Un programme de 4,5 millions de dollars aidera environ 7 000 jeunes Rwandais à développer leurs compétences et leurs entreprises dans le secteur de l'hôtellerie et du tourisme.

Ce programme fait partie de Hanga Ahazaza, une initiative de 50 millions de dollars des États-Unis de la Mastercard Foundation visant à accroître les possibilités d'emploi pour les jeunes tout en développant le secteur hôtelier et touristique au Rwanda.

 

AMI contribuera à Hanga Ahazaza à travers deux programmes sur cinq ans. Le programme " Inspiring Managers " aidera 3 800 superviseurs et aspirants superviseurs du secteur de l'hôtellerie et du tourisme à développer leurs compétences en gestion. Le programme " Grow Your Business " aidera 3 120 entrepreneurs à développer leurs petites et microentreprises, ce qui favorisera la croissance et la création d'emplois.

En savoir plus sur le site d'AMI →

 

African Management Initiative (AMI) recently announced a new partnership with the Mastercard Foundation in Rwanda. A $4.5M programme will support around 7,000 young Rwandans to build their skills and businesses in the hospitality and tourism sector.

This programme is part of Hanga Ahazaza, a US $50 million initiative from the Mastercard Foundation focused on increasing employment opportunities for young people while expanding the hospitality and tourism sector in Rwanda.

 

AMI will be contributing to Hanga Ahazaza through two programmes over five years. The ‘Inspiring Managers’ programme will support 3,800 supervisors and aspiring supervisors in the hospitality and tourism sector to develop their management skills. The ‘Grow Your Business’ programme will help 3,120 entrepreneurs build their small and micro businesses, leading to further growth and job creation.

 

Read more on AMI's website →

 

 

VATEL Madagascar is a hospitality management school, part of the global network VATEL, created in 2014 by Falihery Ramakavelo and his wife Hanitra Ramakavelo. The main site is located in Ambatoroka, Antananarivo, and a new campus will be opened in October 2019 in Morondava to welcome students of the Ecotourism Master’s degree.

VATEL is the third investment of Miarakap, the first impact investment company dedicated to the financing and support of small and medium-sized companies with high potential in Madagascar.  

 

Interview of Falihery Ramakavelo, General Director of VATEL Madagascar

 

A few words on your career and your motivation to join VATEL group?

My professional career has gone through several phases: first I was in the Malagasy army, then I entered the world of finance, working for the subsidiary of the Société Générale Group in Tamatave, then I worked with several large Malagasy groups... After several years in these large companies, I wanted to set up a school, to teach management to the Malagasy people and encourage them to start a business.

I started teaching management and finance in 2011, for VATEL Maurice. This is how I discovered VATEL group. Their model seemed really appropriate, as it mixes both theory and practice. I was then offered to start the franchise in Madagascar, which I naturally accepted: the tourism and hospitality sector is fundamental in our country. Thanks to its biodiversity, Madagascar has tremendous potential. But it also has enormous needs in terms of training.

 

What are the needs that VATEL Madagascar intends to meet?

We found that there was a significant lack of qualified managers in the hotel and tourism industry. It's not just the managers. There is also a lack of staff in positions such as servers and cooks.

Our first concern was to have an effective training model. Effective in the sense that when the students leave the school, they are truly operational.

The feedback so far has been excellent. On the one hand, we have more and more students and the selection of candidates is becoming increasingly more difficult. On the other hand, we work closely and are now widely recognized by Malagasy hoteliers, who need efficient and effective managers.

 

How did you meet MIARAKAP ? What are the objectives of the investment?

We have known MIARAKAP since the beginning of VATEL. Every year, we organize meetings between our students and hotel groups, but also with investment funds for those who want to start their own businesses. As we went along, we thought that MIARAKAP could also be useful for VATEL itself. We needed investors and funds to improve our teaching tools and equip our centers. We also needed support at the governance level. MIARAKAP could provide us with technical assistance and the funds for our development.

Our partnership with MIARAKAP has three main objectives: improving our training offer, controlling our development as we grow rapidly from year to year, and expanding to other parts of the country. We strongly believe in decentralization, and we want to open hospitality schools in the main regions of Madagascar.

 

Can you tell us more about VATEL Madagascar's specialisation in ecotourism?

VATEL currently has 50 schools worldwide, and about ten of them have a specialization.

Madagascar’s biodiversity is unique in the world: it is a major asset, that must be developed and protected. Today, our country is in great danger with regard to the future of its fauna and flora. Our specialization in ecotourism is a way of addressing these issues.

MIARAKAP receives technical assistance resources through the Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF). These resources will directly benefit the development of our new vocational training centre located in the Morondova region, west of Magascar.

►See below to read more about the CEPF

 

You underline the importance of entrepreneurship in Madagascar. What advice would you give to young entrepreneurs ?

In Madagascar, there are very few entrepreneurs compared to the number of inhabitants, whereas entrepreneurship is the first source of income to improve a country’s economy.

Three words are in my view essential to successfully develop an entrepreneurial project: faith, passion, and discipline. You have to sincerely believe in your project. It’s counterproductive to start a business only because the potential profit seems high… This kind of motivation does not last over time! And finally, it is important to surround yourself, to have the humility and courage to work with other people. You can’t do everything on your own!

As an entrepreneur myself, I find that it really is a personal and intellectual fulfillment to be able to create an activity, to be able to make it profitable and sustainable. It is a personal challenge that brings a lot of satisfaction when you succeed.

 

FOCUS : The Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF)

The  Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF) is a joint initiative between the Agence Française de Développement (AFD), Conservation International, the European Union, the Global Environment Facility, the Government of Japan, the MacArthur Foundation and the World Bank. Its strategy is to help civil society to propose innovative approaches and solutions to solve local problems, with a focus on biodiversity hotspots. They work in areas considered to be the richest in biodiversity and the most threatened.

In January 2018, Miarakap partnered with CEPF to implement an innovative system to support private companies that have a positive impact on the protection of biodiversity in Madagascar. CEPF supports Miarakap in three main areas: implementing the fund's environmental strategy, identifying and supporting SMEs and start-ups with high positive environmental impact, and advocating with the private sector on environmental and biodiversity conservation issues.

Thanks to this partnership, Miarakap was able to formalize its environmental impact strategy and to train its investment team to better identify conservation issues during the training process for SMEs in the dealflow. In this context, 22 companies with a positive impact on Madagascar’s biodiversity were identified by the team, including 5 that benefited from a thorough study.

Among these 5 companies, Vatel received the approval from the Miarakap Investment Committee for an equity investment. As part of the partnership between CEPF and Miarakap, Vatel received technical assistance to support the entrepreneur in the implementation of pre-investment actions. Vatel is part of this project thanks to its role in raising the awareness and training future managers of tourist establishments on environmental issues related to the tourism sector and its contribution to income generation in rural areas.

Miarakap also participates in multiple events related to environmental issues and is an example of the private sector investor’s engagement on biodiversity conversation issues.

 


USEFUL LINKS

Website of VATEL Madagascar

Miarakap's website

Read more about CEPF : https://www.cepf.net/

 

 

 

 

 

VATEL Madagascar est une école d’enseignement supérieur de Management du Tourisme et de l’Hôtellerie, filiale du groupe Vatel et créée en 2014 par Falihery Ramakavelo et son épouse Hanitra Ramakavelo. Le site principal est situé à Ambatoroka, Antananarivo, et un nouveau campus sera ouvert en octobre 2019 à Morondava pour accueillir les étudiants du Master Ecotourisme.

VATEL est le 3e investissement réalisé par Miarakap, première société d’investissement à impact dédiée au financement et à l’accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises à fort potentiel à Madagascar, sponsorisée par I&P.

 

Interview de Falihery Ramakavelo, Directeur Général de VATEL Madagascar

 

Quelques mots sur votre parcours et votre arrivée au sein du groupe VATEL ?

Mon arrivée dans le milieu de la formation hôtelière s’est faite un peu par hasard. Mon parcours professionnel a connu plusieurs phases : d’abord dans l’armée malgache, entrée dans le monde de la finance avec la filiale du groupe Société Générale à Tamatave, puis le travail avec plusieurs grands groupes malgaches… Après plusieurs années dans ces grandes entreprises, j’ai eu envie de monter une école, pour enseigner le management aux Malgaches et les pousser à créer une entreprise.

J’ai d’abord enseigné, à partir de 2011, à VATEL Maurice, sur les enjeux de gestion et de finance. C’est là que j’ai découvert VATEL. Son modèle me semblait très bon, car il mêle à la fois la théorie et la pratique. On m’a ensuite proposé de démarrer la franchise à Madagascar, ce que j’ai accepté très naturellement : le secteur du tourisme et de l’hôtellerie est fondamental dans un pays exceptionnel en termes de biodiversité, et les besoins énormes en termes de formation.

 

Quels sont ces besoins auxquels entend répondre VATEL Madagascar ?

Il manque beaucoup de cadres de qualité dans l’industrie hôtelière et le tourisme. Le constat s’applique aussi pour le personnel d’exécution (serveurs, cuisiniers, etc.), qui manque aussi de qualification.

Notre souci premier est d’avoir un modèle de formation qui soit efficace : quand les étudiants sortent de l’école, ils sont pleinement opérationnels. on essaye vraiment de faire en sorte que nos étudiants arrivent à entreprendre quand ils sortent de VATEL.

Les retours jusqu’à maintenant sont excellents. D’un côté, on a de plus en plus d’étudiants et la sélection des candidats devient de plus en plus difficile. D’un autre côté, nous travaillons étroitement et sommes désormais largement reconnus par les hôteliers malgaches, qui ont besoins de cadres efficaces et performants.

 

Comment s’est faite la rencontre avec MIARAKAP ? En quoi consiste l’investissement ?

On a connu MIARAKAP depuis le début de VATEL. On organise chaque année pour nos étudiants des rencontres avec des hôteliers mais avec des fonds d’investissement, pour ceux qui souhaitent monter leurs entreprises. Au fur et à mesure, nous nous sommes dit que MIARAKAP pouvait aussi être utile pour VATEL même. Nous avions besoin d’investisseurs et de fonds pour améliorer nos outils pédagogiques et équiper nos centres. Nous avions aussi un besoin d’appui au niveau de la gouvernance. MIARAKAP pouvait nous apporter cette assistance technique, et les fonds nécessaires pour nous développer.

Le partenariat avec MIARAKAP tient en trois objectifs principaux : améliorer notre offre de formation, maîtriser notre développement comme nous grandissons d’année en année, et pouvoir nous développer dans beaucoup de territoires malgaches. Nous croyons beaucoup dans la décentralisation, et nous souhaitons ouvrir des écoles, ou des écoles-hôtels, dans les principales régions de Madagascar.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur la spécialisation de VATEL Madagascar dans l’écotourisme ?

VATEL compte aujourd’hui 50 écoles dans le monde, et une dizaine d’entre elles ont une spécialisation.

Madagascar a une biodiversité unique au monde : c’est un atout majeur, qu’il faut mettre en valeur mais aussi protéger. Notre pays court aujourd’hui un grand danger quant à l’avenir de sa faune et sa flore. Cette spécialisation en écotourisme est une façon de répondre à ces enjeux.

MIARAKAP bénéficie de ressources d’assistance technique par le biais du « Critical Ecosystem Partnership Fund » (CEPF). Ces ressources bénéficieront directement au développement de notre nouveau centre de formation professionnelle installé dans la région de Morondova, à l’Ouest de Magascar.  

►Voir ci-dessous pour en savoir plus sur le CEPF

 

Vous insistez sur l’importance de l’entrepreneuriat à Madagascar. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes entrepreneurs ?

A Madagascar, il y a très peu d’entrepreneurs par rapport au nombre d’habitants, alors que c’est l’entrepreneuriat qui est la première source de revenu pour améliorer l’économie d’un pays.

Je donnerai 3 mots clés qui me semblent indispensables pour sa lancer dans l’entrepreneuriat : foi, passion, et discipline. Il faut croire en son projet, et surtout ne pas se lancer dans un secteur uniquement car les perspectives de profit semblent intéressantes… Ce genre de motivation ne tient pas dans le temps !  Et enfin il faut savoir s’entourer, ne pas vouloir tout faire tout seul. Il faut avoir l’humilité, le courage, de travailler avec d’autres personnes.

Etant entrepreneur moi-même, je trouve que c’est vraiment un épanouissement personnel, intellectuel, que de pouvoir créer une activité, de pouvoir la rentabiliser et de pouvoir la pérenniser. C’est un défi personnel qui apporte énormément de satisfaction quand on a réussi.

 

FOCUS : Le Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF)

Le Critical Ecosystem Partnership Fund (CEPF) est une initiative conjointe de l'Agence française de développement, Conservation International, l'Union européenne, le fonds pour l'environnement mondial, le gouvernement du Japon, la Fondation MacArthur et la Banque mondiale. Sa stratégie consiste à aider la société civile à proposer des approches et des solutions innovantes pour résoudre les problèmes locaux, en mettant l’accent sur les points chauds de la biodiversité. Ils œuvrent dans les zones considérées comme les plus riches en biodiversité et les plus menacées.

Miarakap a noué en janvier 2018 un partenariat avec le CEPF pour mettre en œuvre un dispositif particulièrement innovant d’appui au développement d’entreprises privées ayant un impact positif sur la protection de la biodiversité à Madagascar. Le CEPF soutient Miarakap sur trois principaux axes : la mise en œuvre de la stratégie environnementale du fonds, l’identification et le soutien à des PME et start-up à fort impact environnemental positif, et le plaidoyer auprès du secteur privé sur les sujets environnementaux et de conservation de la biodiversité.

Grâce à ce partenariat, Miarakap a pu formaliser sa stratégie d’impact environnemental et former son équipe d’investissement à mieux identifier les enjeux de conservation lors du processus d’instruction des PME du dealflow. Dans ce contexte, 22 entreprises ayant un impact positif de la biodiversité malgaches ont été identifiées par l’équipe, dont 5 qui ont bénéficié d’une étude poussée.

Parmi ces 5 entreprises, l’entreprise Vatel a reçu l’approbation du comité d’investissement de Miarakap pour une prise de participation. Dans le cadre de ce partenariat entre le CEPF et Miarakap, Vatel a bénéficié d’une assistance technique qui a permis d’appuyer l’entrepreneur dans la mise en œuvre d’actions préalables à l’investissement. Vatel entre dans le cadre de ce projet grâce à son rôle dans la sensibilisation et à la formation des futurs managers d’établissements touristiques aux enjeux environnementaux lié au secteur du tourisme et à sa contribution à la génération de revenus en milieu rural.

Miarakap participe par ailleurs à de multiples événements relatifs aux enjeux environnementaux et montre un exemple de l’engagement d’un investisseur du secteur privé sur les questions de conversation de la biodiversité.

 


LIENS UTILES

Site de VATEL Madagascar

Site de Miarakap

Pour en savoir plus sur le CEPF : https://www.cepf.net/

 

 

 

 

 

Investisseurs & Partenaires publishes the first annual report of the Fund I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE 2). Officially launched in December 2017, it has now four companies in its portfolio. With a target size of €80 million, IPAE 2 will invest in equity and quasi-equity as a minority shareholder in 30 to 40 startups and businesses located in Sub-Saharan Africa and the Indian Ocean, operating in diversified sectors.

IPAE 2 aims to deliver significant financial return and essential social and environmental impact, including notably: the promotion of a new generation of African entrepreneurs, the use of local subcontractors, job creation, the promotion of women’s entrepreneurship, the protection of the environment, etc.

With this new fund, I&P strengthens its impact investment model focused on promoting responsible African entrepreneurs and demonstrates this through the implementation of an innovative system of remuneration for the management team, which is indexed not only to financial performance, but also to the achievement of extra-financial impact indicators.

 

The reporting, structured in two parts, reviews:

► The Impact Thesis and Methodology

Impact Management in 2018:

  • Implementing ESG action plans
  • Measuring impacts on local stakeholders (Entrepreneurs, Employees, Clients, Subcontractors)
  • Advocacy projets undertaken in 2018

 

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Investisseurs & Partenaires publie le premier reporting annuel du fonds I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE 2), officiellement lancé en décembre 2017 et constitué à date de quatre entreprises en portefeuille. Doté à terme de 80 millions d’euros, IPAE 2 a pour objecif d'investir en fonds propres et quasi fonds propres en minoritaire dans 30 à 40 startups et entreprises situées en Afrique Subsaharienne et dans l’Océan Indien, opérant dans des secteurs diversifiés.

IPAE 2 vise un retour financier significatif et des impacts sociaux et environnementaux de haut niveau, notamment en matière d’extension de la base entrepreneuriale, le recours à la sous-traitance locale, la création d’emplois, la promotion de l’entreprenariat féminin, la défense de l’environnement, l’implantation dans des pays fragiles... L'engagement de l'équipe sur les enjeux d'impact se concrétise avec IPAE 2 par la mise en place d’un système innovant de rémunération de l’équipe de gestion indexée sur la performance financière et l’atteinte d’indicateurs extra-financiers.

 

Le reporting, construit en deux parties, revient sur :

► La thèse d'impact et la méthodologie d'I&P

► Les principales réalisations et avancées en 2018 :

  • La mise en place des plans d'action ESG (Environnement, Social, Gouvernance)
  • Mesures d'impact sur les parties prenantes (Entrepreneurs, employés, clients, sous-traitants)
  • Les actions de plaidoyer mises en oeuvre

 

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