Le 3 décembre 2014 se tient la 11e conférence organisée par l’Agence Française pour le Développement (AFD), Proparco et l’EUDN (European Development Research Network).
Une conférence orientée cette année sur le thème de l’énergie, avec pour question centrale : quelles politiques énergétiques pour un développement durable ?
>>Télécharger le programme de la conférence
La conférence permet de réunir des intervenants d’horizons variés (chercheurs, praticiens du développement, acteurs des secteurs public et privé) pour débattre des liens entre énergie et développement. Les questions suivantes seront abordées :
- Les grands enjeux pour le développement : quelles sont les priorités ?
- Quelles sont les conséquences environnementales des choix énergétiques ?
- Comment accélérer le développement d’une offre électrique fiable en Afrique ?
- Comment améliorer l’accès à l’énergie en milieu rural ?
- Quelles sont les meilleures façons de mobiliser les politiques publiques ?
La conférence est divisée en quatre sessions
Session 1 : Quels sont les principaux défis énergétiques pour le développement durable ?
Session 2 : Conséquences pour l’environnement et impacts économiques potentiels des choix énergétiques
Session 3 : Améliorer l’offre électrique en Afrique : comment répondre aux défis institutionnels et financiers ?
Session 4 : Comment développer l’accès à l’électricité en milieu rural dans les pays en développement ?
Jean-Michel Severino, Président d’I&P, participe à la session 2 en tant que modérateur, au côté de :
John Reilly (speaker)
économiste spécialisé dans l’éngergie, l’environnement et l’agriculture et enseignant-chercheur à la Sloan School of Management du MIT
Jean-Philippe Bénard,
Vice-Président Power du groupe Lafarge, en charge de l’approvisionnement en électricité pour le groupe
Per Klevnäs
Responsable de programme au Stockholm Environment Institute
Edward Njoroge
Directeur de la Bourse de Nairobi et ancien directeur général de KenGen
Armelle Dufour
Alain Bloch
Jean-Luc Koffi Vovor fait le point sur l’avancée du capital-investissement* en Afrique, soulignant les différences entre régions : sur 200 fonds de capital investissement actuellement présents en Afrique, ‘’seule une dizaine opère dans les pays d’Afrique francophone’’. Mais ces derniers entrent dans une dynamique de rattrapage : ‘’il apparaît désormais indispensable de créer les conditions favorables à l’éclosion d’un système de capital-investissement adapté aux cotés des acteurs financiers traditionnels (banques, institutions de crédit) – et ce notamment pour soutenir les PME, dans la mesure où ‘’la croissance économique et la création d’emplois en Afrique francophone passent par le développement d’un tissu de PME en croissance’’.*
